Il n'y avait plus rien. Les immeubles étaient pour la plus part dévasté. D'autres tenaient a peine debout. Il faisait gris. La pluie menaçait de tomber. Des coups de feux se faisaient entendre au loin.
Toi, tu étais assise sur un rebord de mur qui tenait debout. Ça devait être le début d'une construction de maison. Tu regardais face a toi, en jouant avec un couteau a la main. Son couteau. Tes doigts jouaient seuls sur les côtés lisse de la lame de ce couteau. Tu souriais.
Puis tu regarda ce fameux couteau. Tu le regardai sous tout ses angles. Tu le connaissais déjà par cœur mais tu aimais faire ça.
La nuit commençait a tomber, le temps était devenu plus clair laissant place a un ciel orangé grâce au couché de soleil. Tu savais qu'il était temps de le rejoindre. Tu te leva donc de ce mur, regarda une dernière fois le paysage triste mais que tu aimais avant de te retourner. Tu tomba nez à nez avec un torse. Tu sursaute fortement avant de soupirer.
- t'es pas drôle. Soupira-tu.
Il souriait amusé.
- on sait tous que je le suis. Dit-il en souriant.
Tu lui donna un coup de poing amicale dans l'épaule avant de commencer a partir vers ta base qu'était celle des hyènes. Tu savais qu'il ne bougeait pas. Alors, tu te retourna, souria en coin tout en reculant.
- le dernier arrivé a la base est un agent de la division ! Dis-tu en rigolant et en commençant a courir.
Tu l'entendais se mettre a courir derrière toi. Tu souriais encore plus. Tu aimais ça. La vie que tu avais. Tu l'entendais te rattraper. Puis tu le vis te dépasser. Tu essayais de redoubler d'efforts mais il arriva a la base avant toi. Il t'attendait en étant un peu essoufflé. Il avait une main sur sa hanche l'autre sur l'encadrement de porte. Tu arriva face a lui en étant essoufflé.
- apparemment, on a affaire a un agent de la division ici. Dit-il d'un ton narquois.
Tu soupira amusé.
- range moi ce sourire la. Dis-tu en lui donnant un autre coup amicale dans l'épaule. Il souriait aussi. Il te laissa entrer dans la base en souriant toujours. Tu le suivait. Tu étais toujours avec lui. Sauf quand il avait envie d'être seul. Ça restait ton chef tu te devais de lui obéir. Mais toi tu l'aimais beaucoup. Beaucoup trop. Tu étais la seule qui avait le droit d'entrée dans ses quartiers. Tu étais également celle en qui il avait le plus confiance. Tu étais une ex-agent. Quand le rouquin t'a retrouvé, tu étais mourante. Tu venais de te faire attaquer par un groupe de Black Tusk qui t'avait étrangement laissé en vie. Tu avais quand même une côte cassé (si ce n'est pas plus), une jambe cassé, des balles dans le bras et dans une cuisse. Tu avais aussi des égratignures au visage et sur les bras, signe que tu t'étais bien défendu. Quand Cyril est arrivé, il a directement compris que ça n'allait pas et, bien qu'il savait que tu étais un agent, t'as pris en charge. Il t'a porté, tentant de te garder réveillée, avant de te déposer a Nozman qui était le médecin du groupe grâce a ses connaissances en sciences. Tu t'étais attachée aux hyènes alors tu étais restée. C'était grâce a eux que tu étais encore en vie. Tu leur devait ça.
La nuit se passa sans embrouille et le lendemain tu étais retournée sur le même mur que la veille. Tu regardais de nouveau le paysage. Aujourd'hui il y avait du soleil. Le temps était beaucoup plus joyeux que la veille. Les coups de feux résonnaient toujours. Proposant un contraste entre le joyeux et le triste. Toi tu t'en foutais. Tu avais l'habitude maintenant. Et puis tu aimais ça. Tu étais devenue comme les autres hyènes. De toute façon, les autres agents n'avaient même pas chercher a te sauver. Alors a quoi bon rester avec eux? Tu avais gagner la confiance du chef des hyènes et c'est tout ce qui t'importais.
Deux mains se posa sur ta taille te faisait sursauter et sortir de tes rêveries. Cyril, s'asseyant a tes côtés, sourit comme a son habitude.
-t'as pas peur de laisser la base sans surveillance ?
-nan t'inquiètes. Dit-il en posant ses lèvres contre les tiennes.
Il te prit contre lui et toi tu te laissa faire. Tu étais restée chez les hyènes pour Cyril, avec qui tu sortais depuis un bon bout de temps maintenant car, dans le fond, les agents te manquait.
