Amour contraire. (En cours.)

Chapitre 4.

Je suis arrivée à l'hôpital, mon père m'attendait à l'accueil.

"Papa: Ta mère est là bas.

Moi: Qu'est ce qu'elle a ?

Papa: Elle a... Elle te le dira d'elle même. (Nous sommes entrés dans la chambre.)

Moi: Maman ?! (Elle est toute blanche.)

Maman: Ma puce...

Moi: Tu es malade de quoi ?

Maman: Ne t'inquiètes pas je ferais de mon mieux...

Moi: Tu as quoi ?!

Maman: Chérie... J'ai une tumeur maligne...

Moi: Hein ?

Maman: J'ai un cancer. (Mes yeux se sont remplis de larmes, j'ai enlacé ma mère. Je l'entends pleurer.)

Moi: Tu vas rester avec nous, hein ?

Maman: Je dois aller voir un médecin qui n'est pas en France...

Moi: C'est grave ce que tu as ?

Maman: C'est rien...

Moi: Ne me mens pas...

Maman: C'est... Ça pourrait être mortelle.

Moi: Tu vas mourir ?!

Maman: Je resterais en vie pour vous.

Moi: Je t'aime maman..."

Ma mère partira... Je ne peux pas vivre sans elle. Le lendemain, je n'avais pas la force de me lever. La semaine passe. Samedi matin... Je me suis préparée, je dois attendre Ari au parc. Il a 10 minutes de retard. 20 minutes. Il est enfin là !

"Moi: T'es en retard...

Ari: J'avais des choses à faire et t'es pas la priorité. (Je l'ai regardé sans rien dire. Depuis le départ de ma mère, je n'exprime plus aucunes émotions.)

Moi: Je te suis.

Ari: C'est par là. (J'ai l'impression qu'un nuage de pluie est au dessus de ma tête.) T'étais pas là toute la semaine, la chance.

Moi: Non...

Ari: Bah une semaine sans cours, le rêve !

Moi: J'aurais préféré venir.

Ari: Pourquoi ?

Moi: Parce que...

Ari: Bah parle.

Moi: Je peux pas...

Ari: C'est grave ?

Moi: C'est par rapport à ma mère...

Ari: Toutes mes condoléances.

Moi: Quoi ? Mais elle est pas morte andouille !

Ari: La manière dont tu l'as dit aussi...

Moi: Ah désolée...

Ari: C'est là. Passe. (Sa maison est très belle.) On monte en haut.

Moi: OK.

Ari: T'as ramené tes affaires ?

Moi: Heureusement !

Ari: Je te laisse travailler alors.

Moi: Et toi ?

Ari: J'ai eu une semaine de cours alors ça suffit ! (Je lui ai sourit...)

Moi: Tu vas m'aider.