Le noir. C'est à ça que se résumait ce que voyait Trys. Elle marchait avec peine, prenant appui sur Brume qui elle, voyait parfaitement bien dans le noir.
Lorsqu'elle faillit trébucher elle se rattrapa sur la paroi rocheuse. Rocheuse ? Non... c'était plus humide... plus visqueux... plus... vivant ?! Elle fit un bond en arrière et poussa un cri étouffé.
Alerté par le bruit, Tom utilisa son pouvoir pour illuminer la paroi rocheuse et découvrir un immense lézard engloutiné dans une sorte de gel visqueux. Il est mort.
Trys voyant ce spectacle recula et se cogna contre un autre corps visqueux. Lorsqu'elle se retourna, elle s'attendit au même spectacle mais est encore plus choquée lorsqu'elle découvrit que ce n'est pas un lézard mais un homme qui se trouvait sous de mucus.
Elle se plaqua les mains contre la bouche pour éviter de pousser un cri. Tom courut vers elle et lui cacha la vue. Elle essayât d'enlever les mains de son ami qui lui empêchaient de contempler se triste paysage, en vain.
Tout son corps se colla contre celui de Trys qui tremblait de peur. Il la serra dans ses bras tout en lui obstrussissant la vue. Une fois qu'elle se fut calmée, ils commencèrent à avancer.
Il était toujours collé contre elle, se qui lui fit monter le rouge au joue, heureusement personne ne le vit. Il aimait le contact chaud que lui procurait le corps de la jeune fille.
Ils avancèrent ainsi durant un bon quart d'heure jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de cadavres. Il se sépara, à regret, de Trys et passa sa main dans sa nuque, sala grattant nerveusement.
Trys le remercia de son plus beau sourire et s'avança vers Brume qui lança un regard suspicieux vers Rom qui détourna de suite le regard.
« Louche tout ça » se dit Brume intérieurement en vouant l'air gêné du garçon. Il ne toucherait pas à sa protégée sans qu'elle n'ait méticuleusement inspecté ses intentions.
Sur cette pensée, elle enroula sa queue autour de sa Dragonniere tout en regardant d'un mauvais regard Tom. Elle détourna la tête et se concentra sur la porte qui leur faisait face.
C'était une grande porte, dis grande qu'elle touchait le plafond qui devait se situer à une bonne vingtaine de mètres au-dessus de la tête de Griver !
Elle était faite de bois, usé par le temps et l'humidité de la montagne et avec des contours en fer. Le tour de la porte était en pierre taillée de qui rendait la porte plus « travaillée ». Très jolie au goût de Trys qui s'émerveille devant cette découverte.
Tom se positionna devant et poussa la grande porte, faisant saillir ses muscles. Une fois la porte assez entrouverte pour permettre de laisser passer les Dragons, il jeta une petite boule luminescente qui disparut dans le noir.
Tout à coup, derrière la porte surgit une grande masse de couleurs vives et de couleurs opaques se mélanger dans tous les sens. Ayant lu beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de livres de science-fiction, elle en déduisit qu'il s'agissait d'un portail.
Tom fit un pas à l'intérieur puis se recula et regarda Griver, puis Brume et enfin Trys. Il lui expliqua alors :
- Au début tu vas trouver ça assez bizarre.... mais je t'inquiète pas tout va bien ce passer. Tu préfères que je te tiennes la main ou pas ? il dit ça dernière phrase en détournant le regard, sûrement gêné.
- Je pense que je pourrais y arriver toute seule.... dit la jeune fille en détournant elle aussi le regard, trop honteuse.
Tom haussa les épaules et s'engouffra dans le passage. Griver et Brume suivirent jusqu'à ce que finalement, il ne reste plus que Trys. Elle avança un bras dans le passage et le retira immédiatement.
La texture était bizarre. En fait c'est comme si un filet d'eau vous tombais sur le bras, très fin mais de l'autre côté c'était comme un grand vide, froid, trop froid.
Elle jeta un regard derrière elle puis s'enfonça dans le portail aux mille et unes couleurs.
VOUS LISEZ
Orion : la fin d'une dimension
Science FictionTrys Prilima est une jeune Lycéenne qui vit pleinement sa vie d'ado maladroite. Un jour Tom, un jeune garçon très discret et apparemment le plus beau garçon du Lycée vint lui parler et lui pose une question peut ordinaire... S'ensuit alors une histo...