Chapitre 3

19 7 2
                                    

4 mois plus tard.
Il y a des nuits, dans mes plus terribles cauchemars, je la revois. Me rendormir est alors impossible même si j'essaie encore et encore. J'ai peur mais je ne peux le dire à personne sauf à ma meilleure amie d'enfance, Katie. C'est une personne digne de confiance. On se connaît depuis nos trois ans et on ne se sépare jamais, nous sommes comme des sœurs.
Aujourd'hui, j'ai eu mes résultats d'examens médicaux... Le médecin m'a dit que je ne pouvais plus faire de judo, mon dos est beaucoup trop amoché. Je dois donc dire au revoir à mon rêve d'enfance.

 Je dois donc dire au revoir à mon rêve d'enfance

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

2 mois plus tard.
Aujourd'hui, c'est ma rentrée en 4ème, Je ne suis toujours pas dans la même classe que Katie et j'en suis triste. Pourtant, je me retrouve avec d'autres amis que j'apprécie énormément alors cette classe me plait particulièrement beaucoup même si mon professeur principal est horrible. Celui-ci nous insulte, ces cours sont vraiment ennuyeux et il a aussi une haleine de chacal! Je ne l'aime pas, mais vraiment pas du tout!
Il c'est passé quelques mois et pour l'amour de dieu pourquoi cela m'arrive-t-il? J'en ai marre! Voir toutes ces ombres autour de ces personnes énormément!
Je me suis même endormie en cours de physique-chimie et je me suis fait virer. Le surveillant de la vie scolaire a appelé mes parents. Je soupire....
« Ahhh j'en peux plus... », marmonnais-je.
« Qu'est-ce t'as? », me demanda le surveillant.
« Rien rien, je suis juste fatiguée », répliquais-je.
« Ahahahahahah... après avoir dormis en cours tu es toujours fatigué ! », dit-il d'un ton rieur.
Je me suis mise à le regarder perplexe puis à bouder. Je trouvais sa moquerie vraiment déplacée. Lorsque mes parents sont arrivés, je n'arrivais pas à les regarder dans les yeux pourtant ils n'étaient pas en colère mais seulement inquiets.
« Tout va bien Léonie ? », demanda ma mère.
« Oui oui j'ai seulement du mal à dormir ces temps-ci. », répliquais-je.
« Léonie, avec ta mère, on a quelque chose à te montrer et à te raconter. », fît mon père.
Ensemble, on part de l'établissement et monte dans la voiture sauf que l'on ne prend pas le même chemin si d'habitude.
« Où vas t-on? », interpellais-je.
« Tu verras... », rétorqua mon père.

L'enfer rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant