l'amour

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"Je n'aimais pas, j'étais amoureux de l'amour"

Peut-être est ce la période de mes épreuves du Baccalauréat qui me donne cette drôle de sensation MAIS je me sens d'humeur philosophique aujourd'hui.

Je suis de ceux et celles qui passent leur vie à la recherche de l'amour.

J'aime si vite.

Si fort.

Ça en est dégradant pour ma personne , pour mon âme.

J'ai longtemps pensé que l'amour est le meilleur sentiment que la vie nous donne. J'ai grandi et j'ai un avis bien plus poussé sur le sujet.

L'amour, c'est vraiment spécial.

C'est vraiment un sentiment constamment présent en ma personne. Il est dans les choses que je vois , que je sent et que je goûte. Il est dans ses lèvres , dans ses yeux.

J'ai toujours trouvé que quelqu'un d'amoureux était facilement discernable. C'est comme si autour de lui, une fusion soudaine entre l'air et les sentiments se faisait une joie de se manifester.

Quand j'étais plus jeune , mes amis d'école m'appelait " la fleur bleue ". Je me souviens ne pas avoir compris , étant en CE2 à cette époque là , je ne m'intéressait qu'aux livres et au cinéma et me désintéressai totalement de toute autre activité si ce n'est la rêverie. Je me souviens également être allé chercher sur internet ( génération 2000 lol) et m'être vexée.

Pourtant, est ce vraiment une mauvaise chose ?

Pour ceux qui n'auraient aucune idée, une " fleur bleue " n'est pas une plante de couleur bleue ,bien que son nom , je vous l'accorde, porte à confusion.

Être fleur bleue signifie être sentimental. Par extension, être naïf.

Ce qui pourrait tout à fait être synonyme d'une grande partie qui compose ma personne.

J'ai toujours eu tendance à vouloir croire que chacun a quelque chose de beau en lui, que l'homme n'est jamais totalement mauvais. C'est certainement le meilleur et le pire côté de moi-même.

Le meilleur pour ces instants de pureté , de naïveté que j'ai partagé avec mes espoirs amoureux.

Mais le pire pour ces déceptions et instants de méchanceté certaine qui m'a longtemps plongé dans des désespoirs incertains.

Néanmoins, j'ai toujours aimé l'amour.
Sentiment paradoxal qui s'apparente souvent au désir. J'ai toujours aimé croire que ce sentiment me rendrait bien plus heureuse que je ne le suis.

J'ai toujours désiré être amoureuse ou être aimée.

Pourtant, l'amour détruit autant qu'il construit et c'est dans ce paradoxe que l'humain se retrouve malgré lui plongé. Car nous sommes tous voués à aimer.

Mais je ne sais pas , j'aimerais tellement finir ma vie avec quelqu'un que j'en ai développé une phobie.

La phobie d'être seule.

Je sais que cette phobie est souvent liée à une peur bien plus ancienne et ancré , la peur de l'abandon ou bien un traumatisme de l'enfance.

J'en ai parlé une fois à ma psychologue.

Elle m'a dit que tout était lié.

Et j'ai trouvé ça super flippant.

L'abscence de mon père durant mon enfance , le rejet des autres de par mon étrangeté incertaine , la place non attribuée que ma famille me laisse , mon anorexie lié au regard des autres,à la peur de dégoûter et donc de finir seule.

Tout est lié.

Alors je dirais que mon analyse sur l'amour est terminée. Que c'est beau mais que ça fait mal . Que ça détruit autant que ça peut sauver et qu'il faut en vivre mais pas pleinement.

J'ai longtemps eut si peur de terminer seule que j'ai souvent laissé les autres abuser de ma gentillesse et de mon côté candide.

Ne faites pas comme moi.

Ne soyez pas amoureux de l'amour.

Soyez amoureux de votre âme et de celles des autres.

Vous êtes beaux.


mes maux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant