Chapitre IV

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- Mais vous auriez du me le dire plus tôt!
Sophie était triste, mais surtout en colère, en colère contre Mr Forkle et contre le monde entier. On lui avait donné de faux espoirs. Elle avait cru que si elle découvrait qui étaient ses parents biologiques elle aurait pu s'assortir avec Fitz. Mais non, la vie en à décidé autrement. Il avait fallu que son père biologique soit l'arrière-arrière-arrière- arrière-arrière grand oncle du garçon donc elle était amoureuse. Ce qui voulait dire que Fitz Vacker et Sophie Foster sont en fait de la même famille et qu'ils ne peuvent pas s'Assortir.
- Non Sophie, je n'aurais pas pu, dit Mr Forkle, la sortant de ses pensées.
- Et pourquoi donc ? Vous m'avez donner de faux espoirs ! Lorsque je vous ai hélé pour vous demander de me révéler l'identité de mes parents biologiques, vous auriez pu me tout me dire ! S'ils ne veulent pas que je sache leur identité, vous n'étiez pas obligé de me le révéler, mais peut être juste me dire que ce ne serait pas possible avec Fitz!
Sa voix se brisa sur ces mots.
- Je suis désolé Sophie...
- Oui, vous êtes désolé, mais ça ne changera rien !
Sophie devait se retenir de ne pas utiliser son pouvoir d'instillatrice sur le chef du Cygne Noir. Elle était en larmes. De colère ou de tristesse ? Elle ne savait pas le dire.
- Mais non mon Colibri Lunaire, ce n'est pas ce que tu crois.
On percevait beaucoup d'amour et de tristesse dans ses yeux, mais la télépathe s'en moquait. Forkle continua :
- Sophie, écoute-moi s'il te plaît. Ce n'est pas ce que tu crois...
- Vous, n'avez rien à me dire ! Vous... vous... rho, et puis zut !
Elle claqua la porte et partit en courant se réfugier sous le panacier de Calla. Les mélodies de l'arbre la calmèrent un peu. Sophie ne s'était jamais mise autant en colère, sauf peut être avec sa soeur, Amy pour une histoire de Barbie. Elle resta allongée sur l'herbe fraîche à ruminer et à retourner le problème dans tous les sens, essayant de trouver un indice ou quelque chose qui contredirait ce qu'elle avait découvert. Lorsqu'elle entendit une voix dans sa tête à l'accent si familier qui lui déchira le coeur :
- Il nous faudra du temps Sophie, mais pour l'instant, au revoir...
Et elle se remit à pleurer toutes les larmes qu'elle avait économisées jusque là, mais cette fois de tristesse, elle en était sûre. La phrase que lui avait dite Fitz était tellement horrible et douloureuse pour l'Apparentée de celui-ci. Même si elle ne voulait pas, elle se la remémora :
Il nous faudra du temps Sophie, mais pour l'instant au revoir...
Elle ne savait pas qu'en penser et...
- Foster ? dit quelqu'un à côté d'elle.
- Salut Keefe. dit Sophie sans même lever les yeux.
- Sophie, ça va?
- Oui, ça va super ! lui répondit elle d'un air ironique.
- C'est le Fitzou ? Qu'a dit Mr Forkle à propos de... tu sais ?
Sophie lui répondit en soupirant :
- Comme d'habitude, il a dit que ce n'était pas ce que je pensais. Que veux tu que ce soit d'autre?
- Peut être que si tu l'avais écouté, tu aurais compris certaines choses...
- De toute façon il n'y avait rien à savoir.
- Allons Foster que puis-je faire pour te réconforter ?
- Personne ne pourra jamais me réconforter.
- Allons ! Arrête de désespérer ! Si tu restes renfrognée comme ça, tu n'iras pas bien loin. Allez, viens, on va voire la famille Paillettes !
Elle marmonna dans ses dents en guise de réponse.
- OK, je comprends, il te faut du changement.
Lorsqu'il prononça ces mots, il rougit soudainement. Que comptait-il faire ?
Il se rapprocha doucement de la jeune fille. On aurait dit la même scène qu'avec Fitz, le jour ou le Teléphathe avait failli embrasser Sophie sous le panacier.
Keefe se rapprochait de plus en plus et leurs lèvres se touchèrent. Sophie giffla Keefe. Keefe, rouge de honte de leva et partit en courant.
- Keefe attends !
Il ne s'arrêta pas. Sophie le rejoingit.
- Keefe...Je ne peux pas...
- C'est à cause de Fitz ?
- Oui, je ne peux pas lui faire ça.
- C'est toujours lui et ça le sera toujours. En tout. En amour, en famille et même en amitié il a toujours été meilleur.
Keefe prit une inspiration et dit:
- Je t'aime Sophie, depuis longtemps, mais tu ne l'as jamais remarqué. Tu étais trop occupé par Fitz et par tout le reste. Mais maintenant que je peux avoir une chance, je vais tenter de la saisir.
Il l'embrassa à nouveau mais cette fois, la Télépathe se laissa faire.
Tout à coup, des hennissements déchirants retentirent dans la nuit, des hennissement de frayeur.
Keefe et Sophie eurent la même réaction : se lever précipitamment et courir vers l'enclos des Alicornes.
Lorsqu'ils y arrivèrent, ils découvrirent un spectacle atroce :
Silveny, paralysée au sol, ensanglée. Greyfell, lui aussi ensanglanté, essayait de récupérer Luna et Félix qui étaient entremelés dans des filets.

LaGaranceBouquineuse

Et si Gardiens Des Cités Perdues ce passait chez les Humains ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant