Chapitre 9

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J'arrive à l'entreprise et je me dirige directement vers le bureau de Mike. Je frappe à la porte, il répond d'entrer et c'est ce que je fais. Dès qu'il me voit il sourit.

M : coucou ma belle, comment ça s'est passé ? elle va bien ? elle sait où est ton frère ?

E : elle va très bien, elle a aucune séquelle et oui il est chez ma tante. Je voulais savoir si tu pouvais m'accompagner. J'ai peur que quand il me voit il réagit mal.

M : je pense que je peux bien m'accorder quelque jour de congé, une semaine c'est bien. Tiens tu viens avec moi on va prendre des vacances. Tu pourras emmener ton frère et ta mère.

E : euh je ne pense pas que ce soit une bonne idée. On ne peut pas s'absenter autant de temps et ma mère ne peut peut-être pas sortir pour le moment.

M : ne t'inquiète pas c'est moi le patron donc je décide qu'on part en vacances. On verra pour ta mère pour le moment allons chercher ton frère.

E : bon d'accord tu as gagné allons-y.

M : en même temps je gère une entreprise, je me dois d'être convainquant.

E : pas faux.

On sort de son bureau, il met sa main au creux de mes reins jusqu'à l'ascenseur devant tout le monde. Une fois dans l'ascenseur, il remarque ma gêne dû à son geste. Il s'excusa d'avoir été trop tactile avec moi. Ce qui me gêne le plus c'est qu'il le fasse devant tout le monde de l'entreprise, ils peuvent me juger et c'est ce qui me fais peur.

E : excuse-moi mais ce n'est pas contre toi. J'ai juste peur qu'on me juge parce que je suis proche de toi et que je suis ton employé.

M : franchement tu n'as pas te préoccuper du jugement des autres, tu dois t'occuper plus de ta mère, de ton frère et bien sûr de moi. Les autres tu t'en fiches.

E : je vais essayer mais je ne te garantis rien. Par contre, tu es un grand garçon donc tu peux t'occuper de toi tout seul.

M : non il me manque une femme pour s'occuper de moi.

E : qui te dis que c'est moi cette femme ?

M : tu es une fille géniale, tu n'es pas comme toute les autres, tu ne t'intéresse pas à mon argent. Justement tu refuses tout ce qui viens de moi.

E : je ne sais pas quoi dire.

M : pas besoin j'attendrai que tu sois prête à me dire des choses mignonnes.

E : aller on y va sinon tu vas dire des conneries.

M : mais pas du tout, je suis intelligent et je ne dis que des choses intelligentes.

E : faut croire que non mon cher !

Il me regarde choquer que je lui tienne tête. Je lui fais mon plus beau sourire quand le ding de l'ascenseur nous dit qu'on est au sous-sol. Je sors la première suivie de près de mon patron. Je sens son regard sur moi mais plus particulièrement sur mes fesses.

E : tu aimes ce que tu vois ? Dis-je en me retournant.

M : hein, euh tu disais quoi ?

E : je demandais si tu aimais ce que tu vois. Où est ta voiture ?

M : suis-moi elle est dans le fond du parking.

E : tu n'as pas répondu à mon autre question.

M : oui j'aime ce que tu vois tu es une femme magnifique Erika.

Je me mets à rougir, je ne m'y attendais pas du tout.

E : merci.

On arrive devant une très belle voiture (voir multimédia).

E : wouah ! Elle est trop belle. Je peux la conduire ? S'il te plait ! Dis-je en le suppliant et en faisant mes yeux de chien battu.

M : tu rêves c'est mon bébé et personne à part moi la conduit.

E : même pas une seule fois ?

M : non jamais !

E : tu es injuste. Jamais je ne pourrais conduire une voiture comme ça et toi qui a l'argent tu ne me laisse même pas la conduire.

M : peut-être un autre jour. Pas aujourd'hui, on est pressé et je veux d'abord voir comment tu conduis avant de te la prêter.

E : ouii.

Je fais la danse de la victoire sous ses yeux. Un moment je croise son regard et explose de rire suivie de près par le sien. Qu'est-ce qu'il a un beau rire en plus il a de très belle dents et une mâchoire. Faut vraiment que j'arrête de baver devant lui. Je regarde avec insistance ses lèvres quand j'entends un bruit. Je lève les yeux vers ceux de Mike quand je le vois déglutir. Je rougis intensément.

M : ne me regarde pas comme ça. Si tu savais comment ça me donne envie de t'embrasser.

Je rougis encore plus. Moi aussi j'ai envie de sentir ses lèvres sur les miennes, de sentir ses mains sur mon corps tout en le caressant. J'en ai des frissons rien que d'y penser. STOP faut que j'arrête de penser à ça.

M : j'adore quand tu rougis comme ça.

Il pose ses mains sur mes hanches tout en les caressant doucement ce qui me fait frissonner. Il le sent vu son sourire en coin.

M : j'adore aussi quand je vois l'effet que je te fais mais bon là on est pressé donc on y va ma belle.

Il m'ouvre la portière et je monte dedans. C'est parti, faut vraiment que j'arrête de divaguer des fois.

M : ça va ? Tu as l'air ailleurs. Dit-il une fois qu'il soit monté dans la voiture.

E : euh oui oui mais je t'avouerai que tu m'intimides et que tu me fais ressentir des sensations que je n'ai jamais connu avant toi. J'ai peur de ce que je ressens.

Je rougis directement d'avoir osé dire ce que je ressentais à voix haute.

M : Erika, moi aussi ça me fait peur, j'ai connu des femmes dans ma vie mais aucune d'elles m'a fait ressentir ce que toi seule réussi à le faire. Je serais maladroit et je sais qu'un moment ou l'autre je craquerai et je t'embrasserai c'est une promesse. Or, pour le moment, tu n'es pas prête, je le vois dans tes yeux, tu as peur et je comprends. Bon tu prêtes ? on y va.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il a déjà démarré. C'est parti !

La fille aux cheveux d'orWhere stories live. Discover now