Sous les apparences

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                   -Ma mère ma toujours dit de ne pas se fier aux apparences car certaines personnes pouvaient sembler être bonnes, alors qu'elles étaient mauvaises et inversement. Au départ je n'y croyais pas mais après ces derniers événements, j'ai vite compris ce qu'elle voulais dire.

                   -Je m'appelle Alicia, j'ai 16 ans, je suis fille unique, je suis très timide et accepte tout ce qu'on me demande, je suis habillée d'une jupe plissée, d'un pull trop grand et des ballerines. J'avais des parents aimants, tout ce qu'il fallait pour une fille tout à fait normal, enfin presque. Avant tout c'est drames, mes parents se disputaient très souvent a cause des impôts, du manque d'argent. Ils occupaient de moins en moins de moi mais ce n'était pas grave je m'en sortais très bien. Par contre à l'école c'était pire, je me fessais harceler. Mes camarades se moquaient de moi. Ils se défoulaient, en me frappent, en jettent mes affaires par la fenêtre de la classe. Mais je ne ripostais pas, je n'en parlais pas et surtout je supportais. Le soir, je pleurais de plus en plus chaque jours. Je commençais à en avoir assez. Pourquoi ce changement si soudain? Qu'avais-je fais pour mériter un tel châtiment ? Je ne comprenais pas. Je pleurais en position fœtale, dans le coin le plus sombre de ma chambre. Mes larmes étaient chaudes, elles me brulaient les joues. Mon cœur saignais comme une hémorragie et mes blessures, qui n'arrivaient pas cicatriser, continuaient de me ronger la peau. J'avais mal, tellement mal. S'il vous plait que quelqu'un vienne me chercher ! Puis dans ce silence, une voix résonna dans ma tête:

-Pourquoi c'est larmes? A-tu mal quelque part?

-J'affirma c'est propos en hochant la tête de haut en bas.

-Je comprends, mais, sais-tu que ces larmes ne changeront rien?

-Je sais...

-Alors pourquoi continues-tu de pleurer?

-Je ne sais pas.

Une main froide mais réconfortante c'était poser sur mon épaule. Je redressai la tête. J'aperçus une jeune fille du même age que moi. Elle portait les mêmes vêtements que moi, j'avais l'impression de me regarder dans un miroir tellement elle me ressemblait mais je n'avais fais point attention à ce détail. De toute façon je n'étais pas d'humeur. Elle continua de parler:

-Je m'appelle Alice et je suis venue t'aider.

-Tu est un ange?

-Mmm... pas tout à fait.

-Alors qui es tu ?

-Cela na pas d'importance, ce qui en à, c'est que je suis là. Prête à écouter tous tes chagrins.

-Pourquoi veut tu m'aider?

-Tu en poses des questions pour une personne qui souffre.

-...

-Alors veux-tu de mon aide ou compte tu rester là les bras croises ?

Je me suis levée et je suis aller me coucher, laissant cette fille perplexe.

             -Le lendemain, j'avais passé une journée ordinaire: Mon père était déjà parti quand je m'étais réveillée. Une fois habillée, j'avais pris mon petit déjeuner auprès de ma mère qui dormait, entourée de paperasse et de bouteilles d'alcool. Une fois terminé, je m'étais mise en route vers l'école. Dès que j'arrivais à mon bureau, des écritures de menace et d'insulte étaient encrées sur le bois de mon bureau et de ma chaise. Puis je m'étais misse à laver mon bureau pour ne pas inquiéter mes professeurs. Au déjeuner, j'avais pu entendre toutes les rumeurs qui circulaient sur moi. Elles n'étaient pas bien méchantes, c'est juste qu'on me considérais comme une boniche, une chienne ou encore comme une esclave. Après le sport j'avais eu le droit de visiter les douches. Mes camarades c'étaient amuser à jetée mes affaires de cours dans les douches. Je les récupéraient sous les éclats de rire de mes camarades. Puis quand je rentrais, mes parents étaient là, se disputent, ils parlent des impôts, de moi, du divorce. Une journée ordinaire, quoi. Toutes les journées se répètent et ne changeront jamais, tout le monde sen fiche de moi, tout le monde sen fiche de savoir si la petite esclave va bien, tout le monde. Enfin bref, après tout, dans trois ans tous serai fini, j'aurais ma propre maison, ma propre vie. Me dissaige mais... La voix de cette fille ce refait entendre dans ma tête:

Sous les apparencesWhere stories live. Discover now