vague de néant.

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- je t'avais dit qu'on y arriverait, dit le plus grand de taille

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- je t'avais dit qu'on y arriverait, dit le plus grand de taille.

- oui, tu avais raison taehyung. je suis désolé, répondit hoseok.

un moment de silence.

- je peux te dire quelque chose? s'élança taehyung.

pour simple réponse, le plus vieux hocha simplement de la tête, l'invitant à continuer.

ce qu'il ne s'attendait pas, c'était que le noiraud prenne ses mains dans les siennes, entrelaçant leurs doigts.

bizarrement, c'était comme si les deux dernières pièces d'un puzzle se rassemblaient.

laissant un léger soupire - qui était censé être inaudible -, tae commença.

- je sais que c'est peut-être pas le bon moment, ou que tu ne ressens pas les mêmes choses pour moi... le plus grand s'arrêta en voyant le regard d'hoseok jeté sur lui.

- eh, tu sais quoi, juste oublie ce que je viens de dire d'accord? il fit après un instant, enlevant ses mains de celles de son "ami".

mais avant qu'il ne puisse faire ce qu'il anticipait, le plus petit de taille reprit ses mains de nouveau avant de continuer;

- non, dis-moi.

- c'est stupide..

- je suis sûr que non, alors tae' dis-moi. insista-t-il.

comme pour reprendre du courage, taehyung reprit une grande bouffée d'air.

- alors promets que quoi que je dis, notre relation restera la même et que tu ne me couperas pas dans mon récit.

- je te le promets.

- d'accord.. alors, hoseok, je vais pas passé par quatre chemins. je t'aime, et ça depuis que je t'ai vu. tu peux appeler cet amour que j'ai pour toi le coup de foudre, même si ça sonne énormément cliché. t'es même peut-être pas gay, voire homophobe, mais là j'en ai plus rien à faire. depuis que je te connais, j'ai jamais réussi à te sortir de ma tête. et crois-moi, j'ai essayé tant bien que mal. ton sourire en forme de cœur, tes fossettes, et tes yeux qui brillent de joie à chaque fois que tu me parles. ta vision me hante la nuit, tu te rends compte hoseok? d'à quel point je t'aime? d'à quel point je pourrais te donner le monde? taehyung reprit sa respiration, alors s'il te plaît. dis-moi que toi aussi tu m'aimes.

il n'eut le temps de réfléchir or de parler que hoseok s'était jeté dans ses bras, les larmes aux yeux malgré qu'une s'était déjà échoué sur sa joue. il le serrait comme si sa vie en dépendait, quoique il n'avait pas vraiment tort: hoseok était sa vie.

il lui faisait une totale confiance, et de plus, l'aimait d'une façon immodéré.

- t-taehyung! moi aussi, il se décala pour le regarder dans les yeux, putain, moi aussi je t'aime.

enfin, séparant les derniers centimètres restants, taehyung brisa la distance en posant ses lèvres sur celles de hoseok, d'une manière douce et remplie de sentiments: le roux était pour lui une poupée de porcelaine et un seul mouvement brusque pouvait le démolir.

les mains sur sa fine taille, le plus grand insérait sa dominance, bien qu'il était le plus jeune.

- chaton, tu peux pas savoir comment je suis heureux en ce moment, ajouta taehyung.

tout ce qu'il voulait faire maintenant, c'était de faire un ravage de l'être pur et innocent qu'était jung hoseok. il voulait l'aimer de tout son cœur et plus encore, lui amener les étoiles.

si longtemps qu'il attendait, qu'hoseok soit sien.

et son rêve se réalisait enfin, encerclant de ses bras protecteurs le corps fin de son petit-ami. celui-ci qui avait maintenant le visage pivoine suite au surnom affectif.

puis, c'était la première fois qu'ils sortaient dehors. mains dans la mains. constatant les dégâts de ces six mois.

l'environnement qu'ils avaient toujours connu leur était maintenant étranger, plus rien n'était resté.

l'épicerie où hoseok se rendait quand il n'avait pas le temps de prendre un petit-déjeuner avant les cours, détruite.

le parc où taehyung prenait la plupart de ses photos, détruit.

il ne restait plus rien.

le sol était toujours humide, mais le ciel était bleu.

bordel, ça faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas vu le ciel.

- taehyung?

- hoseok?

- je t'aime.

☆ 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐨𝐩𝐢𝐞 ☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant