Who am I ?

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Je me lève avec entrain. Cela fait maintenant un mois que je suis sortie de cet hôpital silencieux et blanc comme neige. J'habite dans une grande maison près d'un lac en compagnie d'une adolescente nommée Lucie. J'ai retrouvé cette jument crème... Le seul être dont je me souviens.

Le ciel est un peu couvert et le pré est relativement calme. Je m'approche de celui-ci en observant les chevaux qui sont à l'intérieur. Un de ces beaux animaux m'apperçoit et arrive vers moi au petit trot. Voilà que je caresse son museau blanc et j'en déduis que c'est Aida. J'ai réussi à mémoriser à peu près tout les chevaux du champ, c'est déjà pas mal pour un début vu qu'ils sont cinq. J'observe un court instant les alentours, un paysage magnifique avec peu de maisons et de bruits en clair, un endroit qui a tout pour plaire, et me faufile avec difficultés entre les fils qui me sépare de ma jument. Elle hénie et piaffe, impatiente. Je la regarde avec tendresse...

Et hop ! Je me suis retrouvée sur son dos, elle s'est allongée d'elle-même et m'a bien fais comprendre de venir sur son dos. C'est assez amusant, enfin tant qu'on est au pas. D'ailleurs, le sien est assez assuré. Au bout d'une dizaine de minutes, une voix se fait entendre : quelqu'un a crié et ça vient tout droit de la maison. Je descend avec précipitation et cours vers la porte du pré, Aida a ma suite. Une fois arrivée là-bas, une brune me saute dessus.

<< Allyson, putain, je t'ai cherché partout ! Pars plus comme ça bordel ! >> Me crie la fille paniquée.

<< Pardon Lucie...>> Je m'excuse brievement. << J'avais besoin de sortir surtout que je m'ennuyais.>> Dis-je en enchaînant.

Elle me cria quelque chose du type "on aurait pu faire du shopping si tu m'avais attendu", je sais pas exactement car mon attention s'était de nouveau portée sur la jument. Je regardais dans la prunelle dans ses yeux.. Bleus comme des saphirs, juste magnifique en clair. Elle secoua la tête et partit vers les autres omnivores. Et moi je me fis emportée par mademoiselle Lucie qui bavardait encore.

*****

Après s'être changer, Lucie m'emmena vers des magasins. Sur le chemin de la voiture, je vois une compétition de dressage et j'oblige ma colocataire à s'arrêter. Je descend et me précipite dans la foule jusqu'au premier rang. Une jeune femme avec un cheval gris clair était en train d'effectuer un cercle au trot. Ils sont gracieux et semblent fusionner. C'est juste d'une beauté éclatante. Ils finissent en saluant et partent de la piste. Je pousse quelques personnes pour sortir de la foule et suit la fille. Je la regarde descendre et attacher son cheval puis je m'approche.

<<C'était magnifique !>> Je m'exclame.

Je la regarde droit dans les yeux, plein d'admiration. La demoiselle semble gênée d'être applaudit par une totale inconnue. On commence à parler de sujets divers. J'ai appris qu'elle s'appelle Ophélie et que son cheval, un fjord âgé de 12 ans, s'appelle Lucky. Au bout de plusieurs minutes, Lucie débarque paniquée, encore. Elle salue la brune rapidement et m'entraîne à contre-coeur. Heureusement, je pourrais toujours parler à Ophélie par SMS. Ma colocataire et moi nous asseyons dans la voiture en silence. Elle démarre la voiture en direction du centre commercial. Après cinq minutes de trajet, la blonde prend la parole.

<< Tu devrais arrêter de courir et disparaître partout, Allyson...>> Commence-t-elle calmement en ralentissant devant un feu rouge. << Et au fait, ne va plus sur le dos d'Aida, ou un autre cheval, quand personne est là. C'est dangereux.>> Conclue-t-elle en repartant une fois le feu passé au vert.

Je ne réponds rien : je préfère ne pas répliquer pour ne pas l'énerver. Si j'ouvre la bouche, elle me défonce. Très clairement. Peu importe mes arguments. 

Plus tard, elle arrête le véhicule sur un des inombrables parkings près du centre commercial. Nous descendons et nous dirigeons vers celui-ci.. Je sens que mon amie est un peu à cran, alors je la suis un peu à contre-coeur. Nous entrons dans une galerie immense, on en voit même pas la fin ; les magasins et les restaurants coulent à flot. Ça sent le neuf et la nourriture. Deux odeurs pourtant différentes, qui se mélangent et s'assoçient très bien. Lucie va dans un magasin Cache-Cache pour commencer, et bien sûr, je la suis.

*****

Nous sortons du centre commercial, après deux heures et demi, chargées de sacs rempli de vêtements. Ma coloc a retrouvé sa gaiété et nous discutons vivement de tout et de rien en nous dirigeant vers la bagnole. Soudain je me prends le torse de quelqu'un, en l'occurence un homme, et il me rattrape de justesse. Je relève mon visage vers lui afin de lui gueuler dessus. Oh-my-GOD ! This dude is hella hot ! Ce n'est pas vraiment un homme âgé, sans doute aux alentours des 17/18 ans. Il est d'une beauté... Ce jeune homme me souria vivement.

<< Oh, euh... Excuse-.. Excusez-moi.>> Réussis-je à articuler en me redressant, perdant mes moyens devant ce dieu vivant.

Lucie ne m'a pas attendu, forcément. Elle sait comment me foutre dans la merde. On parle un peu et je finis par me sauver avec comme cadeau, son numéro. Je me précipite vers la voiture de mon amie, j'ouvre le coffre, range les sacs rapidement et m'assois du côté passager. Ma débilos de coloc me regarde avec un grand sourire en coin... Youpi, elle va s'imaginer des films avec un mec que je connais même pas. C'est vrai qu'il est beau mais est-ce qu'il est sympa ? On verra bien...