ton cœur de glace {Fanfic MHA}

Chap.9 : Pire Que Tout

Ça fait deux jours depuis que Dabi ne m'adresse plus la parole et que Shoto m'as dit que ce baiser n'avait aucune importance.
J'ai l'impression que plus rien n'as de sens depuis ce jour, comme si ce qui faisait fonctionner mon cerveau était le fait que peut-être il pouvais avoir des sentiments pour moi...
Ça fait aussi 2 semaines que je n'ai plus de nouvelles de mes parents, après ce cambriolage raté ils ont disparu de mon champ de vision.
À la fois ça me rassure mais à la fois ça m'inquiète...
J'ai peur de ce qu'ils préparent...
Pas besoin de dire que je ne parle plus à Shoto depuis ce "rateau" dans le couloir.... Et le pire c'est qu'on dirait qu'il s'en fou...
Est-ce que j'avais réellement une importance à ses yeux ?
En bref, si on récapitule.
Mes parents ont disparu de la circulation.
Dabi m'ignore.
Shoto s'en fou de moi.
Et la seule personne qui me reste est une bombe qui hurle tout le temps...
Géniale.
Je reste dans mon coin à l'école en regardant les autres élèves marcher, à me demander comment est leur vie, si ils dont heureux et n'ont aucun problème...
Quand viens la sonnerie je traine des pieds jusqu'en classe et m'assois à ma place.
Je ne prête attention à rien sauf à un moment pendant l'appel.

-Todoroki Shoto.

Aucune réponse.
Je tourne la tête vers son banc et me rend compte qu'il est vide...
Pourquoi est-il absent...?
Il n'a jamais raté un jour d'école...
Aizawa Sensei fini l'appel et commence son cour, je reste bloqué à fixer le banc vide en cherchant une raison à son absence...
Pendant la pause je vais à la cafétéria et m'assois seule,
Je lui envoie plusieurs messages qui restent sans réponse...
Un porc-épic blond s'assoit face à moi avec son air enragé habituel et me regarde fixement, comme si il tentait de lire mes pensées.

-oy balafre qu'est-ce que t'as ?

-rien...

-tch. Tu t'inquiète pour double face ?

-tu trouve pas ça bizarre qu'il ne soit pas là ?

-j'en sais rien, et je m'en fou.

-je me demande vraiment pourquoi tu es mon meilleur ami....

-oy commence pas !

Je rit doucement et baisse les yeux sur mon plateau, je pose les yeux sur mon bol de riz et verse ma sauce soja sur tout le côté gauche faisant une moitié blanche et une moitié brune.
Pourquoi je suis amoureuse de lui...
Et pourquoi ce sentiment est si... Bizarre...
Je me pensais importante pour lui...
Mais je m'étais trompé...
Il se moquait de ce baiser...
Du fait que je ne lui parle plus...
Pourquoi tout ça me fait autant souffrir...
Je repousse mon plateau et me lève avant de quitter le réfectoire, j'ai besoin d'air...

Je quitte l'école en courant,
Je me fiche des problèmes que je vais avoir car j'ai sécher, j'ai besoin de me vider l'esprit.
Je vais jusqu'au studio de danse et me change dans les vestiaires.
Je branche mon téléphone au baffle et me met à danser, je danse jusqu'à en perdre haleine.
J'ai envie de hurler, de crier jusqu'à en perdre ma voix.
Pourquoi j'existe...
Pourquoi je détruit tout ce que je touche...

-qu'est-ce que tu fais ici ?

Je sursaute et m'arrête d'un coup sec, cette voix...
Je me retourne et vois mon professeur principal dzns l'encadrement, un air dur sur le visage.

-Ai-Aizawa sensei...

-quitter l'école avant la fin des cours, yu pense vraiment que ça allais passer inaperçu ?

-je... Je suis désolée... J'avais besoin... De respirer... Loin de Yuei...

-je pensais que tu étais passé outre les regards des autres.

-c'est pas ça...

Je baisse la tête et sens les larmes me monter en me souvenant de ce qui me fait mal...
Il s'approche de moi et pose une main sur mon épaule.
Je relève la tête et le regarde mon œil empli de larmes, lui, a un regard réconfortant et rassurant.

-dit moi.

-je... Pourquoi?

-je suis ton professeur principal, le bien être de mes élèves est ma priorité.

Je lache un long soupire et déballe tout.
Le Cambriolage raté de mes parents,
Mes sentiments pour Shoto,
Le fait qu'il m'as vu,
Qu'il me n'en ai pas voulu,
Le baiser,
Le fait que ça ne lui fasse rien,
Mes inquiètude face à son absence...
Je dit tout dans des sanglots tandis qu'il m'écoute sans rien dire jusqu'à ce que je finisse.
Il me regarde fixement avant de me serrer dans ses bras et de soupirer.

-tu as vraiment besoin d'aide Kagoru.

-comment ça...?

-tu aurais du en parler au directeur de ce Cambriolage, et tu aurais du dire a Todoroki que ce baiser t'avais fait quelque chose. Tu ne peu pas tout subir sans rien faire, tu as besoin d'aide.

Je le serre doucement...
Ce câlin...
Semblait tellement... Paternel...
Il finit par partir en me disant de ne plus sécher et de lui dire si j'ai d'autres problèmes.
Je retourne me changer et rentre chez moi, l'esprit libre de tout ses tourment.
J'ai eu l'impression pendant cet instant que Aizawa sensei s'était comporté en père avec moi... C'était vraiment agréable...
Je n'ai toujours aucune réponse de Shoto, mais je suppose qu'il va bien et va revenir bientôt.
Dès que je le verrais, je lui dirai la vérité sur mes sentiments.
J'arrive devant chez moi,
J'ouvre doucement la porte et découvre la maison plongé dans le noir...
J'avais pourtant laissé les rideaux ouvert... Je ferme la porte et allume la lumière, en arrivant dans le salon je sursaute et manque d'hurler...
Je suis tellement choquée que mon sac tombe au sol...
Là...
Au milieu du salon...
Il y a mes parents...
Avec à genoux devant eux...
Shoto...
Il est ligoté, bâillonner et blessé à la tête...
Le regard de mes parents est dur, très dur.

-je n'arrive pas à croire que tu soit à Yuei.

-maman... Je.... Qu'est-ce que vous...

-ta mère et moi avont enlevé le fils de endeavor pour avoir une rançon, et quel ne fut pas notre surprise quand nous découvrons que notre fille lui envoie des messages pour savoir pourquoi il n'est pas à l'école !

-papa... Pourquoi vous...

-on avait confiance en toi Lya !!!! Tu étais notre espoir !!! Après ta sœur c'est toi qui nous déçois ?! Ta mère et moi sommes déçu.

-pitié laissez le partir...

-non. Maintenant va dans ta chambre.

-laissez le s'en aller !!!!

-VA DANS TA CHAMBRE AVANT QUE TA MÈRE T'Y OBLIGE AVEC SON ALTER !!!!

Je monte dans ma chambre en pleurant et m'enferme.
Je reste à pleurer jusqu'à la nuit tombée et les entends sortir de la maison.
Je vais à la fenêtre et vois mon père jetter Shoto dans une camionnette puis les vois partir...
Ils vont sûrement le tuer...
Je reste pétrifiée à cette idée...
Non je ne peu pas...
Je ne peu pas les laisser faire...
Je prend mon téléphone et appel la première personne qui me viens à l'esprit.

"allo ?"

-rendez-vous dans 20 minutes à l'hôpital. Viens vite. C'est urgent.

Le raccroche et partvers l'hôpital,
C'est décidé.
Je vais sauver Shoto.