Eighty.

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Copyright jangwoo © 2014

~Mardi 12 août 2014, Philadelphia International Airport, 21h23~

PDV de Kelly Payne

Zayn serrait ma main dans la sienne parmi toute cette foule de journalistes qui quémandait des réponses.

Huit gardes du corps essayaient de se frayer un passage pour nous permettre de passer mais c'était difficile car il y'avait vraiment beaucoup de monde : des fans, des journalistes, des passagers et la sécurité...

L'air frais de Philadelphie me fit du bien parmi toute cette agitation. Le ciel de la ville était clairsemé de nuages et un bleu presque océanique se dessinait au dessus de nos têtes.

Arrivés devant le grand van qui nous attendait, les gardes du corps empoignèrent nos valises et les déposèrent dans le coffre. Liam attrapa les clés que lui tendait Nick, le garde du corps et ouvrit sa portière.

Zayn m'ouvrit la portière et je me laissa tomber sur la banquette arrière, en diagonale de mon meilleur ami Harry qui pianotait sur son clavier d'Iphone.

À travers la vitre, je pus voir Lena, Niall et Louis monter leur valise dans le second van.

Automatiquement, je m'attachai, faisant comme Harry, devant et Zayn derrière.

《Tout le monde est attaché ? Fit Liam en nous regardant dans le rétroviseur. Kelly, Zayn, Harry ?

-Oui, répondîmes nous en choeur.》

Le van démarra, conduit par Liam alors que je laissa ma tête rouler sur l'épaule de Zayn.

Mes yeux me piquaient, ils étaient sablonneux et j'allais surement m'endormir avant la fin du trajet jusqu'à l'hôtel.

L'odeur mentholée de Zayn me rendait toute chose, j'étais incapable de penser en l'ayant sous le nez.

《Fatiguée mon ange ? Susurra Zayn contre moi.

-Oui, murmurai-je paresseusement.》

Il embrassa l'endroit sous mon oreille et passa sa main dans mon dos, m'incitant à poser ma tête sur ses genoux.

À présent, sa main passait alternativement dans mes cheveux surement un peu ébouriffés. Son autre main caressait doucement la ligne de mon dos. Son toucher me faisait frissonner de la pointe des pieds jusqu'à la racine de mes cheveux.

Bien que j'avais fermé les yeux, je voyais toujours les flashs des appareils photos qui nous mitraillaient. Comme nous étions à un feu rouge, je sentais les mains des journalistes taper contre les vitres et le bruit qu'ils faisaient en cognant leur appareil photo à la vitre teintée.

Je détestais quand ils faisaient ça : c'était irrespectueux et cela me mettait mal à l'aise. J'avais voulu relever la tête pour voir s'ils étaient encore là mais Zayn m'en empêcha :

《Shh, dors mon coeur, tu es fatiguée, me dit il doucement.》

Je ne savais pas si l'hôtel était encore loin mais je n'avais qu'une envie : dormir.

****

Je me sentais vivement soulevée et des flashs m'aveuglaient à moitié. Plusieurs gens se poussaient mais je reconnaissais les voix graves des gardes du corps qui leur demandait de dégager le passage.

《On est bientôt arrivé dans notre chambre, m'informa Zayn. Tu peux dormir tranquilement, je serai à tes cotés demain.》

Son parfum m'enveloppait et la dernière image que j'ai eu avant de sombrer dans un profond sommeil fut la grande porte en bois de notre chambre.

Right now {réecriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant