Je les vois, les oiseaux
Ils se cachent au fond
Là, ici, près des roseaux
Ils s'aiment dans ce soupir, long.
Je le vois, ils esquivent
Les pierres et railleries
Ils sont forts et survivent
Aux coups : destin de la vie
Je les vois, ils pleurent ;
Pauvres petits animaux !
Mais je sais que leur malheur
S'envolera et emportera les sanglots