Chapitre unique.

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Je ne ressens plus rien, ni la neige qui tombait, ni le froid, ni la douleur.
Tout est noir, d'un noir profond, dur, semblable à l'ébène, j'ai l'impression de flotter dans une nuit sans couleur sans lumière, sans fin.

Je me revois pourtant, il y a quelques heures à peine, courir dans cette belle et grande forêt, couverte de neige où régnaient la paix et l'odeur des sapins, riant avec Jace. Le temps semblait avoir remonté à l'époque de mon enfance où nous étions jeunes et ignorant, où rien ne paraissait vraiment compter à part les sourires joyeux que nous faisions.
Nous nous étions enfoncés loin, très loin dans cette forêt si bien que, pour en sortir il nous faudrait plus de deux heures.
Nous avions atteints la petite clairière enneigée où à son centre, une grande et belle cascade trônait, reine. À sa droite, on pouvait voir un grand et magnifique cerisier pourtant étrange car, quel que soit la saison, ses fleurs restaient maîtresse. En dessous, un petit rocher où j'avais, pour la première fois rencontré Jace , il était là, rayonnant et chantant accompagné de sa guitare m'ensorcelant de sa douce voix.
Tout paraissait parfait, nous étions de retour chez nous, dans notre hâvre de paix, dans notre cocon, les oiseaux chantaient, les pétales tombaient délicatement, soigneusement.
Comme si tout cela n'était pas encore assez parfait, un petit lapin blanc comme la neige avec pour seule couleur, ses petits yeux brillants comme des perles, sortit de son terrier et, comme confiant, en symbiose avec l'environnement, se dirigea vers nous et se laissa prendre caresser.
Rien ne pouvait venir détruire ce moment, ou du moins, c'est ce que nous pensons, nous étions bien à mille lieux de penser, d'imaginer que la fin était là, à notre porte.
Nous rigolions doucement, lorsqu'une vive lumière, aveuglante, de couleur violacé et orangé apparu dans le ciel gris au dessus de nous.
Surpris, nous avions alors regardé d'où provenait ce flashe. Ce que nous vimes alors nous terrifia, nous tétanisa.
Un astéroïde, d'une taille colossale fonçait droit sûr nous si vite que nous pourrions compter sur les doigts de la main les secondes qui nous restaient à vivre.
Les larmes coulèrent, pour nous deux, je le regardais, une dernière fois, apprenant par cœur les contours se son bisous, ses traits.
Puis, je l'embrassais, pour notre dernier baisé, passionnément, amoureusement.
Puis vint le choc...des sons, plus étrange les uns que les autres...la douleur...puis plus rien, le néant absolu, le noir, le silence.
Il n'est plus là, je suis à présent seule, je ne pourrai plus sentir à nouveau ses lèvres si douces, je ne pourrais plus entendre sa voix mélodieuse et angélique ou bien simplement le voir.
Il ne me reste de lui qu'un simple souvenir, distinct, comme une lumière dans la nuit, que la vue de son magnifique sourire, dans le néant, ma nuit noir, mon cauchemar, pour toujours.

Merci d'avoir lu, je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe 😅
Cette histoire est très courte car je n'ai pas trouvé nécessaire de beaucoup développer vu que le plus important c'est le déroulement des petites actions. En plus ce n'est qu'un vieux souvenirs pour l'héroïne, car cela fait plusieurs heures qu'elle y ai et tout commence à devenir plus flou, elle a donc "oublié" tout ce qui est dialogue.
J'espére que ça vous a plus ❤️
Bisous bisous 💖

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