Mon cher voisin

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C'est une femme qui emménage dans une vieille maison avec ses deux filles. Une de cinq ans environ, et une autre de quelques mois.
La femme décide de faire l'état des lieux, mais avant, elle couche le bébé dans un lit à barreaux, et laisse des jouets à la plus grande, près de la petite.
Puis la mère monte dans le grenier.
Elle range un peu le bordel, et nettoie.
Elle regarde ensuite la maison d'en face par la petite fenêtre. Son nouveau voisin lui fait un grand signe de la main pour la saluer. Mais il est bizarre. Il a un visage impassible, et il penche la tête sur le côté.
Elle soupire, et se dit qu'il doit juste être de mauvaise humeur.
Elle détourne l'attention, et d'un coup, elle entend hurler.
Le bébé pleure. Puis tout à coup, plus rien. Plus aucun sanglot.
Elle descend les escaliers à toute vitesse, et s'approche du lit à barreaux. La plus grande, qui était partie plus loin, revient en courant.
Le bébé a la tête coincé entre les barreaux, et est égorgé.

La mère appelle les policiers, qui ouvrent une enquête.
Des mois plus tard, la femme décide qu'elle ne doit pas autant se laisser abattre, et que comme elle ne peut pas habiter ailleurs, elle doit rester ici, et continuer à ranger pour s'occuper l'esprit.
Elle retourne dans le grenier.
Elle recommence à ranger, et un mouvement attire son attention.
A la fenêtre d'en face, le voisin la saluai. Il y avait quelque chose de rouge sur sa main, et un sourire de sadique. Du sang...
Elle détourna un moment l'attention, pour chercher une arme au cas-où. Rien.
Elle se figea, puis entendis gueuler :
- MAMAN !! MAM....
Plus rien.
"Oh non pas encore !"
Elle descendit les marches quatre à quatre. Elle arriva dans le salon, et vit sa fille poignardée, dans une mare de sang.

Les flics reviennent, et sont de plus en plus inquiets.
- Vos deux filles qui meurent en l'espace de trois mois. Quelqu'un en a après vous. Vous avez beaucoup d'ennemis ?
- Non aucun...
- Mais que faisiez-vous pendant ce temps-là ?
- Je rangeai mon grenier, et je regardai par la fenêtre...
Le flic se raidit.
- Nous connaissons bien cette maison, dit-il. Et je vous assure qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y a pas de fenêtre dans le grenier.

Sur le chemin de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant