Le jour où j'ai dû recommencer ma vie

Partie 1

Je commence à ouvrir mes yeux et quitte le monde obscure où j'étais jusqu'à présent enfermé. Il fait noir, alors je cherche des deux côtés du lit pour savoir si il n'y aurait pas une lampe. Quand je l'ai trouvé, je l'alluma. Je commence à apercevoir mon lit et un mur juste devant moi. La luminosité soudaine me donne une migraine mais je suis sure que ça va passer. Je tourne la tête à gauche puis à droite pour avoir une vue d'ensemble. La chambre où je me trouve est simple, avec très peu de décoration. Je me lève, ma migraine disparut et je me sens revivre comment si un tornade remplit de vie venait de me submerger en quelques secondes. Je remarque que ma tenue était une simple robe d'hôpital. Voulant me changer, je parcoure la pièce du regard mais ne vis ni vêtement, ni un endroit potentielle pour les ranger. Je me résigne à me contenter de la tenue que j'ai.

Voulant sortir, je parcoure les mètres qui sépare mon lit de la porte comme si ils sont mes tout premiers pas. Dès que j'ouvre à demie la porte, le silence fut brisé. Les paroles de dizaines de personnes étaient rentrer dans ma chambre et l'encombraient maintenant de font en comble. Ouvrant grand la porte, j'aperçus une infirmière courir juste devant moi. Un grand couloir s'est ouvert à moi et je mis engouffre.

A ma gauche je se trouve des portes et un bureau d'accueil. Sur celui-ci était marqué en gros « Bienvenu à l'hôpital Jean-Paul Marqué ». Je fus tout de suite troubler. Je me trouve donc dans un hôpital ? Mais pourquoi ? J'essaye alors de me souvenir mais je n'y arrive pas. 

Je réessayerais plus tard, me dis-je. 

Quelques personnes étaient en train de travailler à l'accueil pendant que d'autres attendent leurs tours assis sur des chaises. A ma gauche s'étend le couloir avec encore plus de porte. Une infirmière, avec de magnifique cheveux blond blé attaché en une queue de cheval et une dame discutent ensemble mais quand l'infirmière me vus, elle quitte la dame et commence à venir vers moi.

Je ne sais pas pourquoi elle vient vers moi et je commence à avoir des doutes. L'infirmière avance de plus en plus rapidement vers moi et à un regard interrogateur mais surtout plein de compaction. Elle m'intrigue beaucoup.

« -Bonjours, me dit-elle en me tendant sa main. Je suis l'infirmière Jordi.

- Bonjours, dis-je en serrant sa main. Je suis... »

En prononçant la phrase, je me suis soudain aperçut que je ne savais même pas comment je m'appelais. Je ne m'en souvient plus !

«- Je ne sais pas...

- Ce n'ait pas grave. »

Comment peut-elle dire ça ? Je me rappelle plus de qui je suis, c'est grave ! Je commence à paniquer, mes émotions se mélangent et je n'arrive plus à me contrôler. L'infirmière, qui a dut apercevoir un changement chez moi me demande si tout va bien. Je ne lui répond pas. Je veux me souvenir ! Je le veux !

Je me concentre et une fois que je suis prête, je pars à la recherche de mes souvenirs. Je cherche dans mon cerveau, un souvenir, une image, n'importe quoi qui est une petite importance. Ça ne donne rien, je n'aie RIEN. Plus je cherche, plus la migraine que j'ai eu en me réveillant revient et s'intensifie. Je cherche, cherche et je commence à avoir l'impression de quitter mon corps tout en sentant que ma tête me fait horriblement mal. Jordi, l'infirmière, commence à s'inquiéter et à répéter « Mlle, est-ce que vous allez bien ? ».

J'essaye tend bien que mal à hocher la tête. C'est alors que mes muscles me lâchent et je tombe part terre, je m'effondre. Je peux encore entendre l'infirmière demander de l'aide quand le noir m'engloutit et m'emporte loin, très loin encore une fois.

Je me réveille dans la même pièce que la dernière fois. Rien n'a bougé, comme si rien ne s'était passé. Mon terrible mal de tête s'est volatilisé, il a complètement disparut. Quand je me suis bien réveillée, je voulus aller vers la porte mais celle-ci s'ouvrit entre temps. Une jeune dame entre dans ma chambre. Elle est habillée d'une blouse blanche comme neige et ses cheveux blond blé sont attachés en une queue de cheval qui lui arrive aux épaules.