Chapitre 5 : Une rencontre spéciale

17 1 0
                                    

Comme d'habitude j'entame la discussion puisque sinon elle ne dit pas un mot:

Moi: Alors, tant a pensé quoi de ce discours ?
Miss dark: Que veux-tu que je pense d'un sermon fait par un éberlue pareil !
Moi: Ouais, t'as pas tort. N'empêche, ça te fais pas peur cette mission toi ?
Miss dark: Non, je trouve ça même existant tu vois.
Moi: Excitant ? Explique-moi ce qu'il y a d'existant à jouer aux policiers-voleurs avec des gens qui n'ont rien demandé !
Miss dark: Oh ça va détend toi tache brune ! De toute façon on n'a pas vraiment le choix, on fait ce qu'on nous dit et puis c'est tout !
Moi: Alors là, c'est la meilleure ! Toi ? Obéir aux règles ? C'est nouveau ça, d'où ça sort ?
Miss dark: Ça sort du fait que je ne veux pas passer le restant de mes jours dans cet endroit blanchâtre et que plus tôt cette mission sera accomplie et terminée, plus tôt je me tirerai d'ici.
Moi: Toujours aussi charmante dis donc. Et puis de toute façon on c'est pas si après cette mission on sera libre ! Qui te dis qu'on en aura pas une autre ensuite !
Miss dark:Toujours aussi ennuyante. Et bah on verra pour l'instant je fais ce que le grand père a dit point barre.
Moi: T'es désespérante.

Au même moment une blouse entre dans notre chambre. Je l'ai déjà vu : grande, maigre, la peau blanche ainsi que ses cheveux et des grands yeux verts magnifiques ! C'est elle qui m'a tatoué, et je garde un excellent souvenir de ce moment, si bien que je lui fait un sourire ironique munit d'un regard insolent. Elle m'a reconnu elle aussi apparement, elle soupire tandis que miss dark ricane. La blouse semble agacée de notre petit jeu et sort une tablette de sa poche.

Blouse: Venez par ici vous deux, dit-elle d'un ton sec.
Moi: Avec joie, dis-je en gloussant.

Elle prend notre l'index et le pose sur sa tablette, pour vérifier nos empreintes digitales avant d'envoyer un message vocal à ses supérieurs indiquant qu'elle nous a bien trouvé et que sa mission est terminée. Elle nous ordonne de nous rendre au 1er étage car le patron veut nous voir. Elle nous refile à chacune une tenue « adéquate » pour nous présenter devant lui. On se regarde un peu choquées, qu'est qu'on nous veut encore ? Certes on a été légèrement rebelle mais de là à être convoquées...

On se prépare : je détache mes longs cheveux roux et me fait deux tresses partant chacune du haut du crâne et descendant jusqu'en bas du dos. J'enfile la tenue que la blouse m'a donné quelques minutes plus tôt. Elle est plutôt élégante, un short blanc suivit d'un top de la même couleur s'arrêtant au-dessus du ventre, légèrement ouvert dans le dos. Les chaussures ressemblent à des bottes de motard, noires à lacet. Elles montent au-dessus de la cheville et s'accorde avec les bordures de mon short et le contour de mon top ! Miss dark a la même tenue que moi en noir, c'est assez surprenant. Ces cheveux sont relevés en chignon, comme d'habitude suivit de ses deux mèches détachées qui lui dessinent le contour du visage. Ses chaussures sont blanches, s'accordant comme pour moi, avec les bordures et le contour de sa tenue. On est enfin prête ! On sort de la chambre, et on se dirige vers les ascenseurs. Miss dark marche d'un pas lent et lasse tandis que je saute de partout, surexcitée ! On monte dans l'ascenseur. Miss dark cache tant bien que mal son angoisse et pour fois je l'a comprend : la cage de l'accesseur est entièrement en verre ! Les gens deviennent de plus en plus petit, d'en haut on dirait des fourmis. J'ai l'impression de ne faire que monter, que jamais l'ascenseur ne va s'arrêter. Le bâtiment ne contient que 10 étages pourtant. C'est après que j'ai compris  : Les ascenseurs sont reliés entre les bâtiments, nous sommes entrain de faire le trajet jusqu'à la tête blanche. Le seul changement c'est que les tubes cette fois sont recouverts d'un blanc opaque, pour ne pas voir le monde extérieur. Le trajet a duré 15 minute à peu près jusqu'à l'arrivée. L'ascenseur s'arrête au dernier étage : l'endroit où tous les bureaux des blouses ainsi que le commandement sont tranquillement installés. C'est la deuxièmes fois que je viens ici, la première fois c'était avant l'opération, avant qu'on ne me sépare de mon frère ! On sort donc, accostées d'un apprenti devant et d'une blouse derrière. Ça m'amuse cette situation, j'ai l'impression d'être plongée au cœur d'un film d'action. En y réfléchissant je préférais me dire que ma vie est un simple film ou une bande annonce. Un support sur lequel je lance le « mode play », mais pas seulement, un support ou je peut aussi appuyer sur « stop ». Les deux « gardes » nous conduisent devant une porte blanche, elle doit faire deux voire trois fois notre taille ! Ils nous font signe d'entrer, après que Miss dark franchit la porte. C'est absolument immense, tout est blanc mais animé. Ça ressemble à l'organisation des dortoirs, plusieurs groupes de blouses sont affairées à diverses taches. Certains groupes testent de nouveau costume ou tenue, d'autre crées des gadgets tous plus fou que les uns que les autres. Un groupe retient mon attention : C'est un groupe de self-défense et de parcours, les blouses portes une tenue assez similaire à la mienne hormis qu'elles ne sont pas en short. Elles sautent tout en se battant contre un adversaire. L'adversaire en question ne met pas inconnu, je reconnais ses mouvements et sa manière de bouger. Je l'observe de plus près, mais en vain. Je remarque que le groupe ne contient aucune femme. Je détourne le regard et vois miss dark émerveillée devant un groupe de blouses, des femmes, qui tissent et créent des costumes et tenues : c'est le premier groupe que j'ai vu en entrant. On continue à avancer tout en regardant les groupes quand un animal surgit de nulle part et me saute dessus. Je tombe à la renverse et entend miss dark morte de rire tandis que quelqu'un ne cesse de s'excuser.

WHITE SOCIETYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant