Johann est un jeune comme les autres, il vit, boit, danse, chante, écrit ses histoires,... Mais Johann n'est pas totalement comme tout le monde, il est entre hyperactivité, hypersensibilité et tellement d'autres particularités, il essaye de se fondre dans la masse, il essaye mais n'y arrive pas
Sa sensibilité l'empêche d'être amoureux correctement, il aime trop. Comme cette fille : Léna. Une fille parfaite, partageant les mêmes centres d'intérêt, la musique, le sport et le théâtre que Johann.
Mais bon, Léna est déjà prise et ça fait mal au jeune garçon, cet amour est relégué à une amitié très forte mais ce n'est pas suffisant.
Dans ça tête, Johann est seul, il ne pleure plus depuis sa dernière déception mais il est triste.
Il a peur d'être perçu comme le monstre qu'il est, il est seul et ça le rend monstrueux. Pourquoi seul ? Ses amis sont partis, les espoirs aussi, les autres sont loin de lui et ses sentiments l'accompagnent mais l'alourdissent.
Il fait du sport pour ne plus souffrir mais il ne fait qu'y penser, il ne peut même plus trouver de bonheur dans les petites merveilles de la vie.
Il se sent répugnant, il ne peut rien faire à part attendre aussi longtemps qu'il le faudra pour arriver à se relever. Comme des mois avant et encore avant, mais c'est différent, cette fois ci, il a connu le bonheur avant de sombrer.
Il ne veut pas l'oublier, c'est sûrement la plus belle chose qui lui est arrivé jusqu'à maintenant.
C'est un ange tombé du ciel, une déesse qui ne connaît pas de défaut, trop bien pour lui. Elle est plus belle en vrai que dans ses rêves, elle projette une aura de bonheur, comme marchant sur les nuages de mon anxiété. Elle est la totalité de la vie, sans elle rien n'est, elle a fait pousser les fleurs de mon âme, crée le pré de mes souvenirs, dévoré peu à peu les troubles les plus violents.
Elle m'a fait oublier ce que j'étais, ce que je suis encore, un monstre dépourvu de sens...
