Partie 3 : Le dévoilement du mystère !

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Je me rendis sur la scène en plein milieu des invités et pris le micro entre mes mains : « Ah, Em, fis-je. Tout le monde cessa de parler et se retourna pour me regarder. — Que faites-vous sur la scène Monsieur, m'interpella le lieutenant Paul lys, vous n'avez rien n'à faire ici je vous demanderai donc de regagner votre place. — Veuillez m'excuser, balbutiai-je, j'ai trouvé l'auteur de ce crime. Des murmures emplirent la salle. — Voyons, Monsieur, ce n'est pas le moment de se prendre pour Sherlock Holmes, dit-il d'un ton sarcastique. — Néanmoins, ne pensez-vous pas qu'il faut écouter toutes les propositions qui se montrent à nous, demandai-je. L'inspecteur maugréa avant de répondre : — Dans ce cas parler, nous vous écoutons mon cher « lieutenant ». » Je commençai alors mon récit en leur racontant, l'étincelle que j'avais aperçu et qui m'avait mis la puce à l'oreille, la découverte de la grille de loto auquel figurait un nom et qui m'amena à ma première conclusion. « Ainsi, continuai-je, selon la grille le meurtrier du maire serait Monsieur Ane Gammar, car c'est son nom qui figurait sur la grille de loto que j'ai trouvé par terre. Je montrai la grille de loto à la foule et tous les regards convergèrent vers Monsieur Ane Gammar. Celui-ci se leva de sa chaise et clama son innocence :

C'est faux, cria-t-il à l'attention de la salle, je n'ai pas bougé de la table où j'étais pendant le discours du maire.

Il se tourna vers moi.

Tu étais même là à mes côtés, reprit-il.Je le sais, dis-je, c'est pour cela que quand j'ai vu ton nom, j'ai immédiatement compris que le vrai coupable essayait de se protéger en te faisant porter le chapeau et c'est en utilisant le mouchoir, que j'ai pu vérifier mes dires. Comme vous le savez tous, nous avons chacun un accesoire à l'image de l'auteur du roman qu'on a choisi de lire et on peut retrouver ceux qui ont le même romancier que nous, avec le registre qui est tenus à l'accueil. Donc quand j'ai lu la page répertoriant ceux ayant un mouchoir violet, j'ai pu donc disculper définitivement Monsieur An, parce que son nom n'apparaissait pas, mais seulement ceux de Madame Carla Hassothchi et de Monsieur Laurent Outan. Pour connaître lequel d'entre eux deux étaient le coupable, j'ai eu besoin de l'indice que j'avais trouvé sur le bord du balcon, c'est à dire les paillettes. Il se trouve que Monsieur l'adjoint du maire porte un costume pailleté, mais j'ai dû l'éliminer de ma liste des suspects, parce qu'il a été lui-même été touché par la chute du lustre et je ne crois pas qu'il aurait été assez fou pour courir un tel risque pour se faire disculper. Il ne reste plus que Madame Carla Hassothchi, qui est donc notre coupable...

— Monsieur, avez-vous une preuve tangible de ce que vous avancez, me coupa Paul Lys, pouvez-vous nous dire aussi comment aurait-elle pu tuer le maire ? — J'y viens, répondis-je, pour l'assassiner Madame Carla a tout simplement, marqué un point du lustre au marqueur fluorescent, ainsi quand les lumières se sont éteintes, elle avait ce point comme repère, elle n'avait plus qu'à le viser avec son pistolet auquel elle a dû mettre un silencieux, pour qu'on n'entende pas le coup de feu. Mais malgré cela, il subsista un problème, car un coup de feu produit des étincelles et dans le noir c'est le meilleur moyen pour se faire repérer, c'est pour cela qu'elle a mis son mouchoir sur le bout du silencieux pour cacher au maximum les étincelles, ces traces de brûlés qui sont sur le mouchoir en attestent et c'est de cette manière que le lustre tombât sur le maire. Afin de minimiser les chances qu'on la retrouve, Madame Hassothchi a volé la carte de Monsieur Ane Gammar ici présent, pour lui faire porter le chapeau, mais malheureusement pour elle a commise trois erreurs. Premièrement, elle ne s'est pas rendue compte que son mouchoir était tombé, pourtant il contient les traces de poudre du pistolet et ses empreintes digitales. Deuxième erreur, en se positionnant au balcon pour tirer, elle n'a pas fait attention à son sac qui gratta la barre du balcon et perdis donc les paillettes dont lequel il est constitué et finalement, elle a oublié de ramasser le morceau du lustre, était tombé... Je montrai le morceau que j'avais ramassé plus tôt à toute la salle et tous les regards convergèrent sur Madame Carla et Monsieur Ane en profita pour dire : — Mais oui, je me rappelle de cette femme, c'est elle qui m'avait frôlé lors du discours du défunt maire, je ne l'avais pas reconnue à cause du noir, c'est sûrement à ce moment qu'elle m'a volé ma grille. — Quant aux armes du crimes, repris-je, telles que le pistolet, le silencieux et le marqueur fluorescent, ils doivent être encore dans son sac à main. — Ces types sont des menteurs, se défendit Carla, dans mon sac il n'y a rien de plus que ma boîte de maquillage, mon téléphone et du chocolat Meunier que je raffole, rien de plus rien de moins commissaire Paul Lys. — Messieurs, fouillez son sac à main, ordonna le lieutenant. » Carla, recula, essaya de s'enfuir mais elle fût rattrapée par les policiers qui trouvèrent effectivement les armes du crime dans son sac, elle fût embarquée direction le poste de police, où elle avouera avoir tué Monsieur le maire, car il désirait détruire le musée vivant du chemin de fer situé dans l'ancien dépôt de locomotive de Longueville et elle refusait de voir ce bâtiment historique détruit, juste pour aménager un supermarché. De mon côté ce petit épisode me donna une idée pour mon prochain roman.

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⏰ Dernière mise à jour : May 02, 2019 ⏰

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