Un jour de février

Prologue

2 février 2017

Cher journal,

Cela va faire dix ans, dix ans que j'ai failli être enlevée. Dix ans que je pense à ce jeune homme, qui est apparu et disparu aussitôt. Je n'oublierai jamais cette apparence. Il avait beau être jeune, il y avait chez cet adolescent, un je ne sais quoi. Comme quelqu'un marqué par la vie. Mais qui  malgré tout viendra en aide à son prochain. Je n'ai pas pu le remercie comme il se devait, trop timide à ce moment. Alors pour le remercier, je lui ai donné la peluche que ma mère m'avait donné quelques temps avant sa mort. Elle me disait que c'était une peluche porte-bonheur. Et cela fut le cas, car, je l'avais au moment où cet homme jaloux de la réussite de mon père a voulu se venger en voulant me faire du mal, mais heureusement, tout a bien fini grâce à lui.

Mon père a voulu le remercier en lui donnant de l'argent mais ce dernier a purement refusé. Et a dit que seule la peluche lui suffisait et qu'il en prendrait grand soin. Cela m'avait fait rougir et je m'étais réfugiée derrière mon père ce qui les avaient fait rire.

Mon père l'a remercié et ce jeune parti comme il est venu.

Aujourd'hui, c'est mon premier jour de travail dans une grande société, Carter Corporation. J'ai été recruté par hasard. Je cherchais un travail bien que mon père s'y opposait. Car il craignait toujours pour moi. J'ai donc décidé à ce moment-là de changer de nom pour éviter que l'affaire remonte à la surface et un garde du corps sera en permanence auprès de moi. Car la société de mon père est une des plus importante après Carter Corp, mais je n'en voulais pas. Mon travail consiste à créer des slogans et autres titres assisté d'un graphiste, nous travaillerons en duo. Je ne le connais pas encore mais ce dernier aurait dans la vingtaine, comme moi.

Cher journal, je vais te laisser et te dis à plus tard.

Jeune héroïne

- Papa !

- Oui chérie ? Qu'y a-t-il ?

- Je vais y aller. Je te souhaite bonne journée. Fais attention à toi

- Merci ma chérie. Toi aussi, fait attention et si ça ne va pas, ne reste pas. D'accord ?

- Oui, papa. Mais tu me connais, je suis têtue.

- Oh que oui, tu es comme ta mère. Me dit-il en souriant.

Je l'embrasse sur la joue et je m'en vais.

Je me retrouve vingt minutes plus tard devant le building, je respire un bon coup et entre. Une jeune femme blonde m'accueille chaleureusement, elle se présente.

- Bonjour, je m'appelle Lisa et toi ?

- Amélie Ducan, c'est mon premier jour aujourd'hui, je dois aller au service de Gabriel Simons.

- Ah oui, Amélie. Tu es la bienvenue dans la société, je vais t'accompagner jusqu'à l'étage et te présenter ton binôme. Tu verras, c'est un bout en train charmeur mais très gentil.

Je ne dis rien et lui sourit timidement. Nous rentrons dans l'ascenseur et montons jusqu'à l'étage en question. Ce que cet ascenseur est grand, me dis-je avec admiration. Le rire de Lisa me fait sortir de mes rêveries.

- Impressionnant, n'est-ce pas ? Me dit-elle avec un sourire en coin

- Oh oui. C'est vraiment grand. Lui répondis-je maladroitement.

- Tout est grand ici, tu le verras par toi-même.

On entend un ding ce qui signifie que nous sommes arrivées à l'étage en question. Lisa m'emmène d'abord au bureau de Gabriel. Ce dernier nous accueille chaleureusement et après avoir remercié Lisa, je reste seule avec Gabriel qui m'invite à m'assoir en face de lui à son bureau.

- Je t'en prie, prends tes aises. Ici, nous sommes une grande famille. Pas de manières. D'accord. Me dit-il

- D'ac... D'accord Mr Simons.

- Gabriel, je te prie.

- Gabriel.

Ce dernier me fait un sourire des plus séduisants. Même si ce n'est pas mon type d'homme, je dois dire que je le trouve tout à fait charmant. Mais, malgré tout, ce n'est pas le genre à se caser mais plutôt à aller de conquête sur conquête, ce que je ne veux pas être.

Je dois dire que niveau hommes, j'en ai pas connu beaucoup. Juste un seul, mais ça n'a pas duré longtemps. Il a préféré aller voir ailleurs, devant mon inexpérience. Cela m'a profondément blessé et depuis, je suis restée méfiante.

Perdue dans mes pensées, je n'ai plus prêtée à ce que me disait Gabriel.

- Amélie ?

- Oh pardon, Gabriel, j'étais perdue dans mes pensées, lui répondis-je timidement

- Pas de soucis. Me dit en posant la main sur mon épaule. Tu viens. Je vais présenter à ton collègue.

- D'accord, je te suis.

Nous sortons du bureau et nous nous dirigeons vers nos box.

- Bon comme d'habitude, il est en retard. Il a de la chance d'être un pro dans son domaine, lui. Dit-il agacer. Pose tes affaires, il ne devrait pas tarder à arriver.

- D'accord. Merci, je vais l'attendre alors. Lui dis-je chaleureusement

- Désolé, je ne peux pas rester, j'ai des rendez-vous. Je te laisserais avec ton collègue et il te donnera les directives pour cette semaine.

- D'accord, pas de soucis. Compte sur moi. rétorqué-je avec entrain

Je vois partir Gabriel, je regarde le bureau de mon collègue et ce dernier est un vrai capharnaüm. Je fais une moue dégoutée.

J'entends derrière moi un rire des plus communicatifs que je connaisse mais qui me surprends, je me retourne et c'est le choc.

Non, ce n'est pas possible. Pas lui ? Pas cet homme ?

Je reste plantée sans savoir quoi dire.

- Je sais que je plais aux femmes, mais généralement, elles crient mon nom. Dit-il moqueur.

Je ravale ma salive et lui rétorque

- Et Quel est ton nom, Mr on crie mon nom ?

- Matt... Matt Ortega, pour vous servir. Dit-il en me baisant la main.

Je reste bouche bée et deviens rouge pivoine. Ce dernier me regarde avec un sourire ravageur. Ce même sourire qu'il y a dix ans. Mais celui n'a pas l'air de me reconnaitre ce qui m'attriste un peu. Mais en dix ans on change, je suppose que c'est pour ça. Mais j'aurais aimé qu'il me reconnaisse quand même.

La journée se passe tant bien que mal, tellement j'aieu du mal à me concentrer. Comme imaginer un seul instant que j'aurais pu voircelui qui m'avait sauvé dix ans auparavant

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Et voilà on débute donc cette nouvelle histoire avec Matt