Chapitre 1

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Que m'arrive t-il ? Je n'ai jamais eu aussi chaud de toute ma vie ! Allongée sur mon lit, je transpire à grosses gouttes malgré la température bienfaisante. J'ai mis la climatisation à 15 degrés. Je ne comprend pas, cela dure depuis 12 jours déjà ! Les vacances commencent bien... J'ai tellement chaud. Pourtant j'ai utilisé toutes les techniques que je connais pour me refroidir : la clim, une douche bien fraîche, une glace ( délicieuse en passant), je me suis même étendue sur le sol ! Mais rien n'y fait. J'en ai marre ! Marre de cette chaleur ! Moi qui préfère le froid... ce n'ai pas ma veine !

J'essaye de garder une attitude normale quand je suis avec mes parents mais c'est loin d'être facile... surtout quand ils décident d'aller se « balader » sous un soleil de plomb. Ils disent qu'il faut bronzer un peu ! Oui, bien sûr, il faut bronzer ! J'aller le dire ! Pffff ! Bronzer pour eux signifie être cramé de la tête aux pieds ! Pas la moindre parcelle de leur corps n'ai pas tanné par les rayons ardents du soleil. Comparer à ma peau blême, je ressemble à de la porcelaine et je pourrais me casser au moindre choc ( ce qui n'est pas le cas bien sûr ! ).

Je ne les comprendraient sûrement jamais. C'est comme si ils étaient insensibles à la chaleur. Eh bien, ce n'est pas mon cas ! Des fois, je me demande si je suis vraiment leur fille ? Je suis tellement différente d'eux ! Je ne ressemble même pas à ma sœur. Elle a les cheveux blonds, les yeux noisettes, le teint naturel olivâtre, grande pour son âge, une taille de guêpe ... bref le portrait craché de nos parents. Tandis que moi, eh bien je fais tache ... de longs cheveux marron, des yeux verts pastels, le teint pâle, je fais 1m20 les bras levés ... nan je déconne, je mesure 1m67 et je ne suis ni grosse ni fine, je dirais que je suis normale... je n'ai rien de commun avec eux. C'est bizarre. Parfois, quand je regarde nos photos de famille, j'y réfléchis longuement et je m'imagine des explications pour le moins déconcertante ! Dont l'une qui est strictement improbable. Que j'ai été adoptée ! Ah ah ah ! Je le saurais si c'était le cas ! Et puis ma mère me parle souvent de sa grossesse quand je n'étais encore qu'un embryon... mieux vaut que j'en reste là autrement mes pensées vont dériver dans des trucs VRAIMENT chelou ( si vous voyez ce que je veux dire...).

Ils sont végétariens moi j'adore la viande, je ne peux pas m'en passer ! Par contre le poisson dont eux sont friands hmmm... ce n'est pas mon truc mais bon, je le mange quand même. C'est toujours de la bouffe ! Et comme dit mon slogan : « I love bouffe ! »

Ils se font des amis très facilement tandis que moi ... dire que ce n'est pas mon point fort et faible pour exprimer mon insociabilité impétueuse. Ce n'est pas que je ne veux pas me faire des amis, c'est juste que je ne vois pas d'intérêt à cela ! Ce disputer pour ensuite se faire pardonner répéter en une boucle infernale doit être vraiment lassant. Ainsi que surveiller chaque mots de l'on prononce pour ne pas faire de gaffe quand on nous a révélé un secret qui est loin d'être facile à garder pour soi... Mais surtout la douleur quand il/elle part. Pour connaître tout cela, oui, j'ai eut une amie, il y a maintenant deux ans. J'en garde de bons et de mauvais souvenirs comme toutes les amitiés je pense... car elle a été ma seule amie avant de déménager. J'avais le cœur brisé en mille morceaux quand elle m'a annoncé son départ une semaine avant qu'elle ne parte en Australie à tout jamais. Je ne voulais pas la quitter. Je l'aimais, je l'aime tellement ! Nos adieux ont été encore plus triste que dans le film le plus reconnu dans ce domaine «Titanic ». Nous ne voulions plus nous lâcher, serrer l'une contre l'autre, des torrents de larmes coulant le long de nos joues rougies. Puis vient le moment fatidique, celui où elle monte dans sa voiture, ferme la portière, ouvre la fenêtre et où je la regarde une dernière fois pour graver ce visage qui tient tant à mes yeux dans ma mémoire. La voiture avait démarré, je m'étais élancée à sa poursuite le plus longtemps que j'ai pu mais je ne pouvais rivaliser à la vitesse d'une voiture. Quelques secondes lui ont suffit pour me semer. J'étais anéantie. Je m'étais affalée lamentablement sur le trottoir et avait pleuré toute les larmes de mon corps qui me restait. J'étais restée prostrée ainsi longtemps à regarder le vide et à me rappeler avec nostalgie de son sourire, son rire, son odeur comparable à l'humus des arbres, ses joies, ses tristesses, nos sorties au ciné, nos délires...
Je renifle bruyamment.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 18, 2019 ⏰

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