Chapitre 52

1.8K 139 17
                                    

****
__[...03h30, Massy...]__

Je soupire en me retournant encore une fois dans mon lit que je partage avec mes jumeaux. Sois disant ils veulent profiter jusqu'au dernier moment mais ce ne sont pas eux qui sont victimes d'une insomnie. Je finis par me lever en entendant du bruit dans la cuisine. Issam a l'air dans le même état que moi mais pas pour les mêmes raisons je pense : il essaye de finir sa carrière de je ne sais quel jeu.

Issam- Bah tu fais quoi ? Tu veux dormir sur place demain ?

Massy- Je ne fais pas exprès. -je m'asseois sur une chaise- Je suis en train de stresser.

Issam-rire- Ah ouais ? On est deux comme ça. -je le regarde, intriguée- Je ne suis pas serein c'est bizarre. J'ai toujours l'impression que je suis le seul à savoir te protéger en dehors de la maison. Pour moi tu es cette petite princesse fragile Massy.

Massy- J'ai grandit tu sais. Je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi, j'en suis consciente. S'il te plaît, arrête de te priver pour nous, il faut que tu fasses ta vie même si ton rôle est encore plus important pour nous. Tu peux nous protéger d'un peu plus loin.

Issam- Ouais... Tu me promets de faire attention quand tu seras là-bas. Ce n'est pas parce que tu es chez quelqu'un d'autre que c'est le dawa. -je souris- Et c'est toi la boss hein, tu décides de tout il n'a rien le droit de dire.

Massy- Arrête de t'inquiéter.

Issam- C'est naturel, je ne pourrai pas. Viens on va dans le salon.

Je rigole en comprenant qu'il ne compte pas du tout allé essayer de trouver le sommeil. Mais je le suis quand même malgré que j'ai conscience que je vais devoir assumer demain. Il s'installe sur le canapé et je m'allonge à côté de lui pour bénéficier de ces papouilles, un réflexe je pense.

Issam- Tu sais que je sera toujours là. -j'acquiesce- Et que l'autre il ne t'aimera jamais autant que moi. -je rigole doucement- C'est vrai !

Massy- Comme tu dis, l'amour est différent.

Issam- Et incomparable, moi c'est plus.

Je souris devant sa bêtise mais ne le contredis pas, j'aurai sans doute sorti la même chose si c'était lui qui se mariait demain. Je ferme les yeux et sens ma fatigue revenir sous les caresses de mon frère. Il fini par allumer la télé comme s'il était quinze heures.

Issam- Dans treize heures... -il soupire- Putain c'est stressant.

Massy-je tourne la tête vers lui- Issam. -il me regarde- Moi aussi je t'aime d'accord ?

Ces lèvres s'étirent dans un sourire et il hoche la tête avant de m'inviter à fermer les yeux pour m'endormir. Je n'essaye pas de lutter, maintenant que mon insomnie semble bien vouloir me laisser tranquille, je tombe rapidement dans les bras de Morphée.

C'est dix heures plus tard que je sors de mon sommeil de plomb. Si ça se n'est pas du rattrapage, j'ai hyper bien dormi. Un brouhaha pas possible est en train de redonner dans mes oreilles, ça par contre c'est désagréable et je déteste me faire réveiller ainsi.

...- Si vous ne laissez pas mes enfants dormir en paix, vous allez le regretter je vous préviens simplement.

Je souris discrètement en entendant des gens sortir de la pièce. J'essaye de me replacer bien sur mon lit mais me rappelle alors que je suis toujours affalé sur Issam qui n'a également pas bougé. J'ouvre doucement les yeux au même moment que lui qui rigole de sa voix rauque là.

Massy, au-delà de ma maladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant