Si je m'ennuie me laisseras-tu,
Chanter à l'étoile que tu es,
À quel point elle me dégoute,
Et à qu'elle point elle est symptomatique,
De la fin d'une ère.Me laissera-tu,
Imprimer mon âme sur tes larmes d'argent,
Sur tes larmes toxiques.
Me laissera-tu te déclamer des poèmes,
sans que je n'en pense un traître mot,
Que je joue avec toi comme une poupée,
Un petit tour, et le plastic peint finit à la
poubelle.
T'es une poupée alors, celles dans les films d'horreurs,
Celles qu'on jette parce qu'elles font peur,
Ça te va bien.
Ta fausseté représentée en un mot.
Poupée.