La guerre des clans

Chapitre 1

LES CHRONIQUES DE PAT
LA GUERRE DES CLANS
Chapitre 1:

- Solange : J’ai peur Fred ! Je crois qu’on n’a pas été aussi discret qu’il fallait.
Fred : Que veux-tu dire par-là ?

- Solange : Quelqu’un sait pour nous. J’ai comme l’impression qu’on m’a suivi.

- Fred : T’as une idée de qui ça pourrait être ?

- Solange : Non hélas.

- Fred : Tu te fais certainement des films chérie. Il ne nous reste que quelques jours à tenir et nous pourrons nous évader du Kawanda.

- Solange : (soupir) Je t’aime tellement au point que je ne sais plus où j’en suis.

- Fred : La manière dont je t’aime devrait être interdite par la loi.

- Solange : Dois-je jubiler qu’il n’existe pas de lois au Kawanda ?

Les deux amoureux se saisirent les mains, se rapprochèrent et s’enlacèrent pour un long câlin chaleureux. Ils se serrèrent aussi fort que l’on crut à des adieux. Ils étaient loin de la cité, cet endroit représentait le nid de leur idylle, une aventure interdite, une histoire qui engendrerait tant de conséquences si elle arrivait à se savoir. Leur résolution était claire, ils étaient prêts à fuir la ville ne serait-ce que pour vivre en toute sécurité leur passion. Un Tank et une Kant, une liaison dangereuse et tout aussi improbable, le Tigre du Nord et l’Ours du Sud, les ennemis jurés du Kawanda, la ville d’effroi sans loi.

- Solange : Faut que je te dise quelque chose.

- Fred : Tu me fais peur

- Solange : Je crois que je suis enceinte

- Fred : C’est une bonne nouvelle ma princesse. Je serai papa

- Solange : Oui on sera parents, on a désormais autant de motifs pour quitter cette cité.

Ils s’embrassèrent tendrement comme pour célébrer la nouvelle, la pénombre de la nuit camouflait la présence des deux êtres, les lucioles illuminaient l’espace servant de veilleuse, un bruit brusque et décadent encombra soudainement la planque des deux amoureux, un silence plat s’installa sur les lieux interrompu par les bruits de pas qui s’éloignèrent à grandes enjambées. Fred et Solange se fixèrent dans une brève œillade, l’amour se lisait dans leur regard, mais c’était l’heure des adieux, aussi douloureux fussent-ils. Les larmes s’échappèrent de ses pupilles, le cœur serré pleurant ce départ imprévu, le sang avait bientôt couvert tout le plancher, le corps se laissant choir dans cette marre sanglante et vermeille

- Ne nous quitte pas s’il te plait. On a besoin de toi

- Je…je t’ai..t’aime princesse. Ne l’oublie ja.ja…jamais

- (Tremblotante) Je le sais idiot. Tais-toi, tu vas t’en sortir.

- Prends soin de..de notre enfant.

(Les larmes aux yeux)Fred, s’il te plait ne nous laisse pas.

- …

- Fred Fred Fred, tu m’entends ?

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2265190617037837&id=2149283705295196