Pourquoi nous ? (TOME 3)

29

                                                             **** CHAPITRE ASSEZ VIOLENT****

Mon téléphone sonne pour me signaler qu'il est l'heure de se lever, Je clique sur le bouton de démarrage pour couper cette sonnerie violente pour mes oreilles. Je me rendors. Mon téléphone resonne, je le prends en main et vois huit heures dix. Je me redresse et secoue Tyler.

-Moi: chéri, on part dans vingt minutes!

-Tyler: quoi!

Lui aussi se lève en quelques secondes et commence à se préparer. J'enfile un jean bleu, un teeshirt blanc avec écrit " BOOK" et des baskets. Je me maquille, me coiffe et rejoins tout le monde dans la cuisine.

-Lili: j'en vois une qui n'a pas réussi à se lever.

-Moi: oui.

Héro me court dans les bras et demande quand on part.

-Héro: je peux monter avec tata, maman?

-Talia: on monte avec vous Lili et Héro va avec Christi.

-Lili: on fait ça mais Héro t'es sage?

-Héro: oui.

Nous descendons et prenons la route.

Pendant le trajet, on n'attend pas Héro qui joue avec mon téléphone.

-Héro: tata?

-Moi: oui?

-Héro: c'est qui sur la photo?

Il me tend mon téléphone et je vois une photo qui me rappelle tant de souvenirs.

-Tyler: c'est qui?

-Moi: euh... c'est une ancienne prof à moi...

-Tyler: ça va?

-Moi: oui juste sa fait bizarre de voir sa tete...

-Tyler: tu veux en parler?

-Moi: euhh... C'est  Lea. ma professeur de Français.

-Tyler: pourquoi tu as une photo avec ta prof?

-Moi: elle m'a sauvé la vie alors que je comptais me...

-Tyler: Christi, comment as tu pu un jour pensé à te suicidé?

-Moi: je souffrais, elles me faisaient souffrir.

-Tyler: et Eva ne t'a pas aidé?

-Moi: au contraire, elle faisait tout pour voir un sourire  pendant juste une seconde.

J'ai le réflexe de tirer sur mes manches. Il s'empare de mon bras et regarde. Quand il vit la chose immonde,  il  se gare sur le bas côté.

-Tyler: tu t'es déjà ouverte?

-Moi: nan...

-Tyler: c'est quoi ces cicatrises alors?

-Moi: c'était ma bouée de sauvetage...

-Tyler: je ne veux pas savoir la suite si sa te rend mal.

Il pose sa main sur ma cuisse et nous continuons à parler de tout sauf de mon passée.

Aux alentours de dix sept heures, nous nous installons en terrasse et faisons un point de la journée passé à la plage.

-Talia: c'était vraiment une bonne journée.

-Lili: oui, on en fait d'autre quand vous voulez!

-Moi: cet air marin fait vraiment du bien.

-Tyler: on se prévoira une prochaine sorti.

Nous nous apprêtons à partir quand je décide de me diriger vers la plage pour me poser. Tout le monde décide de faire les magasins pendant ce moment. Je fixe les vagues qui viennent et partent. Tyler se pose à côté de moi et ne dis rien.

-Moi: je sais que tu veux savoir l'histoire de ces marques.

Je rentre mes jambes dans mes bras et y pose mon menton.

-Tyler:  oui...

-Moi: tout à commencé le 22 juillet 2010, mon père était parti depuis une semaine et j'avais perdu l'espoir de le revoir revenir. A partir de ce jour, j'ai mangé... mangé et encore mangé. J'ai pris énormément de poids, j'étais devenue "une petite fille en surpoids".

-Tyler: tu n'est pas grosse arrête.

-Moi: si je l'étais, je faisais 81 kilos à l'âge de onze ans. Quelques jours plus tard, c'étais la rentrée en sixième et j'étais encore mal du départ de mon père alors j'était la petite grosse du collège. De ma sixième à la fin quatrième ou plutôt début troisième, je me faisait harcelé par deux atroces filles qui étaient les plus populaire du collège. Les deux premières années était supportable mais après, le harcèlement est devenue plus violent. Elles me bloqués dans les toilettes et me tabassé. Mais le pire dans tout ça c'était en sport car elles  se moquer et le professeur d'éducation physique ne réagissait pas. Je rentré chez moi en pleure. Un jour, quand je suis rentré, ma mère avait enfin décidé à faire les affaires de mon père et en  fouillant dedans j'ai trouvé ces lames de rasseoir et je les ai prise, je me suis enfermé dans la salle de bain et me suit ouverte les veines. Au début, sa me faisait mal mais la douleur passé alors tout les soirs, je m'asseyais sur le rebord de la baignoire et m'infliger ça. C'est ma professeur de français qui a remarqué ma détresse et qui a réagit. Après tout ça je me suis mise au sport, je ne mangeais plus. Je me disais "tu vas rentré au lycée, tu sera différente alors change" et c'est ce que j'ai fait. Maintenant je suis fière de mon corp, dû comment il est mais mes bras reste un complexe.  

-Tyler: je suis désolé... sache que tu es très belle. Il n'y a pas de mot pour te qualifier.

-Moi: cette douleurs que je ressentais quand ma peau avait un contacte ces lames n'était même pas de la douleur mais du soulagement. Ce moment là, je comptais me tuer mais la professeure est arrivé.

-Tyler: vient là. 

Je l'embrasse et nous retournons avec les autres pour prendre la route. Pendant tout le trajet je dors.

A la maison, je cours dans mon lit pour m'endormir dans les bras de Tyler.