Chapitre 8

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La bête dans mon caleçon n'a pas tardé à se lever, je me suis réveillée brusquement, j'ai courru et je me suis enfermée dans ma salle de bain. Je crois qu'elle l'a senti. Je crois qu'elle l'a fait exprès. Je soupirait. Et je me faisais couler un bain. Franchement je n'en avais rien à foutre d'arriver en retard ou pas. Je faisais mousser mon bain puis j'entrais dedans. Je venais de me rendre compte que je n'avais pas fermé la porte quand je vis Alice débouler dans la salle de bain. Elle commença à se déshabiller, je tirais le rideau de la baignoire. Je sais qu'elle veut me tenter. Elle entra dans la douche et j'entendis l'eau couler. Merde, elle se douche vraiment la ? Je prenais ma serviette et je la mettais au tour de ma taille. Je tirais le rideau, sortais de la baignoire et mettais ma main droite devant mon visage et je me dirigeait vers ma chambre à grandes enjambées. Je m'habillais avant qu'Alice sort de la salle de bain et descendais à la cuisine. Je n'avais pas envie d'aller en cours, j'avais envie de rester avec Alice pour toujours. Je versais du lait dans un bol et y vidais les derniers corn flakes restant dans le sachet. Je m'asseyais autour de l'îlot central. Alice descendit les escaliers. Elle est venue s'asseoir à côté de moi. Les traits de son visage rayonnaient de joie.

-Babe, qu'est ce qui te rend aussi heureuse ?

-Ho, rien j'ai compris quelques chose et j'ai pris une résolution.

-Je t'écoute.

-Et bien, j'ai compris que c'est pas parceque tu ne m'aimais pas où que tu ne me trouvais pas attirante que tu ne couchais pas avec moi. Car si tu ne me trouvais pas attirante ce qui est entre tes jambes ne ce serait pas levé aussi facilement ce matin. Puis, j'ai décidé de ne plus te forcer la main en ce qu'il s'agit de sexe, j'ai bien compris que tu n'étais pas prêt.

À peine avait elle finit sa phrase que je l'embrassais passionnément. Elle me rendait mon baiser. Elle se mettait à califourchon sur moi. À chaque baisé on se quittait à bout de souffle.

-A-Attends

Réussi t-elle à articuler en décollant ses lèvres des miennes.

-Qu'est ce qu'il y a ?

Dis-je en déposant de tendre baisés sur son coup. Elle gémissait en mordant sa lèvre inférieur.

-Hum, j'aimerais faire quelques chose avant d'abandonner complètement l'idée de ne coucher avec toi que quand tu seras prêt.

-C'est d'accord.

Elle m'emmena jusqu'à la chambre d'amis situer au rez de chaussée puis, elle me banda les yeux. (NDA: Ça se barre en 50 nuances de grey) Elle m'enleva ma veste puis, ma cravate et pour finir ma chemise. Elle me fit me coucher sur le lit et se mit à califourchon sur moi. J'étais à deux doigts d'être en érection. Elle m'embrassa langoureusement. Elle me fit un baisé sur le torse puis, elle m'en fit d'autres en descendant de plus en plus. Quand elle arriva en dessous de mon nombril, j'étais en érection.

-Alice, lève toi

Lui lachais-je sèchement. Elle ne m'écoutais pas. Elle glissa sa main dans mon pantalon puis, mon caleçon puis, pris mon engin en main.

-Arrête Alice!

M'exclamais-je en me levant. Je courrais à nouveau vers la salle de bain. Je m'emfermais et commençais des mouvements de vas et viens en pensant à Alice. Ho bordel que c'était bon. Je sortais de la salle de bain et retournait dans la chambre d'amis. Alice me regardait d'un air désolé. Je m'habillais et me dirigeait vers elle. Je relevait sa tête et l'embrassais tendrement.

-Babe, je t'en veux pas. T'inquiète. Puis, je t'informe qu'il est huit heures.

-Hein ? Pardon ?

-Fallait t'y attendre avec la parodie de cinquante nuances de grey que tu as voulu faire. Dis je en riant.

-Bon, faut quand même qu'on y aille pour que je vois à quelle heure je pourrais m'en aller.

-Bon, et bien allons y babe.

Nous sommes sortis de la chambre puis de ma maison. Puis, nous sommes entrés dans ma voiture. Nous sommes allés à la gare puis chez le glacier d'à coter. Joaquime et Aaron y était. Joaquime me fit signe de les rejoindre. Alice et moi sommes allés les rejoindre et nous nous sommes installés.

-Je vous présente ma petite amie, Alice.

-Bonjour, Alice moi c'est Aaron je te trouve très jolie.

-Bonjour, moi c'est Joaquime et je te trouve également très jolie.

Dit Joaquime en lui faisant un baise main.

-Enchantée, Joaquime et Aaron.

Nous avons discutés pendant des heures jusqu'à ce que le train d'Alice n'arrive.

-Je reviens les gars.

-Pas de problèmes on t'attends.

J'accompagnais Alice jusqu'à son train. Elle allait partir sans me dire au revoir. Je la retenais par l'avant bras avant de lui faire un câlin. Je lui dis six suçon dans le coup. Avant de l'embrasser langoureusement. Je mordais sa lèvre inférieure. On se quittait à bout de souffle. Elle était surprise. Je n'ai pas l'habitude de faire ce genre d'extravagance. Surtout en publique. Je lui fis un dernier câlin.

-Je t'aime Alice.

Elle rougissait. Je mettais mon pouce sur son menton et je relevait sa tête.

-Pour une fois que c'est toi qui rougit et pas moi babe.

Elle ricana. Je lui tenais la main, je ne voulais pas la lâcher, je ne voulais pas qu'elle parte.

-Bébé, il faut que je parte. Mon train va partir désolée.

Dit-elle de sa voix la plus douce.

-Mmmh, j'ai pas envie que tu parte.

Dis je sur un ton enfantin. Elle m'embrassa tendrement.

-Je viendrais te voir ce week-end t'inquiète.

Elle monta dans son train et parti. Je retournais chez le glacié et je me rasseyait.

-Ta copine est vraiment super belle et en plus elle est intelligente t'as hyper bien choisis.

-Merci. Il est passé ou Aaron ?

-Il est allé en cours. Pourquoi, je t'ennuie ?

Dit-il d'une voix douce avec un sourire en coin.

-Oh, non, au contraire.

-Dis moi, tu viens ce soir ?

-Qu'est ce qu'il y a ce soir ?

-La cérémonie d'ouverture du virginity game.

-Ah.

Lachais-je en levant les yeux en l'air.

-Je sais que tu n'aime pas ça mais j'aimerais beaucoup que tu viennes. Car c'est fatigant de ne parler qu'au joueur ou au garçons qui veulent que je les choisissent comme pion. J'ai besoin de pouvoir discuter avec un ami.

-Bon, puisque tu insiste j'y serais.

-Ta copine avait l'air gêné quand elle est arrivée, qu'est ce qu'elle avait ?

-C'est une longue histoire.

Dis-je en soupirant.

-J'ai tout mon temps.

Dit il en nous commandant des milshakes au chocolat.

-Et bien, on s'aime à la folie et sa fait deux ans qu'elle me demande de lui "offrir" ma virginité. Moi, j'ai comme un blocage, je peux pas lui donner. Hier elle est venue chez moi à l'improviste. Elle a essayé de me tenter toute la soirée. Puis, ce matin elle s'est mise à califourchon sur moi. Je te laisse deviner ce qui s'est passé. Quand s'est arrivé je me suis précipité dans ma salle de bain. Ensuite on a pris un petit déjeuner. Elle m'a annoncer qu'elle ne comptais plus me faire des avances en ce qu'il s'agit de sexe en échange d'un faveur. Elle m'a fait un remake de cinquante nuances de grey.

Je lui expliquais tout en détail.

-Eh bien, dis donc. Sache que j'aurais déja craqué. Mais je te comprends parfaitement. J'étais comme toi avant.

The Virginity GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant