Part 1

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23 avril 2019, Londres, midi quarante, la police est contactée pour un cambriolage où un crime a eu lieu par une jeune femme, Alice Brandon, l'épouse de la victime. La police se rend immédiatement sur le lieu du crime, leur domicile qui est composé d'un salon, d'une petite cuisine ainsi qu'à l'étage une chambre et une salle de bain, rue Wentworth Street.

La victime est un dénommé Will Brandon, employé dans un bar, âgé de 38 ans. Le carreau de la porte vitrée, menant du salon à l'arrière du jardin, est brisé et la pièce est totalement saccagée ce qui fait penser à un cambriolage qui aurait mal tourné, un couteau se trouve près du corps de la victime.

En revenant au commissariat, l'enquêtrice Miss McGowan, une vielle femme portant toujours un sac à main en peau de crocodile et des gants en dentelle blanche, se propose pour se charger de l'affaire, elle établit donc la liste des suspects suivis de leur antécédent : Alice Brandon, une jeune femme blonde, la première personne ayant vu le corps, elle rentrait des courses, le ticket de caisse en est la preuve ; Oscar Rhys, un homme âgé de 36 ans, il est souvent vu rôdant dans le voisinage et il a déjà été condamné pour vol avec effraction ; William Jones, un employé du bar où travaillait la victime, âgé de 41 ans, un homme blond aux cheveux longs, ils s'étaient querellés à cause de sa voiture stationnée devant la porte du garage de la victime, il est arrivé à l'aéroport de Londres à 11h le jour du crime, l'agression a eu lieu juste après son retour ; Jack Kyle, un homme châtain âgé de 46 ans, le patron du bar voulant licencier la victime mais qui attendait une raison valable pour pouvoir le faire, il a toujours été jaloux de lui car il s'est marié à Alice Brandon dont il était amoureux.

L'enquêtrice McGowan convoque alors les différents suspects afin de les interroger :        « - So, what do you have to say for your defense ? Demande-t-elle à Alice Brandon.        - You're crazy ! He was my husband, I could never have done such a thing to him ! » répond la jeune femme.

Elle demande la même chose à Oscar Rhys qui lui répond : « I didn't do anything ! Every time something happens, it comes back to me ! » 

Elle demande la même chose à William Jones qui lui répond : « - I'm so tired, I have left the airport at 11:00 a.m, anyway, it looks like a burglary... »

Elle demande la même chose à Jack Kyle qui lui répond : « - I was working at the bar at the time of the crime, it's not me, there are witnesses. »

Après avoir obtenu leur déposition, l'enquêtrice repart en direction du domicile des Brandon. Elle envoie tout d'abord le corps à un médecin légiste afin d'en obtenir un rapport d'autopsie détaillé et découvre les preuves qu'elle a pour l'instant : le ticket de caisse prouvant l'alibi d'Alice Brandon et l'arme du crime.

Elle analyse tout d'abord le lieu du crime alors elle monte à l'étage afin de chercher des indices, des preuves.

Dans la salle de bain rosâtre, tout semble normal et dans la chambre, composée d'un grand lit qui n'est pas fait et d'un petit bureau où y est posé des ciseaux rouges pour gaucher, aux couleurs neutres, tout semble normal également, elle redescend donc les escaliers robustes, ne constatant rien de grandement utile comme preuve. Dans le salon aux murs verts pommes, où une corbeille y est renversée, plein de cartons et de papiers en sortent, sûrement pour allumer la cheminée qui est sur la droite du canapé rouge collé au mur du fond, sur lequel se trouve un cheveu blond appartenant à Alice, mais rien d'anormal puisqu'elle habite ici.

 Dans le salon aux murs verts pommes, où une corbeille y est renversée, plein de cartons et de papiers en sortent, sûrement pour allumer la cheminée qui est sur la droite du canapé rouge collé au mur du fond, sur lequel se trouve un cheveu blond a...

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En se déplaçant, fixant le parquet craquant en bois de chêne, elle s'approche de l'endroit où a été retrouvé le corps, devant la porte vitrée au carreau brisé, entouré sur le plan plus haut, quelque chose lui semble louche alors elle essaye de reconstituer la scène du crime. Les éclats de verres sont éparpillés vers l'intérieur ce qui prouve donc que le carreau a été brisé de l'extérieur, le cambrioleur l'aurait cassé afin de pénétrer dans le salon. Cependant, les éclats étaient placés sur le corps de la victime ainsi que sur la corbeille renversée, ce qui veut dire que la vitre a été brisée, et sûrement la pièce saccagée, après le meurtre, la théorie du cambriolage devient alors improbable. Elle en conclut : « - The criminal tried to make it look like a burglary, but the glass shards prove otherwise. »

En réfléchissant, elle peut potentiellement éliminer un suspect : Oscar Rhys, il a déjà été condamné pour vol et aurait donc aucun intérêt à maquiller la scène, et l'aurait sûrement mieux fait. Elle retourne au commissariat pour rédiger son rapport auprès du commissaire afin de mettre au courant de l'avancée de l'enquête, et avant qu'elle reparte, il lui demande de mieux analyser l'arme du crime car cela peut être très utile. 

Meurtre à LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant