Tom Elvis Jedusor

Un soir d'hiver, il neigeait sur la neige déjà au sol, les rues étaient par endroit bondées, des gens célébraient la nouvelle année. En ce soir de 31 décembre, une jeune femme essayait de se cacher de la foule pour se rendre à un endroit bien précis. Elle grelottait, elle souffrait, elle pleurait sous sa cape qui recouvrait son visage. La jeune femme était enceinte. Elle n'empruntait que les rues vides et sombres et marchait le plus vite qu'elle le pouvait.

Après un moment, la jeune femme arriva dans un endroit sinistre, sombre et silencieux.

Les pas et les gémissements de douleur de la femme raisonnaient dans la rue.

Elle se plaça devant un grand et long bâtiment qui n'inspirait que tristesse et malheur.

La jeune femme poussa avec difficulté les portes du portail en fer forgé qui menait sur une petite cour vide entourée de grands murs en brique. Le bâtiment carré était lui aussi en brique et avait des fenêtres alignées symétriquement.

La femme enceinte toujours cachée sous sa longue cape noire monta les marches d'un pas vacillant jusqu'à la porte d'entrée de l'orphelinat Wool.

Elle frappa à la grande porte en bois. Une femme vint lui ouvrir. Cette dame observa un instant la personne qui était sur le pas de la porte mais ne mit pas longtemps à la faire entrer. La femme enceinte tenait son ventre et gémissait encore de douleur.

Quand les deux femmes furent entrées dans le hall de l'orphelinat, celle qui était enceinte se laissa tomber sur une chaise collée au mur. Sa capuche, qui jusque-là masquait la totalité de ses cheveux et son visage, tomba dans son dos ce qui la révéla.

C'était une femme avec un visage maigre et pâle déformé par la douleur, des yeux sombres et fatigués qui ne regardaient pas dans la même direction, des cheveux raides et ternes ainsi qu'une petite bouche. La jeune femme n'était pas très belle et paraissait très pauvre. Elle ne devait pas être beaucoup plus âgée que celle qui l'avait fait entrer.

Cette dame avait l'air paniqué.

« Je reviens dans un instant. » -la femme paniquée

Quelques minutes plus tard, elle revint avec deux autres femmes qui paraissaient plus âgées qu'elle.

L'une d'entre elles avait des serviettes dans les mains et l'autre s'avança vers la femme enceinte.

Elle lui demanda comment elle s'appelait.

« Mérope Gaunt » -la femme enceinte

Les trois femmes face à Mérope se regardèrent et hochèrent la tête en signe d'affirmation. Elles l'aidèrent à se relever de la chaise.

Mérope prit un instant pour observer la grande pièce dans laquelle elle était : c'était le hall d'entrée de l'orphelinat. Le sol était recouvert de dalles noires et blanches, le plafond était très haut, en face de la porte par laquelle elle était entrée, il y avait un grand bureau en bois.

Il faisait très froid.

Les trois femmes l'emmenèrent dans une pièce un peu plus loin, au fond d'un couloir sur le côté droit du bureau.

Au centre de cette petite pièce se trouvait une table assez large recouverte de serviettes et de draps ; le sol de cette pièce était en pierre et les murs étaient recouverts de carrelage noir et blanc ; il y avait des bancs collés au mur et au fond, une table avec une grande bassine en fer contenant de l'eau.

Les trois femmes de l'orphelinat aidèrent Mérope à s'allonger sur la table au centre de la pièce.

Pendant les heures qui suivirent, la jeune femme enceinte souffrit, elle criait de douleur, des larmes coulèrent sur son visage.