Chap 46 « oui »

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La villa est magnifique, on a 5 chambres, une pour chaque couples et une pour les enfants, des grandes salles de bain, une grande cuisine etc... mais surtout une grande piscine sur la terrasse.

On s'installe très vite, on va coucher les enfants qui sont vraiment très fatigués, puis on va tous se poser sur la terrasse pour observer le coucher de soleil, vu sur la mer.

Oli vient me prendre dans ces bras tout en continuant à observer le spectacle.

Les jours passent et nous passons les meilleurs vacances de notre vie, on part la journée dans notre grosse voiture aménagée, le soir on rentre a la villa et de temps en temps on va s'assoir sur la plage pour regarder le coucher de soleil avec un peu d'alcool.

Les enfants s'amusent à fond.

Ça fait maintenant 2 semaines que nous sommes là, le soleil commence a se coucher encore une fois, et Oli me propose qu'on passe la soirée rien qu'à deux.

On laisse donc Ethan aux autres, Nathan saute dessus évidemment.

On commence a se promener main dans la main jusqu'à ce qu'on arrive sur la plage.

On s'assoit sur le sable, je m'assois devant lui pour pouvoir m'appuyer sur mon fabuleux copain.

On regarde le coucher de soleil dans le silence le plus complet.

Il finit par m'embrasser, me porter et.... courir vers la mer.

Moi : en m'agrippant a lui, oh non Oli fait pas ça noooon
Oli : je suis venu rien que pour ça !

Je m'agrippe de plus en plus à lui, puis, quand l'eau lui arrive jusqu'aux genoux, il essaie de me jeter dans l'eau mais je le tiens tellement fort qu'il n'y parvient pas.

Moi : voilà, t'as perdu, résultat t'as mouillé tes jambes et moi rien du tout.
Oli : ah non hors de question que je perde, par contre on peut être égalité ...
Moi : je te rappelle que t'arrive pas à me mettre dans l'eau, en approchant doucement mes lèvres des siennes
Oli : oh non joue pas à ça Anna, on est seul sur la plage je risque de ne pas résister...
Moi : parce que tu crois que mon but était que tu résistes ?
Oli : et merde.

Oli m'embrasse fougueusement et commence a avancer doucement dans la mer sans même que je m'en rende compte.

D'un coup me voila plongée totalement dans l'eau, je le rêve donc, l'eau m'arrive jusqu'au bas du ventre.

Je regarde Oli, en prenant l'air outrée.

Oli : ah bah oui chou, j'avais bien l'impression que je devais te refroidir...

Il me regarde d'un air fier de lui.

Moi : en m'approchant doucement, tu sais très bien que tu peux me réchauffer treeeeees très vite ...

Je pose mes bras autour de son cou, il me regarde en se mordant la lèvre, il est plein de désir, il a très bien compris ou je voulais en venir... mais il se trompe, alors que son regard ne lâche pas mes lèvres, je l'éclabousse d'un coup.

Oli : ah ouais t'es comme ça ?
Moi : oops... fallait que je te refroidisse.

Il change alors de regard sur ces mots, et me saute dessus.

Moi qui pensait jouer à l'eau comme des gamins, je me débat, le coule, l'éclabousse. Oli fait pareil mais en gardant une proximité avec mon corps qui n'est pas habituelle dans ce genre de jeu.

Je comprends alors que je ne l'ai pas refroidi du tout, et j'en suis bien contente.

Je saute alors dans ses bras, enlace mes jambes autour de son corps et mes bras autour de son cou.

Il pose alors une main sur mes fesses pour me maintenir, enfin ça c'est ce qu'il dit, et l'autre dans mon dos.

Je me laisse alors porter par mon doux Oli et pose les mains sur ces joues avant de l'embrasser.

Il commence a me rendre mon baisé et l'accentue amoureusement en sortant de l'eau et toujours en me portant.

Une fois dans le sable je redescend, remet mes mains derrière son cou et lui les poses sur mes hanches.

On se regarde longuement dans les yeux, amoureusement, sans ne rien dire. Oli finit par couper le silence.

Oli : Anna, je voulais t'emmener au resto mais vu l'état de nos fringues je pense qu'on va oublier, dit il en rigolant.
Moi : fait pas comme ci c'était de ma faute hein
Oli : oh que non, c'est bien de la mienne mais t'es irrésistible...

Je suis étonnée qu'il n'ai pas prit la perche que je lui ai tendu pour me tacler comme il le fait d'habitude.

Oli : ... et tu me rend vraiment heureux Anna. Je m'en rend compte quand je te regarde dans les yeux, quand j'entends ton rire et quand je regarde notre mini nous.
Moi : Oli je...
Oli : hop hop hop c'est moi qui parle.
Moi : je t'aime abrutis
Oli : justement... j'en venais aux faits, Anna, je t'aime du plus profond de mon coeur, je t'aime comme jamais je n'ai aimé auparavant, t'es ma plus belle fierté, quand je te regarde je me demande comment j'ai fait pour t'avoir, pour avoir cette chance.

Je suis émue par ses mots je pose alors ma tête sur son torse pour pas qu'il ne le voit et je l'écoute attentivement.

Oli : quand on n'était plus ensemble, cette petite période, j'étais tellement mal, j'avais plus aucune raison de vivre et je ne pensais qu'à toi, j'ai alors découvert que la vie ne valait pas la peine d'être vécu sans toi et depuis je vie dans la peur de te perdre parce que je ne suis pas assez bien pour toi, parce que dans le passé j'ai pas réussi à être à la hauteur... et là je sens que c'était pas la meilleure chose à dire alors j'abrège et j'arrête de tourner autour du pot... Anna, il laisse alors une pose, soupir, et reprend d'un coup, épouse moi.
Moi : je m'écarte de son torse pour le regarder dans les yeux, j'y vois l'inquiétude. Quoi ?
Oli : je ... je veux t'avoir officiellement rien que pour moi, pour le meilleur et pour le pire te prouver que sans toi je ne suis rien et que je te rendrais heureuse de la meilleure façon possible.
Moi : oui
Oli : quoi ?
Moi : je veux t'épouser, depuis le jour où je t'ai rencontré.

J'ai la larme à l'œil, je lui souris, émue et heureuse, puis il me prend dans ses bras, ému à son tour.

Olivio, mon pilier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant