Je me réveille ce matin avec une migraine, pas le temps de me doucher, je me rends à la pharmacie du coin de la rue. Mes écouteurs recouvrant les oreilles, je m'y rends avec nonchalance.
Après quelques pas, j'entends un klaxon mais je n'y porte pas attention, je suis lancée dans la "marche de la fatigue" puis un second coup de klaxon et un véhicule noir s'arrête juste devant moi.
Moi: Tchuipps ! Tu ne vois pas que c'est le trottoir ?
Inconnu: Bonjour ! Belle demoiselle
Moi: Tchuipps !
Je fais le tour du véhicule et je poursuis mes pas. Quand j'entends...
Inconnu: Je vous dépose quelque part ?
Moi: Non, merci. Je suis déjà arrivée
Il insiste mais je maintiens ma position face à l'offre.
J'arrive enfin, il n'est que 7h mais la pharmacie est déjà pleine donc j'attends d'être servi. Je m'assois. La porte s'ouvre et un bel homme, propre, classe, en fait ! Tout le tralala des hommes d'affaires là, entre dans la pharmacie. À première vue, il cherche quelqu'un du regard.
Bamm ! Nos regards se croisent mais je baisse rapidement mes yeux.
Il se dirige vers moi mais je fais l'indifférente, la meuf qui n'a pas le temps. J'étais aussi assommée par la migraine oh !
Inconnu: Re-bonjour ! Belle demoiselle
Moi: Donc c'était vous ?
Inconnu: Je me prénomme Erich
Moi: Vous savez faire la différence entre trottoir et chaussée ?
Erich: Bien-sûr ! Veuillez pardonner mon déroutement mais quand je vous ai vu, il me fallait de le faire.
Moi: Dans tous les cas, je m'en fou. Si vous m'aurez toucher ça devait être le pire jour de votre vie. Mr. Erich
Après cette conversation énervante, je me lève. C'est à mon tour de faire la commande de médicaments. Pas loin, j'entends...
Erich: Tout ce que la demoiselle prend sera à mon compte.
Moi: Oohoh ! Papa ! Je t'ai dit que je ne pouvais pas payer ?
Erich: Je veux vous alléger, belle demoiselle. Et j'insiste.
Moi: OK
En plus de s'acquitter des frais des médicaments, il les porte jusqu'à sa voiture.
Moi: Mr. Erich où allez vous avec mes affaires ?
Erich: Je veux vous déposez chez vous. S'il vous plait, acceptez sans bouder.
Je le toise d'abord bien hein ! Et finalement je monte dans sa voiture. En le guettant de l'oeil, je vois qu'il est tout souriant. Il me dit...
Erich: Je ne sais toujours pas comment vous vous prénommez, belle demoiselle.
Après quelques mètres de silence, je rétorque...
Moi: Je me prénomme Lia. Bon ! Je descends là, vous pouvez garer.
Il gare, quand je descends il m'attrape le bras avec une telle douceur que j'en ai des frissons et me dit...
Erich: Je vous revois quand ?
Moi: Vous voulez me revoir pourquoi ? C'est le petit service rendu qui vous donne le droit de me toucher ?
Erich: Kiakiakia ! Vous boudez tout le temps ? Je veux vous revoir parce que j'aime votre compagnie.
Moi: Ok ! Débrouillez vous.
Je rentre chez moi avec un petit sourire. Arrivée au salon, je m'assois et repense à ce Erich et je me mets à rire.
Je regarde l'horloge, il est 8h50. Oops ! Je suis en retard pour le rendez vous avec Kellya. J'arrange vite la maison puis je cours à la douche. J'ai fini, je porte un nerveux jeans qui mets mon petit "bodje" et mes pieds arqués en valeurs, un tee-shirt, une talon et une sacoche. Pardon ! Je ne vais pas voir le président de la république oh !
Je sors de la maison, je vois Clément, mon voisin le plus proche et le plus beau.
Moi: Bonjour ! Clément
Clément: Oh ! Bonjour Lia ! Tu vas où toute belle comme ça ?
Moi: Je vais à la rencontre d'une amie au Tivoli là.
Clément: Ah ok ! Que belle oh ! Bon, passe une belle journée.
Moi: Merci, pareillement.
Je poursuis la marche et je vois passer la voiture de ce matin l'autre côté de la route puis quelques seconde après elle se retrouve devant moi.
Moi: Toi, tu me suis hein !?
Erich: Mais nooon ! Je voulais te revoir et tu m'as demander de me débrouiller à te revoir, c'est ce que je fais, je me débrouille. Allez ! Monte on part en balade.
Moi: Non, comme tu peux le voir, je sors.
Erich: S'il te plait...
Moi: Non, on m'attend
Erich: Ok mais laisse moi te déposer.
Je monte, il me demande où je vais je lui dis puis on s'en va. À l'arrivée, il jure qu'il m'attend devant le restau. Je fais pas attention, je descends et j'entre.
Kellya est déjà assise, elle m'attendait. Kellya est mon amie d'enfance, elle est plus grande que moi de 2ans, elle à 22ans.
Kellya: Toi là ! Depuis que je t'attends, depuis 8h30 il est déjà 9h.
Moi: Désolée ooh ! J'ai juste été embêter par un homme ce matin.
Kellya: Qu'est ce qui s'est passé ?
Moi: Aaah ! Laisse le gar s'ennuie chez lui, il cherche quelqu'un avec qui joué.
Kellya: Ok !
On se met à raconter nos choses puis manger. Il est déjà 11h, on s'apprête à partir. On paie l'addition puis on sors.
À l'entrée, la voiture d'Erich. Je suis étonnée, je ne dis rien à Kellya et nous passons. Il descend et m'appelle...
Erich: Lia ! Lia !
Kellya: Lia, on te fait appelle.
Comme je fais la sourde d'oreille, il se met devant nous et je dis...
Moi: Aaaah ! Y'a quoi ?
Erich: Je veux être avec toi s'il te plait.
Moi: Non, je suis présentement avec mon amie. Ça ne se voit pas ?
Erich: Salut ! Amie de Lia, moi c'est Erich. S'il te plait, j'ai envie de t'arracher ta copine pour une courte durée.
Kellya: Salut, moi c'est Kellya. Y'a pas de soucis reste avec elle même pour une longue durée, je prends déjà même le taxi.
Moi: KELLYA !!!
Erich: Merci. Lia ! Vient monter s'il te plait.
Je regarde Kellya, j'ai juste envie de la tuer mais je monte. Il met le contacte et on est parti.
Nous arrivons dans une cité, il me fait savoir que ce sont les siennes, pour moi quoi ? Ça ne m'impressionne pas. On rentre dans l'une des maisons.
Moi: Tu m'emmènes ici pourquoi ?
Erich: Entre seulement Lia
J'entre, il me met tellement à l'aise que j'oublie mon orgueil à la porte. Il me demande d'aller prendre une douche pour manger et j'accepte de le faire. (je ne sais toujours pas ce qui m'a pris d'accepter)
Je sors en serviette et on se met à table. Après dégustation, les dames de ménages débarassent. Il va au salon, je le suis. On se touche et il m'embrasse, me plaque sur le mur, fait passer sa main sur mes cuisses du bas vers le haut. Arrivée en haut, je l'arrête et je sors m'habiller...
