Épilogue

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J'attend à demi allongé sur son lit comme lors de notre "première rencontre" il y a de ça un an. J'espère qu'il va vite franchir la porte parce que ça fait quinze jours qu'on ne s'est pas vu et après les vacances qu'on a passées tous les deux, avec Hugo bien sûr, j'ai plus que hâte de le retrouver.

-Tu squattes encore un lit qui n'est pas le tien Blake Ford.

Je me redresse d'un bond. Il est là.

-Tu vas bien ?

-J'ai connu pire. Qu'est-ce que tu fais là ?

-Bah je t'attendais ! Je répond comme si c'était évident.

Il rit légèrement.

-Oh, tu vas devoir partir. J'attend quelqu'un aussi.

-Qui ça ? Je demande jaloux.

-Mon petit ami, une vraie guimauve ce type. Je te jure. J'aurais jamais pensé ça de lui au premier abord. Tu l'as pas vu parce que...

Je lui coupe la parole d'un baiser. Tendrement ma main se pose sur sa joue et l'autre caresse ses cheveux. Les siennes s'accrochent à ma nuque et d'une langue avide je viens entrouvrir ses lèvres. Il ouvre la bouche et enfin, bordel enfin, nous redécouvrons la saveur de l'un et l'autre. Quinze jours que je ne l'ai pas embrassé, que je ne l'ai pas touché, que nous n'avons pas fait l'amour tous les deux. J'en peux plus. J'ai besoin de lui. La main dans ses cheveux descend se placer sur sa hanche et l'attire à moi. Notre baiser devient vite passionné. L'envie de plus est déjà bien présente. Ses doigts parcourent mon corps fébrilement. Nos érections se touchent et il gémit dans ma bouche. Je me détache de lui.

-J'ai besoin de toi Evan.

Je plonge la tête dans son cou pour embrasser le point sensible que j'ai appris à connaître.

-J'ai toujours du mal à croire que c'est réel tout ça, soupire-t-il.

-Je suis là. Je suis tout à toi, je susurre en glissant les mains sous son t-shirt pour lui enlever.

-La porte est pas verrouillée, proteste faiblement mon petit schtroumpf.

-On s'en fout, dis-je en me coupant entre chaque mot pour embrasser son épaule.

-T'as toujours envie de moi... Chuchote-t-il en passant sa main sur mon entre-jambe.

-C'est si dur à croire ? Je lui demande en déboutonnant son jean.

-Ouais... Ouais ça l'est.

-Je vais te montrer que t'as aucune crainte à avoir, je répond d'un ton assuré.

Je le pousse sur le lit, il se débarrasse de ses chaussures mais je lui ôte moi-même son pantalon et son boxer. Je regarde son membre tendu. Dire que ce truc n'était pas vraiment là avant...

-Blake, arrête de le regarder comme ça... C'est gênant.

-Chut ! Je le sermonne.

J'embrasse avec avidité sa bouche mêlant très vite ma langue à la mienne. J'avale ses soupirs et ses gémissements tandis que je me frotte contre lui avec de plus en plus d'ardeur. Il s'accroche à mes hanches, je commence à manquer de souffle alors je me détache de ses lèvres pour venir échouer dans son cou. Je pose la bouche sur sa peau laiteuse et l'aspire un peu espérant laisser une petite marque qui dira qu'il est déjà pris à tous ceux qui comme l'an passé voudraient tenter de le mettre dans leur lit. Il est à moi. J'ai faillit le perdre mais je ne le laisserai plus filer.

Ma langue glisse sur son torse lisse et imberbe. L'espace d'une seconde je me demande si c'est à cause de son petit soucis ou juste si c'est lui qui n'aime pas les poils. Au final j'en ai rien à foutre. Je m'occupe des petites pointes dressées une à une lui tirant de plus en plus de gémissement. Il est tellement réceptif putain. Je m'aventure plus bas encore, déposant de petits baisers mouillés sur son ventre, mordille ses hanches, lèche sa cicatrice puis glisse totalement entre ses jambes.

12 MonthsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant