Renaissance

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La beauté de ton être me subjugue,

Elle pénètre mon âme enjouée,

Elle m'envahie de béatitude,

Figée dans cette ivresse inavouée,

Je t'admire comme le crépuscule,

Mon palpitant, tout entier, dévoué.


Mon regard glisse sur tes cheveux bruns

Où ruisselle la pluie d'or, fine, tombant

De l'immense étendue de cobalt, sereins,

Me rappelant les longues et jeunes branches

Des magnifiques érables du jardin

Submergé des rires de mon enfance.


Se baignant dans les lagons bleus

D'où jaillit les éclats heureux

Et pétillant de ton esprit,

Telle une constellation, brille.


Mes yeux, ensuite, se faufilent dans

Ta barbe qui court naïvement,

Épaisse, sur le doux velours beige,

Tels des pétales de muguets.


Ton visage candide et harmonieux,

Enivre l'esthétique de mes sens,

La stature de ton torse athlétique,

Ravissant la plupart des jeunes filles,

Ta voix calme et suave est comme le chant,

Des hirondelles, dans les près, joyeuses.


Pourtant tu déplais à certaines femmes,

Qui te voient comme une personne rustre,

Et le temps embrasse, déjà ton grand front,

Où s'inscrit les premiers plis, épars,

Ainsi les années vont couler sur toi,

Comme sur les jolies roses, de la veille.


Tes pétales vont tomber avec tes jours gais,

Tes couleurs vont changer avec les saisons, mais

Ta personnalité restera magnifique

Et ta bonté et ta gentillesse sont divines.


Comme l'herbe verte parée de ses diamants

Dans les premières lumières de l'aube, rayonnants

S'amusant des milliers de nuances des sublimes

Tulipes, que les mignonnes abeilles butinent.

Sentiments et PaysageWhere stories live. Discover now