IV

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Si je m'ennuie me laisseras-tu,

Chanter à l'étoile que tu es,

À quel point elle me dégoute,

Et à qu'elle point elle est symptomatique,
De la fin d'une ère.

Me laissera-tu,

Imprimer mon âme sur tes larmes d'argent,

Sur tes larmes toxiques.

Me laissera-tu te déclamer des poèmes,

sans que je n'en pense un traître mot,

Que je joue avec toi comme une poupée,

Un petit tour, et le plastic peint finit à la

poubelle.

T'es une poupée alors, celles dans les films d'horreurs,

Celles qu'on jette parce qu'elles font peur,

Ça te va bien.

Ta fausseté représentée en un mot.

Poupée.

POUPÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant