Le long de la vitre de ma chambre des larmes du ciel coulaient. Les ardoises des toits luisaient dans la lumière vespérale. J'ouvris la fenêtre afin de laisser passer un filet d'air frais ainsi que les odeurs pétrichor de la terre. Dans la rue, des passants noirs, obombrés de leurs parapluies difformes, s'entrecroisaient. Pendant plus d'une heure, je restai là, assis sur cette chaise à regarder les passants et l'obscurité. Soudain, j'eu l'envie de jouer un air de saxophone mélancolique. J'ouvris la mallette de velours rouge qui le contenait, le pris dans mes mains, et je soufflai dedans d'un coup fluide et long. Mes doigts se laissaient prendre d'aventures alliciantes avec les notes du saxophone. Alors, un son apaisant, sortit de ma chambre et rebondissait contre les toits parisiens, les passants se faisaient moins nombreux et la lune avait finit par gagner sa place, proche des autres astres visibles durant les nuits de ciel dégagé.
Après quelques instants, la musique était devenue douloureuse, une larme coulait le long de ma joue. Au loin, j'aperçus un homme vêtu d'un chapeau haut de forme qui marchait sur la place du carrousel. Il tenait en sa main droite une canne, j'avais estimé que cette dernière était faite de bois. Puis, il s'arrêta entre la pyramide et le musée du Louvre, il était pétrifié. L'homme souleva légèrement sa tête et me fixa avec insistance. Un coup de vent ferma la fenêtre de ma chambre. J'ai arrêté de jouer, et j'ai regardé par la fenêtre. L'homme n'était plus là.
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Étant ma première histoire, je serais d'avis fort agréable à recevoir vos divers avis dans l'espace commentaire.
