Le monde était si petit à côté de toi. Et si grand. Tu m'avais tout promis, la plage, le soleil et la lune.
Au final je n'ai eu qu'un pauvre bout de papier, « c'est mieux ainsi » disait-il.J'en étais devenue dingue.
Tu me rendais folle.
Je t'aimais mais je te détestais.
Et même si toutes les étoiles nous poussaient l'un contre l'autre constamment je gardais mes distances, comme deux aimants.
Tu sais que de près ou de loin, tu seras toujours le plus beau.
Mais j'avais besoin de recul.
De prendre mes distances.
Et même si j'étais à des années lumières de toi, je me sentais heureuse.
Heureuse de savoir que je t'aimais encore sans avoir à te le dire.
Mais heureuse aussi que tu ne me contactes plus.
J'avais, oui je l'avoue, besoin de cela, d'espace.
Tu as su l'interpréter parfaitement.
Même si j'avais espéré de ta part une attache plus forte et un désir de rester avec moi. Peut-être en avais-tu aussi besoin?On s'était trop aimé, tellement qu'on s'en écorchait les mains et l'on ne formions plus une parfaite harmonie.
De toute évidence, je n'étais pas ta muse. Et fatalement, tu n'étais pas la mienne non plus.
Tu as été la personne la plus réparatrice mais tout autant destructrice pour moi que je ne l'ai été pour toi.
On ne se suffisait pas?
Fallait-il que l'on se détruise pour se rendre compte qu'il n'y avait rien de plus stupide que d'être ensemble et de se forcer à s'aimer, alors que ni toi ni moi n'en avions le courage?
Tu vas me dire que tout les couples ont besoin d'un break mais, moi je sais pertinemment que c'est fini.
Je l'ai vu dans ton regard.
Quand tu as déposé mes valises sur le sol.
Que tu m'as dis au revoir sans une once d'émotion.
Et que je n'ai jamais eu de réponse à mon texto.
Tu étais le guitariste écorché.
Et j'étais ta guitare, ta muse (ou pas) dévastatrice..
Ou vice versa.C'est sûrement mieux pour toi et moi que j'en finisse.
J'espère que la France va bien te réconforter, pauvre type.
L'Australie étais une destination incontournable pour une femme qui étudie les océans et les petites créatures qui la peuplent.
Cela fait bientôt des années que j'apprends la plongée pour pouvoir un jour nager près de la grande barrière de corail.
J'avais mon diplôme pour le faire dorénavant, mais il ne manquait qu'une chose.
Comment allais-je faire pour arriver à destination ?
J'étais arrivée à Cairns et je devais aller à Mackay.
Un sacré chemin à faire.
J'ai donc décidé de faire du stop de l'aéroport jusqu'à ma destination finale.
Bonne idée hein?Quelle pauvre idiote je suis..
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-Ro'
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la route du pays
Teen FictionUne rupture très difficile pour cette jeune étudiante à la recherche d'aventures. Maya décide de vivre une des expériences les plus impressionnantes de sa vie en partant en Australie pour s'éloigner de Paris et prendre le large. Mais lorsque la jeun...