[PDV Chen]
Day1:
Je suis en train de marcher, les écouteurs dans les oreilles. Je me rends en cours, quand j'aperçois devant moi une jeune fille, elle est moyennement grande, les cheveux mi-long couleur châtain, fine dans tout cet aspect, elle est vraiment mignonne. Je ne l'avais encore jamais vue dans cet établissement. Oui, car ici on connaît facilement tout le monde, étant un établissement spécialisé dans l'art, le lycée ne compte qu'une centaine d'élèves. Et donc cette fille je ne l'ai jamais vue, mais elle porte notre uniforme, ce doit être une nouvelle élève. Elle a le regard tourné vers moi, je la vois se toucher les cheveux et mettre une mèche de l'avant derrière son oreille. Et tout à coup, elle me fais signe de la main avec un grand sourire. Bizarre, un peu surpris, je lui répond. Elle avance en ma direction, mais ne s'arrête pas et continue sa route. Je me retourne, et remarque qu'elle ne me faisait pas signe à moi, mais à une fille derrière moi. Je fais genre de me recoiffer les cheveux et pars l'air un peu déçu, un peu idiot et distrait par la beauté de cette jeune fille.Day2 :
C'est mon heure de repos, donc je décide de me rendre dans le jardin du lycée. J'y arrive alors quand j'aperçois la même jeune fille de l'autre jour assise sur un banc pas loin. Je m'approche un peu, et m'assois sur le bout du banc. Elle est en train de peindre une toile, elle dessine les parterres de fleurs du jardin. Elle a un véritable talent, elle accorde les couleurs tellement bien qu'on a l'impression de regarder ces fleurs, à travers une vitre. J'étais obnubilé par sa façon de peindre, quand tout a coup, elle se redresse et tourne sa tête vers moi. Je fais tout de suite mine de regarder ailleurs. Elle me regarde quelques secondes, puis retourne à son travail. Je remarque alors, en bas à droite du tableau, une petite inscription. C'est sa signature, je regarde avec attention et on peut y lire le prénom de Minah. C'est un jolie prénom. Je sais maintenant comment elle s'appelle, ce sera plus simple pour quand je voudrais lui parler. J'étais tellement absorbé par mes pensés que je n'avais pas remarqué qu'elle était parti. J'ai même pas eu le temps de lui dire un seul mot.Day3:
Cela fait une semaine que je n'ai pas revue Minah. J'ai passé les deux dernier jours à penser à elle, à sourire comme un nié sur mon canapé, un coussin entre les bras, ou à poser des questions à mon chien du genre «Est-ce que tu crois que je lui plaît ?», «Tu saurais pas quel est son type de copain ?» ou encore «Alala, imagine je lui parle et elle me fout un vent ?» ... Oui ces deux jours furent les plus longs de mon existence et les plus bizarres aussi. Pourquoi elle m'est entrer dans la tête comme ça, c'est fou je ne peux plus fermer les yeux s'en m'imaginer son visage. Aujourd'hui je me rends à la bibliothèque du lycée, car j'ai un gros devoir sur l'histoire de l'art au XXème siècle. J'entre dans le secteur d'étude de la bibliothèque quand j'aperçois Minah, la tête dans les bouquins. Je me précipite alors sur la table en face de la sienne, et fais semblant de faire mes devoirs, de lire, ou bien de réfléchir. Je ne peux m'empêcher de la regarder encore et encore. Je remarque très vite qu'elle n'a pas fait attention à ce qui l'entourait. Je fais de petit signe de la main pour attirer son attention mais rien n'y fait, elle est en plein dans ses recherches. Je prends donc un de mes livres de cours, et me dirige vers la fenêtre à côté de sa table, je lance de léger coup d'œil vers elle, pour voir si elle m'a remarqué, toujours rien. Je recommence à faire des signes de la main, mais elle ne les voit pas, alors que le garçon derrière elle si, et il répond à mes signes. Houla, il me fait peur. Je me tourne vers la fenêtre et regarde dehors tout en me frottant l'arrière de la tête. C'est vraiment compliqué d'attirer son attention sérieux. Je me retourne pour la regarder et la vois debout vers une des étagères essayant tant bien que mal d'attraper un livre dans une des lignes du haut. J'accours vers elle, l'air ténébreux.
Chen: Tu as besoins d'aide?
Et là je fais un clin d'œil des plus ridicules qu'il soit. Distrait par le regard interrogateur de Minah, voulant attraper le livre qu'elle souhaitait, je fais tomber la pile de livres sur nos têtes. Très gêné de ce qu'il venait de se passer, je m'incline, m'excuse et pars, après avoir récupéré mes affaires. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de faire ça. Je suis vraiment débile, c'est pas possible.