~ Trois ans avant ~
" KELLY TU VA ÊTRE EN RETARD."
Ce doux son -notez mon ironie- sortait de la bouche de la mère pour me réveiller. Cela signifiez bel et bien qu'il me restait moins d'une heure avant que les cours ne commencent.Vous l'aurez tous compris, je m'appelle Kelly. J'ai a peine 16 ans et, hier, j'étais en fête. C'était l'anniversaire de l'une de mes amies et j'ai peut être beaucoup bu, beaucoup trop même. Voilà la raison de mon retard, j'étais crevée. En même temps, quelle idée d'aller à une fête un dimanche soir?
Enfin bref, c'était l'heure de se lever et de se préparer. Avant toute chose, je tendis tout de même Le Bras vers mon téléphone et l'attrapa. Cependant, à peine mes doigts se refermaient autour du téléphone, je le laissa brusquement tomber. Une vive douleur traversait toute ma main droite. Alors je ramener ma main vers moi, écarquillant les yeux. Que se passait il? J'attendis alors quelques minutes comme cela et la douleur finit par passer. Alors, ne comprenant pas ce qui venait de ses passer, j'essayais à nouveau de récupérer mon téléphone, ce qui fut une nouvelle fois impossible.
Je repensais immédiatement à la soirée. J'avais beaucoup trop bu, comme dit plutôt, pourtant, je me souvenais de tout. Enfin, c'est ce que je crois mais j'ai sûrement du me cogner sans y prêter attention.
Ma porte s'ouvrît d'un seul coup.
"Kelly putain !"Me criait une seconde fois ma mère. Alors je me redressa d'un coup, me mettant assise fasse à elle.
"Oui maman! J'ai entendu ! Soupirai-je. J'ai super mal à la main, laisse moi deux secondes."
Alors son regard tomba immédiatement sur mes deux mains, elle fronçait les sourcils en constatant qu'une était plutôt pas mal gonflée, ce que je n'avais pas remarqué plutôt.
"Qu'est ce que tu as fais?" Me questionna t-elle.
"J'ai du.. me cogner dans la nuit."
J'étais en train de mentir ? oui mais en même temps, j'allais pas balancer à ma mère que hier j'avais beaucoup trop bu et que je ne contrôler pas tous mes gestes.Ma mère hochait la la suite la tête et sortit de ma chambre. Je me leva par la suite et commençait à me préparer. Je remarquait que tout m'étais impossible de faire, ma main droite était quasiment inutilisable. Je me débrouillais donc comme possible et fut prête pile à l'heure. J'étais habillée d'un crop top noir et d'un jean -un jean qui m'a bien fait souffrir, attacher le bouton était impossible, ma mère a du le faire à ma place- ainsi qu'une veste.
Après tout cela ma mère m'amena en vitesse. Au final je réussit à n'arriver qu'une dizaine de minutes, environ, en retard.
Je m'installai à ma place, à coter d'un de mes amis. Je sortais toute mes affaires sans vous cacher que je galèrerais.
Au bout d'environ quarante minutes de cours, le froid était bien présent. J'avais l'impression que le froid empirer la sensation de mal dans ma main. Je n'avais plus besoin de l'utiliser pour y ressentir la douleur. Alors, Théo réussit à me convaincre et le professeur m'envoya à l'infirmerie. C'était la pire idée de ma vie car celle-ci disait que rien était visible et que j'avais cas me forcer car, selon elle, c'était impossible de ressentir de la douleur alors qu'il n'y avait rien de très visible et surtout, c'était impossible que le mal surviennent d'un coup comme cela. Avant que je parte elle m'avait sortit un "tout ça pour rien." Les infirmière du lycée sont vraiment incompétent.
Je retournais alors dans ma salle de classe mais plus le temps passait et plus j'avais mal. Alors en entrant en cours, le prof me vit et fut légèrement choqué du comportement de l'infirmière. Je ne pouvais rien écrire, rien manipuler. Le professeur savait évidemment que je n'inventait rien étant donné que j'étais une élève plutôt pas mal sérieuse. Alors il finit par me renvoyer lui même chez moi et appeler ma mère pour qu'elle m'amène au médecin.Tout cela fait, je finis finalement au médecin. Ma main entre temps avait vraiment gonflée et ne ressemblait plus à grand chose, étant bien pâle. Le médecin avait une petite idée de ce que c'était et m'envoya faire des prises de sang.
A croire que ce n'était pas mon jour : le retard, la douleur, l'infirmière et là, mon sang ne voulait pas coulait, du moins, il coulait au goutte à goutte.
En fin d'après midi, les analyses révélaient que quelque chose était anormal, cependant, moi, je ne savait pas quoi.