Identity V - Tome 1 -

PROLOGUE

Dans ce monde peuplé de technologie, sous les bruits assourdissants des véhicules à quatre ou deux roues. Dans une atmosphère polluée devenant presque étouffante pour certain, 18 personnes quittèrent leur vie banale pour de simple vacances dans un manoir perdu dans une forêt.

Dès que les vacanciers foulèrent le sol dans cette soit disant auberge, un instinct enfoui au fond d'eux leur hurla de partir de ce lieu. L'ambiance dans cette mystérieuse auberge était étrange, presque glaciale, éloigné de toute civilisation sans source pour communiquer avec l'extérieur. Le lieu était immense, on pouvait facilement s'y perdre mais on pouvait d'un autre côté s'y cacher aisément par la même occasion.

Le maître des lieux, une personne âgée avec le dos voûté, nommé Burke (étrange comme nom avaient commenté les vacanciers à leur arrivée dans un coin de leur tête en le rencontrant ), était placé devant les grandes portes de l'entrée. Son visage semblait renfermé, peu accueillant pour un aubergiste avec ses drôles de lunettes posés sur son pif. Il se tenait à l'aide d'une canne plutôt particulière à son tour, d'un style vintage.

Sa voix quant à elle était des plus désagréable quant il prit enfin la parole, pouvant faire grincer des dents plus d'un millier de vacanciers. Bien sûr, il aurait fallut déjà qu'il y en ait autant mais ce lieu regorgeait à peine d'être vivant. En même temps, qui viendrait se perdre dans un  endroit paumé ? Peut-être 18 personnes au final qui souhaitaient juste faire une pause et mettre un peu d'ordre dans leur vie.

- Bienvenue dans ce majestueux lieu nommé "Identity V" qui vous ferra vivre des merveilles durant votre séjour. Bien évidemment, continua Burke de sa voix enrayée causé par l'âge,  pour qu'il n'y ait aucun malentendu, voici quelques règles à respecter et à ne surtout pas enfreindre.

Le vieil homme s'interrompit un instant en toussant avant de reprendre en fixant de ses yeux vitreux chaque vacanciers qui essayaient de ne pas paraître désagréable face au maître des lieux à cause de sa voix non mélodieuse mais qui faisait surtout saigner plus d'une oreille.

- Dans un premier temps, couvre feu à 23 heures, interdiction de dépasser cette heure et à vous voir vous balader dans les couloirs sinon, un de mes employés viendra personnellement à votre rencontre pour vous ramener à votre lieu de repos. Deuxième, défense de dépasser les murs de l'enceinte sans être accompagné par un employé. Voyez vous, nous hébergeons dans un lieu sauvage et perdu. Il n'y aura pas de doute de croiser des prédateurs dans le coin. Ensuite... hum... voyons voir... À oui ! Je vous défend de vous aventurer dans la cave et dans les chambres des employés. Ils aiment avoir leur intimité comme moi. Et pour rendre votre séjour plus divertissant, des activités sont mises en oeuvres et seront obligatoire. Oui. Obligatoire. Mais vous verez, elles sont très diversifiée.

Un autre spasme de toux vient traverser les lèvres de Burke avant qu'il ne reprenne contenance et d'ajouter son dernier petit message de bienvenue.

- Bien, maintenant que les règles ont pénétré dans vos petites oreilles, il me semble juste de vous informer que mon personnel a souvent tendance à s'amuser avec la clientèle.

Suite à cette mise à jour pour les vacanciers, le maître des lieux prit le temps de faire une petite visite guidée. De longs couloirs et des milliers de portes closes s'enchaînèrent sous les yeux des vacanciers en pleine exploration. Ensuite vint les airs libres et les petits côtés natures dans ce manoir. Malgré l'étrangeté et la noirceur des lieux, l'auberge avait son charme.

Ils finirent la visite dans une immense salle à manger bien plus lugubre que certaines autres pièces qu'ils avaient pu rencontrer lors de leur visite. Une gigantesque table, plutôt large et extrêmement longue s'imposait sous leur yeux et trônait au milieu de la pièce. C'est à ce moment là que Burke annonça que le personnel mangerait avec eux sur la file gauche tandis que les petits nouveaux, donc les vacanciers mangeraient sur la file droite obligatoirement.

Les heures passèrent et les personnes ressentèrent de plus en plus cette atmosphère étrange et pesante prendre de l'ampleur. La nuit tombée, chacun regagnèrent leur chambre que le maître des lieux leur avait assigné avant de partir de son côté après un repas copieux avec les vacanciers.

Le manoir silencieux et calme regorgeait de petits bruits légèrement parasites qui semblaient ne pas déranger les vacanciers et heureusement.
Tandis que les lumières dans chaque chambre s'éteignirent, l'une d'elle persista.

Lucky, l'un des vacanciers avait malheureusement très soif ce soir là, n'ayant pas bu assez durant le repas, préférant s'empifrer que de faire attention. Il n'avait pas pris de bouteille pour se désaltérer dans sa chambre.
C'est en sortant de son lit et en s'habillant rapidement qu'il décida de se ressourcer en eau dans la cuisine. Et bien malheureusement, l'horloge avait déjà sonné 23 heures depuis bien une minute.

Après une longue recherche dans ses longs couloirs interminables, Lucky finit par retrouver la cuisine du manoir.
En ce moment même, le jeune homme aux cheveux bruns entamaient déjà son troisième verres. C'est qu'il avait soif ! Il buvait tranquillement, éclairé par la seule source de lumière de la cuisine, laissant un trou noir qui n'était rien d'autre que le couloir perçant la cuisine. Soudainement, Lucky sentit une présence derrière lui et il se retourna très lentement en se mordant la lèvre, inquiet de l'identité de cet inconnu. Son verre dorénavant à moitié rempli contre des lèvres, il fit enfin face à la personne qui semblait être un des employés des lieux étant donné qu'il ne l'avait jamais vu avant qu'il n'ait atterri ici. Il trouva même la tenue de cette personne particulière. C'était une geïsha en chair et en os ! Malgré sa beauté, elle émanait quelque chose d'effrayant.

Le silence ainsi que le malaise étaient palpable. Alors, pour casser cela, Lucky procéda de manière maladroite en tendant son verre à la femme étrange... Puis le noir l'engloutit.