M'aimeras-tu comme je suis?

Chapitre 18

Tada!! Je suis enfin de retour après ces 10 jours sans publication. J'espère que je ne vous ait pas trop manqué! Sur ce, bonne lecture!

Pdv Corentin

Dès que je me suis réveillé, je senti un poids sur moi. Mon cerveau pris une bonne minute avant de se souvenir d'hier. J'essayai de bouger mais des bras m'en empêchait. Je tourna la tête juste assez pour voir une Alexandra profondément endormie. Comment peut-elle avoir autant de force en était endormie? Je réussi toute même à me tourner assez pour être face à elle. Elle est paisible quand elle dort. Je me demande à quoi elle pense. Ou plutôt à quoi elle rêve. Je dois l'avoir inquiété hier. Ces parents avec.

Je secoue ma tête en soupirant. Je me remet sur le dos avec encore les bras d'Alex serré autour de moi. Je n'arriverait pas à me rendormir et je veux pas me lever. Alors j'attends.

Après une bonne trentaine de minutes, je l'a sentie enfin bouger. Je me retourna face à elle en attendant qu'elle ouvre les yeux. Ce quelle fit après une ou deux minutes.

- Salut

Elle avait la voix encore endormi.

- Salut

Silence malaisé. ~

J'allais ouvrir la bouche pour parlé mais elle me stoppa directement.

- Si tu t'excuse, je te jure que tu peux dire adieu à tes parties génitales.

Elle me regardait bien dans les yeux. Moi, je baissa mes yeux. J'avais honte. Honte qu'on puisse me lire aussi facilement. Mais j'avais peur aussi. J'ai peur qu'elle puisse voir le fond. J'ai l'impression que plus la vie avance, plus ma barrière s'effondre. Et ça, c'est vraiment effrayant.

- Tu te sentirais capable de m'expliquer se qu'il c'est passé hier?

Je releva mes yeux vers les siens. Je me remémora la journée d'hier. Ce qui me marqua le plus n'était pas l'incident dans mon appartement mais la chaleur échangé avec Alec. Je regrette d'être parti si précipitamment. Mais que se serait-il passer si je serait rester? Il serait rester ou il serait parti? M'aurait il vu comme le Corentin à la surface ou celui caché sous la lumière? Une petite partie de moi espère mais la plus grande à déjà abandonné. Je dois déjà être un lointain souvenir pour lui. Cette pensée me brise le coeur. À quoi tu t'attendais aussi. Qu'il t'aime en retour? C'est impossible pour quelqu'un comme moi. Le genre de gens à faire semblant tellement ils sont lâche. Le genre à fuir plutôt qu'à affronter. Ça, c'est moi..

- Corentin, dis-moi à quoi tu penses. Parle-moi je t'en pris.

Son ton suppliant me sorti de mes pensées. Parler? La bonne blague. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que je n'en ait pas besoin. Je me contente très bien de moi-même pour parler. Si je lui parle, je vais l'a décevoir. Je vais l'a blesser. Ce n'est pas ce que je veux. La sortie de secours est utile pour ça. Comme je le disait, je fuis. Je suis trop lâche pour affronter. Alors je fuis.

- Ne t'inquiète pas pou-

- Non, justement je m'inquiète. Depuis quelque jours, y'a un truc qui cloche chez toi.

Je le sais, ça

- Je vois bien que tu vas mal. Je vois bien que tu as mal. Je suis pas stupide, Corentin. Et le fait d'éviter mes questions ne va pas te mener bien loin. Alors parle-moi. Je t'en pris..

Pour une fois, ma sortie de secours ne me sera d'aucune utilité. J'aimerais disparaître. Qu'est-ce que je dis? Qu'est-ce que je fais? Je suis perdu. Je n'aime pas être impuissant. Je n'aime pas être mis à nu devant une personne qui m'ait chère. Heureusement, une sonnerie me sauva de cette situation. C'est la sonnerie à Alexandra. Faut qu'on se dépêche si on ne veut pas être en retard à l'école. Alors sans rien dire, je me leva précipitamment et alla à la salle de bain sans un mot. Je pris une douche et m'habilla. Je descendit en bas pour aller déjeuner. Alexandra était elle-même parti prendre une douche et ces parents était parti travailler. Je mangea donc seul en attendant Alex. Après quelque minutes, elle descendit et se pris une pomme. Nous sommes partis quelque minutes après pour prendre le bus et se rendre à l'école. Nous n'avons pas parler durant tout le voyage. Ce n'est honnêtement pas ce qui me fait le plus peur. J'ai peur de revoir Alec. J'ai peur qu'il ne me prête aucune attention mais j'ai aussi peur d'être bombardé de question sur ce qui c'est passé au toilettes.

Une fois arrivé, nous descendons et je me dirigea seul à mon casier. Une autre chose s'accrocha à mon cerveau. Nous sommes le 12 mars. Dans trois jour, c'est mon anniversaire.  Je vais le passer seul si ça continue comme ça. Ça ne me dérange pas vraiment. Ça serait une journée comme les autres. Je soupira une fois de plus et pris mes trucs de mathématique. Je sens que je vais passer une très belle journée..

Je ferma mon casier et me dirigea vers la salle. En marchant, je vois la personne que je ne voulais vraiment pas voir dès le matin. Je mis ma capuche et marcha un peu plus vite. Je veut pas qu'il me voit. Je l'ai blessé une fois, je ne recommencerait pas. Il ne le mérite pas. C'est un mec bien. Il mérite d'être heureux. J'arrive finalement à ma salle sans problème et rentre. Alexandra n'est pas encore là. Je vais m'asseoir à ma place habituelle et attend. Alex me rejoint peu de temps après. Elle ne dit rien de tout le cours. Le cours d'après non plus. On a mangé en silence. Ça m'a fait chier mais je n'ai pas le droit de me plaindre. C'est moi qui l'est rendu comme ça. Je n'est pas revu Alec non plus. Comme je le craignait, il m'a oublier assez rapidement. Ça fait mal, mais bon, personne s'en soucie alors autant fermer sa gueule. Plus les douleurs s'empile, plus c'est lourd à porter. Je me sens plus faible. Vulnérable. Et je n'aime pas ça. Ça me fait chier. Mais je peut rien faire. Je fais avec..

Le reste de la journée à été pareil. La seule fois qu'Alexandra m'a dit un truc, c'est pour me dire de me dépêcher pour ne pas être en retard. Ça m'a fait chier. C'est rester comme ça jusqu'à la fin de la journée. On a pris le bus et on est retourné chez Alex. À peine rentré que je me dirigea direct vers la salle de bain. De un parce que j'avais envie de pisser (logique) mais aussi parce que je voulais rester seul. J'ai entendu Alex monter les marches et se diriger vers sa chambre. Je barra la porte, fit ma petite affaire et finis par m'asseoir au pied de la porte. Mes jambes repliés sur mon torse et mes bras les entourant. Cette journée à été vraiment merdique. Alexandra ne me parle plus. Je ne suis plus rien au yeux d'Alec. Mon coeur me fait mal. J'ai envie de pleurer. Mais je le fais pas parce que cette journée est de ma faute. Elle est merdique par ma faute. Si je n'était pas comme je suis, rien ne serait arriver. Mais j'y peut rien. C'est moi, c'est comme ça. Désolé d'être moi..

Voilà le dix-huitième chapitre
J'espère qu'il vous aura plût
Merci 😘