Sourire savoureux||a.i

01

Ashton se dirigeait vers la table des desserts. Il a apprit depuis peu, qu'une nouvelle famille c'était installé à deux maisons de chez eux. Il espère que les nouveaux voisins seront plus agréable que les anciens. Il ne les aimait pas, les anciens voisins, trop bruyant, trop curieux et aussi trop vieux. Ils parlaient sur le dos de tout le monde, il ne sait combien de fois ils ont du méditer sur lui et les fois où il jouait à la batterie dans le garage. Il n'était pas dérangeant, il faisait cela la journée, alors que ce vieux couple, se criait dessus toute la nuit. Il savourait déjà du regard le dernier muffin sur le plateau, au milieu de la table à quelques mètres de lui. L'odeur du barbecue venait emplir ces narines, le le bruit de la pluie battante sur le chapiteau prendre possession de ses tympans. Il se léchait déjà les babines, à l'idée que le muffin passe sur ses papilles gustatives. Il le savourait déjà, devinant le goût qu'il aurait. Il sentait déjà les pépites de chocolat fondant sur sa langue, le goût de la pâtisserie. Il se voyait déjà le manger. Il approcha sa main de la pâtisserie, quand il le prit, une main était passée juste après. Il se retourna, découvrant une jeune fille de son âge, plus petite de taille, au regard fuyant et envieux sur la pâtisserie qu'il avait entre les doigts.

Elle avait failli l'avoir, mais ne l'avait pas eue. Elle se dit alors, que c'était un message du destin de ne pas manger le muffin, pour ne pas prendre encore du poids. Elle avait changer de vie, et donc d'apparence. Elle était grassouillette, un kilo de trop par-ci, un de trop par-là. Elle était mal dans sa peau et les critiques des autres élèves de sa classe, ou du lycée entier ne l'aidait pas. Ce fut un véritable bonheur lorsque ses parents lui annoncèrent qu'ils déménageait. Elle se mit alors au sport et à la diète. Elle voulait être parfaite, se faisant rarement un petit plaisir pour ne pas aller trop fort. Pendant un mois, elle ne fit que perdre du poids. Cela inquiétait ces parents, mais le déménagement les occupait trop pour qu'il ne l'aide dans sa tâche. Elle était elle-même, toujours la même, mais avec des kilos de moins. Elle avait comme même garder sa personnalité. Elle essayait d'être plus abordable, de se rapprocher des autre, mais c'était encore dur pour elle. Elle repartait dans le sens inverse, mais Ashton la rattrapa, il voulait lui laisser le muffin, elle avait l'air de le vouloir. La galanterie, lui qui avait une sœur, il savait que les filles aimaient bien manger de temps en temps des pâtisseries, pour se faire plaisir, alors qu'après, ce ne sera plus que salade et ananas.

Ashton: Tu le veux?

Elle: Non, tu peux le prendre pour toi.

Ashton: Tu es sûre? On peut toujours partager.

Elle: Sûre et certaine.

Elle repartit, mais Ashton la rattrapa à nouveau. Elle avait voulue le muffin, elle en a comme même droit, ce n'est pas comme si elle prendre vingt kilos avec une moitié de muffin. Il coupa le muffin, et le lui donna. Avec un peu d'hésitation, elle le prit, et en croqua une partie. Ashton engloutit, lui, toute la moitié qu'il avait d'une traite. Elle finit à la deuxième bouchée.

Elle: C'était plutôt toi qui aurait du le manger, vu comment tu engloutissais ta moitié.

Ashton: C'est pas grave, mais au faite, je n'ai jamais vue ici, tu dois être la nouvelle dans le quartier?

Elle: Oui, c'est moi.

Ashton: Enchanté, moi c'est Ashton, et toi?

Elle: Il ne voudrait mieux que tu ne le saches pas.

Elle partit à nouveau, laissant Ashton un peu abasourdi. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui dise ce genre de chose. Elle était assez timide, un peu peureuse. Il voulait la connaître, au moins savoir son prénom, mais elle n'avait pas l'air de vouloir le lui dire. Alors qu'il l'avait perdu de vue, il la retrouve, un verre d'eau à la main, au bord du chapiteau, derrière la table des salades. Il partit à sa rencontre. Cette fille l'avait bouleversé, très peu commune. Elle n'était clairement pas d'ici. Il se serait bien passé de lui courir après toute la journée, mais il veut la connaître, et ne se laissera pas facilement avoir. Il était comme cela, à avoir toujours ce qu'il désire, même si il doit se battre pour l'avoir. Il a apprit à se battre pour avoir ce qu'il désire depuis tout petit. Loin d'être le petit caïd des primaires, mais, il savait comment avoir ce qu'il voulait, sans avoir recours à la violence. Les mots étaient suffisants. Aussi un peu maladroit, il essayait de ne pas faire mal a son entourage avec les mots qu'il prononce parfois sans réfléchir. Il se positionna à côté d'elle, cherchant ce qu'elle regardait fixement, mais le trouvait rien d'intéressant.

Ashton: Que regarde-tu comme ça?

Elle: Tu vas me poursuivre toute la journée?

Ashton: Je veux juste te connaître. Je peux?

Elle: Lilas Black.

Ashton: Pardon?

Lilas: Je m'appelle Lilas Black. Lilas noir, en français.

Ashton: Tu parles français?

Lilas: Ma mère est française.

Ashton: Tu saurais m'appendre quelques mots? Lilas, c'est pas une fleur?

Lilas: Oui, c'est une fleur. Ma mère à trouver amusant de me mettre le nom d'une fleur parce que mon nom de famille est une couleur en anglais, alors elle m'a mit mon prénom en français.

Ashton: Tu n'aime pas tom prénom?

Lilas: Les critiques.

Ashton: Je le trouve joli, moi. Il te va bien, c'est beau les Lilas, comme toi.

Lilas: Garde tes flatteries et techniques de dragues pour quelqu'un d'autre.

Ashton: D'accord. Est-ce qu'on peut apprendre à se connaître?  

Lilas: Oui, si tu veux.

C'est ainsi qu'Ashton lui posait des questions auxquelles elle répondait. Certaines, elle les écarta. Ashton n'insistait pas, il ne voulait pas qu'elle parte alors qu'il venait d'avoir un peu de sa confiance. Elle ne le laissait savoir qu'une partie d'elle, que presque n'importe qui aurait pu découvrir. Une enfance heureuse, et puis à l'adolescence, ce n'était plus ça. Les critiques, les moqueries ont mûrit en même temps que les autres. Les déménagements vinrent ensuite. La faisant se renfermés sur elle-même, jusqu'à maintenant, où elle découvre le plaisir de s'ouvrir à quelqu'un, même si elle ne laisse pas vraiment filtrer beaucoup d'informations sur elle. La pluie avait cessé pendant quelques minutes, ils allèrent sur la route. Elle était barrée, il n'y avait donc aucun risque de se faire écraser. Ashton savait maintenant d'où elle venait. Il se foutait un peu de ce que les autres lui avaient fait, tout ce qui comptait pour lui était ne pas faire la même chose.