Partie 1 : Le crime

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J'arrivai enfin à la dernière marche des escaliers et j'entrai dans le bâtiment, je me présentai à l'accueil, on écrivit mon nom ainsi que celui du livre que j'avais choisi de lire et on me remit un accessoire à l'effigie de l'auteur ainsi qu'une grille de loto, je les pris et quand j'entra dans la salle je fus tout de suite pétrifié par la beauté des lieux. Le bâtiment se composait principalement d'une grande salle de forme circulaire, aux murs dorés et de lustres qui avaient été gravés dans du cristal et qui pendait au plafond. Au centre de la pièce était disposé une scène, de façon que l'orateur puisse capter l'attention de tous les spectateurs et autour d'elle étaient disposé dix tables rondes. Il y avait aussi des balcons qui étaient accessibles par des escaliers en pierre. Mais je remarquai, qu'un groupe d'individu faisait tache dans ce magnifique tableau, des policiers étaient répartis dans les quatre coins de la pièce, ils étaient sûrement là pour assurer la sécurité du maire qui aurait reçu des menaces de mort semble-t-il, à cause de son projet de réhabilitation du dépôt de locomotive de Longueville en supermarché. Après avoir finis de contempler, l'intérieur de la Rosa Bonheur je partis m'asseoir à ma table, où quatre garçons s'étaient déjà installés. C'est donc ainsi que je fis la connaissance de : "Charles de poule, Gémmina Génie, Ane Gammar et Raoul de Civette" qui étaient tout comme moi passionnés, par le monde des romans policiers. Nous bavardâmes longtemps avant d'être interrompus par l'extinction des lumières de la salle et la mise en marche de celle de la scène pour laisser Monsieur Anisas Modeler commencer son discours : « Ladys and Gentlemans, commença-t-il, je suis très heureux en ce jour d'être avec vous, afin d'inaugurer l'ouverture de la première réunion de lecture des romanciers policiers de Seine-et-Marne et je souhaite vous remercier chaleureusement de votre participation. » Il marquât une pause et les invités applaudirent. Du coin de l'œil, je vis une ombre frôlée, Monsieur An Gammar, avant de s'en aller ni vu ni connu. « Ainsi, reprit-il, pour que vous ne vous ennuyez pas lors de votre lecture, j'ai décidé d'organiser un tournoi de loto. J'espère que cela vous plaira. Je vous souhaite donc une bonne journée.» Sur ce-il partit, sous le tonnerre d'applaudissement de la foule, les lumières de la scène s'éteignirent laissant place au noir le plus complet, mais je crus voir des étincelles apparaître de façon fugace dans un des balcons, je n'eus pas le temps de m'attarder dessus, car un fracas assourdissant, comparable à celui d'un brisement de verre, emplis la pièce, puis ce fut le silence total. Les lumières s'allumèrent et pendant quelques secondes nous restâmes muets à cause du cauchemar qu'on était en train de voir, finalement des cris suraigus jaillirent de part et d'autre de la bouche des invités, horrifiés par ce spectacle macabre. Monsieur Anisas Modeler gisait mort sous le poids d'un lustre qui était tombé du plafond et à ses côtés il y avait Monsieur Laurent Outan son adjoint qui était blessé et avait son costume pailleté légèrement déchiré. Immédiatement, les policiers qui étaient présent, sécurisèrent les lieux et demandèrent à tout le monde de rester là où il se trouvait, car il ne faisait aucun doute que le meurtrier du maire était encore parmi nous.

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