La mal-aimée

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Si vous pensez que des parents ayant eu la fille la plus belle du pays sont heureux et fier, détrompez vous. Viola a reçu le don le plus précieux qu'il soit : le don de la beauté éternelle. Cela rendit sa mère si jalouse qu'elle la maltraitait au plus haut point. Quand je parle de maltraitance, je ne parle pas de geste mais de mots. Sa mère lui répétait tous les jours que c'était une sorcière et qu'elle était la plus laide des enfants qu'elle aurait pu avoir. Viola avait deux frères, des jumeaux, qui était passionnés de clown et en était déguisé tous les jours. Sa mère n'apportait de l'amour qu'à ses frères la laissant se débrouiller seule pour tous dès son plus jeune âge. Son père n'arrangeait pas les choses, il était alcoolique et addict aux jeux et était violant avec sa femme.

Aujourd'hui, était une journée comme les autres. Tous le monde était comme d'habitude et personne n'avait laissé une seconde de son temps à accorder à Viola pour son anniversaire. Sauf sa mère, qui lui a offert un rat mort. Ce jour était pour elle, un rappel effroyable qu'elle n'aurait jamais dû mettre Viola au monde. Viola c'était secrètement fait un petit cupcake pendant la nuit pour essayer d'avoir au moins un jour de joie en ces temps sombre. Elle était dans sa chambre qui était ronde avec des meubles tous autour le la pièce, un papier peint doré usé et un pilier couper à sa moitié trônait au centre. Elle dormait sur un médiocre matelas poser en vrac sur l'un des meubles de sa chambre. Elle mit alors le petit cupcake sur le pilier central, alluma une bougie et la souffla aussi tôt. Elle souriait de son souhait et espérait qu'il se réalisera sous peu. Elle redescendit alors sous les injures de sa mère "Et ! La garce, l'appelait elle ainsi, on meure de faim nous ! Arrête de faire ta p'tite princesse égoïste et viens nous faire à bouffer !" Viola entendais cette sereinade tous les midi, c'était devenu une habitude. Et comme tous les midis, elle répondait "Je suis là maman, j'ai fait cuire des pommes de terre au four" Viola s'attendait à un dîner ordinaire, à une conversation ordinaire où sa mère rappelait à ses frères à quel point ils avaient de la chance de ne pas être comme elle. Mais aujourd'hui, ce fut différents. La mère de Viola affichait un sourire inhabituel et malveillant. C'est ainsi que commença la conversation : "Et bien, p'tite garce, tes grands frères ont enfin éveillé leur pouvoir. Mais, ils sont défectueux, et nous savons d'où vient la cause. Dit-elle d'un air enjoué.
-Je suis heureuse pour mes frères, mais, pourquoi cette joie, mère ? Vous ne devriez pas être quelque peu déçue que leur maîtrise ai des failles ?
-Et bien non. Il est écrit dans le parchemin sacré que la maîtrise des pouvoirs présente des failles lorsqu'il y a une sorcière à proximité. Et nous en avons conclus que la sorcière, hé hé, c'était toi ! Dit la mère de Viola. Il est écrit qu'il faut brûler vive la fautive et que les personnes ayant été touché doivent être présents lors de cet exécution afin qu'ils soient purifier ! Tes frères on installé une coupole rempli d'huile sur le pilier central de ta chambre, il ne manque plus que toi ! Ricana l'affreuse femme.
Viola plongea son regard dans son assiette. Avait elle vraiment quelque chose à se reprocher ? La réponse était évidemment non, mais elle s'est dit que, là haut, elle serait sans doute mieux qu'ici. "Je vais dans ma chambre." Dit elle déterminée. Sa mère fut surprise car elle pensait la voir tomber en larme, mais elle se retenait de faire une réflexion. Après tous, elle allait avoir ce qu'elle voulait. Viola monta les marches lourdement se dissuadant peu à peu que c'était une bonne idée, mais, lorsqu'elle ouvrit la porte et vit la coupole, elle se répéta sans se stopper "je serai mieux là haut, je serai mieux là haut!" Ses frères l'attendait dans sa chambre bien assis sur des chaises pour admirer le spectacle. Viola se mit sur l'huile sans broncher et ses frères enflammèrent la jeune fille avec le sourire jusqu'aux oreilles en jettant une allumette dans l'huile. L'inocente sentais les flamme brûler doucement son corps, et cette sensation était des plus atroces. Les premiers bouts de peau commencèrent à tomber et elle cria les flammes qui brûlait sa peau vive. Elle se mordit les lèvres, pour cause l'atroce souffrance et se senti tomber de fatigue. Elle faillit s'évanouir. Elle était sur le point de quitter ce monde lorsqu'une voix bienveillante l'appela. Elle se leva alors et remarqua vaguement un escalier caché par un rideau violet qu'elle n'avait jamais vu auparavant et compris que la voix venait de là bas.

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