Le printemps jeta l'ancre,
Dans un univers embelli,
Là où sifflent les colibris,
Là où l'âme perdue s'amarre.Le printemps d'une larme de joie,
Fit croître la plume du magnolia,
Parfumant la céleste étoile alpha,
Qui subjugue les coeurs d'émois.La belle saison méprisant les haillons,
De l'hiver endormi pour bien longtemps,
Fit chanter son sourire sous les rayons,
Du vielle astre effaçant le givre d'antan.Les perles printanières réveillèrent,
D'un doux baiser la faune et la flore,
Ces dernières s'égayèrent dès l'aurore,
Sous la symphonie des rivières.Pas à pas silencieusement j'avance,
Tout en peignant avec des mots,
La beauté de la nature en effervescence,
Je dessine de mon iris ce qui est beau.Je divulgue d'un rouge vermeil,
Les secrets des jardins en éveils,
Lettres après lettres sur le papier froissé,
Je sculpte les rimes d'un printemps achevé.