À mon ange,
L'homme, abruti par le péché, laisse son âme
Perdre glorieusement tout son bonheur sain.
Vois de mes passions, brûlantes dans mon sein,
Le gouffre magnifique et la beauté infâme.Pour toute chaste action, trop souvent il se blâme,
Se complaire du mal, se lamenter du bien,
Se séparer de la joie, se rapprocher de la Fin,
Ainsi est son credo, pour tempérer sa Flamme.Mais sa conscience est, parfois grande
confidence,
De son esprit l'essence, une plus belle semence,
Et Passion zélée, il te voue son amour,Et chantant louange, C'est bien toi qu'il élève
Car l'Ennui a d'Achille son talon : enlève
Ton écu ! Ô toi que j'aimerai plus toujours.
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Leçon perdues ...
PoetryEnsemble de leçons et de pensées que nous avons oubliées peu à peu ...