Mon passé, mon présent et mon futur

1.

Il fait beau. J'adore la chaleur, l'été. J'écoute les oiseaux qui chantent, je regarde les quelques enfants qui jouent dans le parc. Je les envies. J'aimerais retourner à l'époque ou tout allait bien, ou j'étais naïve, innocente et heureuse.

Je soupire.

"C'était bien, l'enfance", pensais-je en levant les yeux au ciel.

Je sors de mes pensées et regarde l'heure, ma montre affiche actuellement 7h48. Il faut que je parte maintenant si je ne veux pas arrivée en retard, surtout pour le jour de la rentrée et en plus de ça dans un nouveau lycée. Quand je pense qu'à la fin de l'année je devrais passer le bac. Le temps passe tellement vite. Comment allais-je faire pour passer cette année sans eux.

Un énieme soupire sorti de ma bouche lorsque je remarquais quelques mètres plus loin des lycéens se sauter dessus, s'enlacer et rire devant l'enceinte de mon nouveau lycée.

Je veux bien qu'ils soient heureux de tous se revoir, mais c'est la rentrée alors pourquoi sont ils si joyeux !? Je ne comprends pas. L'entrain dans leur voix en vue d'une nouvelle année me donne envie de vomir. Étais-je moi aussi comme eux avant, aussi heureuse de revoir mes amis et de passer une nouvelle année en leur compagnie ? Je chasse cette pensée de mon esprit et me dirige vers les panneaux d'affichage pour voir quelle est ma classe.

Après avoir bousculer plusieurs personnes, j'arrive enfin devant les panneaux. Mon regard parcourt les listes et sarrête sur mon nom.

Ellëana Martins TS2 salle N28.

Je me dirige donc vers ma salle qui est malheureusement au deuxième étage. Voilà une des raisons pour laquelle on ne veut pas reprendre les cours pensais-je en soupirant. J'arrive devant ma salle et je suis la première à rentrer au moment de la sonnerie.

Je parcours la pièce des yeux à la recherche de ma future place et me dirige vers le fond. Je m'assied dans un coin et met ma capuche ne voulant pas être dérangée. Les professeurs sont au courant de ma situation et ne viendront pas me chercher des noises. Enfin quelque chose de positif dans ce merdier.

La salle se remplit petit à petit, les élèves s'installèrent et ne firent pas attention à moi, tant mieux, personne ne me parle et je ne parle a personne. La deuxième sonnerie retentit et le cour pu enfin commencer.

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Un bruit strident me sortit du sommeil, la cloche sonnait annonçant la fin de l'heure.

Je ne rangeais pas mes affaires, ne les ayants pas sorti et me leva pour sortir de salle. Au lieu de me rendre au cour suivant comme mes camarades, j'avais malheureusement rendez-vous avec le proviseur ainsi qu'avec la psychologue du lycée. Je n'étais pas très optimiste quant à l'issue de cette rencontre, mais le lycée à absolument tenu à participer à mon suivi psychologique pour me soutenir, m'aider et blablabla, notez bien l'ironie.

Je n'ai pas la moindre envie de parler de ma vie, et de raconter que j'aurais du mourir à la place de mes parents et de ma soeur dans ce putain d'accident. Pour qu'ils me foutent en hôpital psychiatrique ! Non merci !

Après m'être perdue au moins 5 fois, je repérais enfin le bureau de la psychologue. La porte étant entrouverte je ne me gênais pas pour entrer sans autorisation, et quelle fut ma surprise lorsque j'aperçus un homme et une femme dans une position des plus compromettante. Ils ne tardèrent pas à me remarquer et se redressèrent précipitamment ne savant pas quoi dire. La femme ne savait plus ou se mettre et son visage devint cramoisi jusqu'aux oreilles . J'étais carrément sur le cul face à cette scène innatendue et particulièrement comique.

Le malaise était présent, nous nous regardions maintenant dans le blanc des yeux sans savoir quoi dire.

L'homme se racla enfin la gorge et pris la parole :

-Hum Bonjour, que faites vous ici ?

Je rigolais intérieurement de sa gène et lui répondit sur un ton moqueur comprenant qui ils étaient :

-Bah j'ai un rendez-vous avec Mme Dubois.

L'homme qui était enfaite le directeur écarquilla les yeux surpris en saisissant qui j'étais :

-Mais vous êtes mademoiselle Martins !? Vous êtes en retard !

-Mais je vois que vous aviez trouver de quoi vous occuper en attendant mon arrivée lui répondis-je sur un ton provocateur.

Il ne releva pas l'insolence dans mes propos et m'incita à m'asseoir pour commencer la séance et il commença son discour :

-En premier lieu, j'éspère que vous avez eu le temps de vous remettre et de vous reposer pour vous permettre de commencer cette année scolaire dans de bonnes conditions malgré les circonstances. Tout d'abord le bâtiment dans lequel vous vous trouver, est un lycée publique de la République française et à ce titre il doit être réspécté. Dans ce lieu, s'applique certaines règles [...] , je souhaite vous assurez que vous pouvez compter sur chaque adulte du lycée quelles que soient sa fonction et sa résponsabilité. Soyez certaines que nous veillerons chaque jour à votre bien être et à votre réussite.

Toujours les mêmes discours, "vous pouvez compter sur nous", "nous veillerons chaque jour à votre bien être" et blablabla. Pensais-je ne l'écoutant plus et levant les yeux au ciel. Se sont vraiment tous des abrutis, je déteste que l'on ai pitié de moi, ou encore que l'on me dise qu'on me comprend alors qu'en réalité, ils n'en n'ont rien à foutre et executent seulement le travail qu'on leurs demande de faire. Il faut se rendre à l'évidence, ils seraient bien heureux si je n'avais pas été transmise dans leur lycée, ça leur aurait fait du travail et des problèmes en moins.

Je revenais à la réalité lorsque le dirlo se lève tout en finissant son discour:

-Bien, maintenant je vous laisse avec Mme. Dubois qui sera dès à présent votre psychologue. N'hesitez pas à venir me consulter si besoin.

Une fois celui-ci sortit du bureau, la psychologue ouvrit un tiroir et commença à fouiner dedans. Je suppose qu'elle doit chercher mon dossier, et bien on est pas sorti de l'auberge songeai-je en soupirant.

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