Nouvelle école

Je m'appelle Hermione. Hermione Granger. Et j'ai un gros problème. Un énorme problème, même.

Tout à commencé quand mon père m'a annoncé que nous déménagions. Il avait été muté à Londres. Ma mère m'a dit que c'était une incroyable opportunité pour lui. Et bien cela ne l'était pas pour moi ; j'allais devoir quitter tout ce qui m'attachait à cette petite bourgade de campagne. La bibliothèque, surtout, car j'adorais lire et la vieille femme qui s'occupait des livres logeant là-bas était ma seule amie. Le port et sa magnifique vue, évidemment, me manquerait aussi. Ceux qui ne me manqueraient pas, par contre, sont mes camarades de classe. J'ai toujours aimé le travail, la connaissance et le savoir ; je n'avais rien d'une top model blonde et anorexique, mes cheveux châtains frisés et mes yeux noisettes me suffisaient amplement et la mode et moi faisons deux. J'aimerai dire que j'ai choisi de rester dans mon coin par pur dignité mais j'avais éssayé de m'intégrer, de me faire jolie, de m'interesser aux instagrameurs en vogue. J'ai j'ai quand même été délaissée, humiliée ou ignorée par mes camarades de classe. C'est pour ça que cette fois je refuse de changer pour des gens, je resterai fidèle à moi-même et mes livre, peu importe si je ressemble à une ermite ou une femme à chats !

Seulement, Londres, la capitale du Royaume-Uni, était aussi un concentré des plus grandes modes du pays. Ce qui voulait dire que dans mon nouveau lycée, il y aurait toujours plus de mordus de la mode, plus de prétentieux, plus d'idiots et d'incultes. J'avais quand même peur de la solitude, et j'esperais quand même croiser quelques personnes amicales qui verront aux dessus de mes cheveux en désordre.

Je soupirai pour la énième fois dans la voiture qui m'emmenait vers Londres. Vers ma mise à mort. Mon paternel se retourna du siège passager devant moi et me conseilla de la même voix que les 60 premières fois.

-Hermione, s'il te plaît, quand tu rencontreras tes petits camarades, soit une peu plus ouverte et essaye de te-

-De se fondre dans la masse, elle à compris je pense, chéri.

-Mais, Jane ...

-Laisse la finir son livre tranquillement, mon amour, répliqua ma mère tout en conduisant.

Je lui souris depuis le rétroviseur et repris ma lecture de "Harry Posteur à l'école des postiers", un livre étrange dont le sens échappait à la plupart de ses lecteurs. Je n'en faisais pas partie, évidement. J'aimais bien la fille qui accompagnait le héros et son ami dans leurs aventures. Elle était intelligente et aimait lire, elle aussi.

La voiture s'arrêta enfin devant un appartement. Je sorti de la voiture, mon livre à la main. C'était un bâtiment construit de plein pied et peint d'un blanc cassé. Mes parents et moi sommes rentrés à l'intérieur. La cuisine ressemblait à celles que l'on voyait dans les films : grandes, spacieuse et bien éclairé. Elle comprenait une cuisinière dernier cri et un réfrigérateur américain. Le salon, lui, était composé d'une cheminée une télé, un canapé et deux fauteuils. Je voyais le prix de ceux meubles défiler devant mes yeux. Mes parents avait fait des folies. Pour me faire plaisir en plus. Je fis un sourire, un peu trop forcé le craint, car mon père baissa les yeux, gênée. Ma mère ma montra "ma" chambre. A ma plus grande surprise, à part un lit tout simple, aucun meuble, aucune décoration n'encombrait la pièce. Je devais avoir des yeux Ronds comme des billes. Ma mère répondit à ma question muette.

-Nous savons que tu n'aurais pas aimé que l'on choisisse la décoration de la chambre. Alors nous irons choisir la moquette, la tapisserie et les meubles que tu aimerais avoir. Sans parler des livres ... Il y a une librairie au coin de la rue.