Le 20 mai -"Je suis toujours aussi fiévreux,malade et accablé . La gaieté dont au départ j'étais rempli Ave totalement disparu ainsi que l'espoir de guérir . Le peu de fois que j'arrivais à dormir je dormais très mal . Matin comme ma douleur me tira de mon sommeil il fallait que je me lève . Comme mon âme souffrante acceptait en fin de m'obéir il fallait encore convaincre mon lourd corps asthénique et endolori;que ce matin j'avais enfin réussi à bouger . Puis, après cet exploit qui me paraissait impossible à réaliser;je me dirigeai péniblement vers ma grande fenêtre blanche , afin de découvrir le paysage envers lequel aujourd'hui j'avais perdu le goût de sa beauté que j'aimais tant. Celui-ci ne m'était plus familier je le découvrirai triste , sombre et froid;autrefois le ciel était bleu et sublime alors que la il était caché par de gros nuages gris;l'herbe , les arbres , pourtant si verts avait pris une teinte pâle est tellement terne. Je trouvais que ce paysage qui était à la fois affreux et inquiétant me ressemblait beaucoup . Et soudainement je ressentis de la nervosité de la peur;j'avais l'impression d'étouffer mes jambes tremblèrent et je m'effondrai par terre un gros boum se fit entendre dans ma maison ce qui me rappela à quel point j'étais seul car le bruit résonna longtemps dans ma maison amplie de désespoir . Et je me mis à me poser des questions pourtant évidentes mais dont j'ignorais les réponses point et si tout cela n'était qu'une illusion ? Étais-je devenu fou ? Que m'arrivait t-il ? Étais-je en train de mourir ?Ou suis je déjà mort? Mais, bon sang! Que de préoccupation stupides!Que cette solitude me pèse! mais malheureusement je n'ose pas demander de l'aide ni à ma famille ni à mes amis car j'ai peur de ce qu'il pourraient penser ou dire à mon sujet , est-ce aussi parce-que je ne ressens pas le besoin?"
