Mercredi 17 Novembre. Journée pluvieuse et sombre.L'électricité s'était éteinte dans les environs de quinzeheures. Mais les radios dans les voitures étaient encorefonctionnelles, et le pire était à craindre. Des hommes, des femmeset des enfants ne devenaient que chaire putride sans vie, qui sedélectaient de viande fraîche. Ne sommes dans la plus grande villedu Michigan, Détroit. Dehors la panique était a son paroxysme, telune fourmilière en train de brûler les gens courraient dans tousles sens, ils se cognaient, tombaient et repartaient de plus belle.Dans le grand musée de la ville on accueillait les rescapés et leurdonnait des rations de survit apporté par des militaires. De ce quej'en avait compris les personnes dehors devenaient fous ets'attaquaient à eux en les déchiquetant et les mangeant tel descannibales. J'étais agent d'accueil pour les visite guidée maisj'avais également mon diplôme d'historienne et jamais auparavant onavait eu ce genre d'attaque.
Le nombres de personne ne faisait qu'accroire, lespersonnes pleuraient leurs parents perdu, devenus monstre. Lesmilitaires fermèrent les portes et les grillages lorsque qu'onentrevue ces affreuses bestioles. Les chaînes grinçaient, les mortss'agglutinaient sur les volets en ferraille, les lumièresgrésillaient. Il y avait des centaines de blessés, il y avait desmédecins pour faire les premiers soin mais malheureusement cela nefaisait pas tout. Une enfant, elle ne devait pas avoir plus de dixans, elle succombait. Tout le monde était dans un grand silence depeine, on entendait que les cannibales taper partout autour de nousespérant que la bâtisse cède. Elle rendit son dernier souffle devie, sa dernière expiration. La seconde d'après ? Elle seréveilla , d'un seul coup. Certains souriaient sans se soucier de ceque cela pouvait insinuer, ils pensaient que Dieu lui avait donnéune seconde chance, jugé trop jeune pour mourir. Mais c'est alorsqu'elle se mit a courir en direction d'un militaire, elle lui sautadessus et lui arracha le cœur de ses propres mains. Ce fut denouveau la panique dans le musée, on savait a présent tous ce quiallait se passer, si on ne tuait pas ces deux la ce serait alors lafin des personnes présentes ici.
Les deux monstres courraient dans tous les sens pourattraper le plus de personne possible, la petite population partaitse cacher dans tous les recoins possibles de placard à poubelle enpassant pas les vitrines exposante. Je voyais tout ça, un paysage sitriste pour un monde d'égoïste. Rapidement les monstres étaientplus nombreux que nous. Je savais que dans le bureau de mon patron ily avait un neuf millimètre, après tout maintenant la priorité estde survivre. J'y allais discrètement, j'avais vite compris que trucsétaient sensible aux bruits. Il me restait un tournant puis c'étaitau bout du couloir mais avant d'arriver a celui ci, la lumières'éteignit.
Merde ! Plus de courant.
J'allumais la lumière de mon téléphone heureusementil était chargé pratiquement entièrement. J'arrivais devant lebureau, mais un rôdeur était la. Je détachais ma ceinture etm'approchait dans le plus grands des silences, il était dos a moi etmangeait les entrailles d'un gamin. J'étais juste derrière lui,j'avançais toujours très lentement et ni une ni deux j'entouraissa gorge de ma ceinture et croisait les deux bouts en croix, jetirais le plus fort possible, jusqu'à ce que sa tête se détache deson corps. Il était toujours en train de claquer ses dents et meregardais de ses yeux voilés. J'attrapais le balai placé dans lecoin et enfonça le manche de celui ci dans le crâne, le sangm'avait éclaboussé et je puais le mort, comment ne pas vouloirvomir avec tout ça ? Mais bon après tout, tout le monde saitque pour tuer un zombie il faut lui exploser le crâne on est passtupide on a tous au moins vu un épisode de The Walking Dead non ?J'approchais le bureau et entrais dedans, je soufflais un bon coup etferma la porte derrière moi, je me précipitais vers le tiroir maiscomme on pouvait s'y attendre il était fermé a clef.
Évidement ce foutu tiroir est fermé... Ah la saleté !
Je regardais autour de moi et bien sur ça aurait ététrop beau qu'il y ait quelque chose pour m'aider. Je cherchais dansla pièce et trouvait un coupe papier mais avant de pourvoir fairequoi que ce soit j'entendis du bruit dans le couloir, discrètementje me mis sous le bureau toujours armée de ma petite lame aveclaquelle je ne ferais sûrement pas assez de dégât pour tuer quoique ce soit. Les pas se rapprochaient dangereusement et la portes'ouvrit pour se refermer quelques secondes après. Ma respirationétait saccadé mais pas encore bruyante, j'avais les moins moitesmais ma détermination était intacte, je ne voulais pas mourir.J'entendais quelqu'un fouiller dans les papiers, c'était doncimpossible que ce soit un rôdeur. Il était maintenant devant lebureau, devant moi. C'était un militaire, il avait un pantaloncamouflage, mais qu'importe, maintenant c'était chacun pour sa pommeet c'était hors de question que je laisse passer ma chance d'êtrearmé. Je positionnais ma lame derrière son tendon d'Achille et jesentis tout son corps se crisper.
Si tu tente quoi que ce soit mon pote, je te bousille le tendon et tu ne pourras plus marcher, tu serviras d'appât aux rôdeurs. Est ce que c'est clair ?
Il secouait la tête de haut en bas, je sentais qu'ilétait apeuré, il ne devait pas être militaire depuis longtemps.
Ok, Ok, on se détent, écoute je vais rien tenté de mauvais, je m'appelle Winston c'était sensé être ma première mission, s'il vous plaît je cherche juste un endroit pour échapper à ce que vous appelez les rôdeurs. Est ce qu'on peut discuter calmement ?
Je me relevais mais je pointais désormais mon petitcouteau sur sa gorge, il était plus grand que moi et bien pluslarge, il aurait pû me réduire en bouillit facilement mais il nel'a pas fait. Je reste méfiante mais c'est déjà une preuve deconfiance. Je le regarde de haut en bas, il m'a l'air sincère, jegarde la lame pas loin de moi sans pour autant la ranger.
Bien Winston, dépose ton arme sur le bureau.
Il lève les mains comme s'il se rendait et sort sonpistolet et le pose sur le bureau toujours avec une main levé.
Je suis pas stupide, donne moi ton couteau.
Comme je m'y attendais il sortit son couteau de chasseet me le donna, je posais ma petite lame maintenant ridicule face àce dernier modèle, un vrai petit bijou.
Bien Winston, moi c'est Lory, on est dans le même quand n'est ce pas ? Tu vas pas essayer de me berner le bleu ?
Ravie de te connaître Lory, écoute je sais pas comment tu connais tout ça, mais non effectivement je ne vais pas te mettre le couteau dans le dos.
Mon père était militaire, enfin bon on est pas là pour se raconter nos vies, moi je compte pas rester là avec ces saletés de rôdeurs. Dans ce bureau il y a un neuf millimètre. C'est simple je vais l'ouvrir, récupérer ce foutu flingue sans que tu tente quoi que ce soit,si tu reste sage je te rendrais le tiens et on se cassera d'ici en vie. On a un deal ?
Il était méfiant, ce qui tombait sous le sens. Onl'était tous les deux. Il regardait ma main tendu et fini parl'accepter.
On a un deal.
Tout seul on arrive à rien et on était tous les deuxconscient de cela. Le monde extérieur n'était plus comme avant,plus aussi sage, c'était maintenant l'enfer sur terre.
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A Winter Night
HorrorHier guide de musée et historienne, aujourd'hui survivante de la première attaque des rôdeurs. Lory n'était rien d'autre qu'une simple employé du grand musée de sa ville. Mais un jour alors que la pluie tombait et les nuages voyageait, quelque chose...