Bonne lecture
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FLASH-BACK
5 ans plus tôt
J'étais assise dans ma chambre, plus précisément sur la chaise de mon bureau. Je tentais de faire mes exercices d'histoires, j'ai bien dit "tentais" car j'avais la tête ailleurs.
Je mâchais le bouchons de mon stylo en me demandant qu'est-ce que je deviendrais à l'avenir car j'avais l'habitude de beaucoup réfléchir.
Je me demandais quel travail j'allais exercer, infirmière ? Maîtresse ? Militaire ? Chanteuse ? Actrice ? J'énumérais tous les métiers que je connaissait et aucun ne me plaisait réellement. Je sais que j'ai les capacités nécessaires de faire ce que j'ai envie mais pourtant je n'ai rien envie de faire. Je veux juste dormir et voyager sans jamais travailler. Ça doit vraiment être trop chiant de bosser, c'est pas fait pour moi.
Une voix me coupa dans ma réflexion, j'ai rapidement reconnu la voix à Anita.
Anita : Jessy ?
Moi : oui ?
Anita : dit à Tío que je sors, je vais voir ma grand mère, elle est très malade
Tío est notre père adoptif. « Tío » signifie « oncle » en espagnol et on l'a toujours appelé comme ça mais en réalité il s'appelle Adolfo.
Moi : d'accord.
Anita : à tout à l'heure XOXO.
Moi : oui oui à tout à l'heure et c'est vraiment ridicule de dire "XOXO" à tes fins de phrase, on est pas dans gossip girl
Anita : (souffle) rabat joie
[...]
Anita était toujours chez sa grand mère donc je me trouvais seule avec Tìo, lui dans son bureau, moi dans ma chambre.
Je suis une adolescente mais pourtant je ne suis pas comme la plus part des adolescents, je ne pense pas a m'amuser. Ma différence avec les autres fait que je me retrouve souvent seule et ça m'accable pas bien au contraire.
J'ai toujours aimé être seule même s'il arrive qu'Anita me force à sortir avec ses amis parce que j'en ai pas. Pourquoi ? C'est simple : je déteste le concept de l'amitié. Je trouve ça vraiment très chiant sûrement parce que je suis une rabat joie, aigrie et pessimiste mais tant mieux, ça m'évites les problèmes.
Je suis vue comme la fille "bizarre" et "insociable". Je m'en fous de ce qu'on pense de moi tant qu'on me fout la paix.
J'avais finis de faire mes devoirs donc je décide de me lever pour aller faire du shopping. Je me lève de mon siège, prend ma veste, met mes chaussures, je prends également un sac qui contient tout ce dont j'ai besoins surtout mes objets du quotidien comme mes clefs ou mon téléphone et ensuite je me dirige vers le bureau de Tío pour lui demander si je peux sortir.
Arrivé devant le bureau de Tío, j'aperçois une scène, une scène qui restera gravée dans ma mémoire jusqu'à ce que je rende l'âme.
Un homme avait une machette et cette machette se trouvait sous le cou à Tío.
Je n'ai pas pue m'empêcher d'hurler de peur, j'étais complètement terrifiée, tellement terrifiée que je n'arrivais plus à bouger, tellement terrifiée que j'avais laisser mon sac tomber par terre.
