Chapitre 1 : Le Fantôme

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Dans la voiture, Téa regarda sa montre. Cela faisait 3 heures...
3 heures que ça mère était...
morte.

Pourtant, elle s'en souvenait comme ci ça venait juste de se passer, chaque image retournant sans cesse dans ça tête. Elle était dans sa chambre entrain de dessiner quand, soudain, elle avait entendu un cri. Un cri qui lui avait glacé les os.

Reconnaissant la voix de sa mère elle s'était alors précipité à son secours le cœur battant a tout rompe. Mais lorsqu'elle était arrivée dans le jardin, elle avait trouvé son Corps allongé par terre, ses longs cheveux noirs en bataille et un filet de sang coulant le long de son coup. Téa avait alors hurlée, hurlée à s'en déchirer les poumons,hurlée comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Elle s'était effondrée en larme sur le Corps sans vie de sa génitrice et d'un geste qu'elle savait vain, elle avait bandé sa plaie à l'aide de son Foulard.

' Maman, s'il te plaît, ne me laisse pas, j'ai besoin de toi, je t'aime. Je t'en supplie ne sois pas morte'' avait t'elle ensuite doucement sanglotée. Les voisins, alertés par les cris étaient venus et avaient directement appelé les urgences qui étaient arrivés une demi-heure plus Tard. Après de longues minutes de massage cardiaque, elles avaient annoncé que la jeune femme était morte alors, tout était devenu flou pour Téa. La seule chose dont elle se souvenait était que les voisins avaient décidé qu'elle allait vivre chez son père. Ils l'avaient alors pressée de faire une valise avec le strict nécessaire, lui assurant qu'ils lui enverraient le reste dans la semaine. Finalement, au bout de 1 heure, elle était dans la voiture de sa voisine r...

'' Téa on est arrivées '' déclara Maria, la Damme qui l'avait conduite, la tirant de ses sombres pensées
'' oui j'arrive deux minutes '' des que celle-ci fut dehors, Téa s'essuyât une larme. Il n'était pas question qu'elle l'a voit pleurer. Puis, elle saisit sa valise et sortie.

Elle se trouvait dans une petite rue assez moderne. Sa route parfaite et les trottoirs immaculés donnait une impression de merveilleuse propreté, et les arbres plantés à la lisière des deux donnaient une petite touche de verdure agréable. Mais pour Tea,qui avait toujours grandit dans la campagne, tout cela sonnait faux. elle savait que s'était juste un moyen pour attirer les gens et pour leur donner l'impression qu'ils étaient bien. Tout était calculé au millimètre près pour que tout soit parfait, semblables. Rien n'était laissé au hasard.

'' Bon alors la maison de ton père devrait être par là. Suis moi. '' Tea fit ce qu'elles lui avait demandé et elles commencèrent à marcher le long de la rue recherchant le numéro 26. '' Ah ca y est, je l'ai trouvé ! '' déclara sa voisine se tenant devant une des maisons. La bâtisse en elle-même ressemblée à toutes les autres du lotissement avec ça porte noir, ça façade beige et ces fenêtres placées exactement au même endroit que sur les autres bâtiments.
Elle été également entourée d'un petit jardin à moitié goudronnée et, composé uniquement d'herbes.

Soudain, sans prévenir Maria sonnât. La sonnerie retentit sinistrement et le cœur de Téa se serra. Puis, vint un silence de mort. Rien ne se passa et, à chaque secondes, la tension montée à t'elle point que Téa se demandât si elle n'allait pas faire un arrêt cardiaque.

À ce moment-là, la porte s'ouvrit sur un homme. En le voyant Tea dû se faire force pour ne pas éclater de rire. Avec son ventre proéminent caché sous une chemise blanche, ses cheveux bruns assortis à sa moustache, plaquée sur le côtes droit de son crâne, il était la parfaite caricature du bourgeois , mais, ce qui frappait le plus chez lui était ces yeux bleus semblables en tout point à ceux de sa fille.

Kytara  Tome 1 : Modifiante. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant