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Elle se cogne la tête contre le mur, comme chaque jour. Peut-être qu'un jour on pourra y voir toutes les larmes qui ont déjà couler sur son visage. Mais en attendant, elle se cogne la tête contre le mur. Elle ne s'arrêtera que lorsque la douleur au crane sera plus importante que celle quelle dissimule en soit.

Elle ne veut pas mourir, elle sait que cela ne fera qu'empirer, elle veut changer, elle essaye, mais elles ne supportent pas cette idée. Alors elle se débat, frappe, cogne, étouffe, crie toute la haine qu'elle garde en elle, puis, épuisée, abandonne momentanément cette guerre.

Elles ne sont pas dépourvues de sentiments, bien au contraire, elles représentent chacune la colère, la passion et la jalousie, elle, elle est le mélange de toutes les autres : la peur.

Elle a déjà été heureuse.

Mais les aléas de la vie l'ont modelé tel une poterie.

Trompé, abandonné et attaqué, elle est progressivement passée de la lumière à l'ombre.

Arme redoutable qu'elle est devenue, elle détruisait ce ou ceux qu'elle aimait. La vengeance était chaque battement de cœur la douleur était chacun de ses sourire.

Mais tout ça n'était en réalité qu'un masque pour masquer son mal être. Elle voulait devenir n'importe qui, du moment que ce n'était pas à elle qu'elle ressemblait. Alors elle à tout misée sur son apparence : changement de couleur de cheveux, changement d'alimentation, changement de style vestimentaire... mais rien n'y faisait, elle était toujours elle, à l'intérieur.

Elle s'est mise à réfléchir, ce qui ne leurs à pas plut du tout. Elle s'est vite rendu compte qu'elle n'était pas libre, toujours rattacher aux mêmes personnes et complètement soumis à elles. Pourtant elle avait déjà beaucoup encaissé leurs coups et était toujours revenu mais pas cette fois ci.

Dans son sommeil, elles ont essayé de la raisonner, mais rien n'y faisait elle restait têtue.

La haine se mis en colère et entraina les deux autres, elles l'enchainèrent, elles ne voulaient qu'elle pas qu'elle parte. Alors elle se débâta, frappa, cogna, étouffa, cria toute la frustration qu'elle gardait en elle, puis, épuisée, abandonna momentanément cette guerre.

Alors, elle se cogne la tête contre le mur, comme chaque jour. Peut-être qu'un jour on pourra y voir toutes les larmes qui ont déjà couler sur son visage. Mais en attendant, elle se cogne la tête contre le mur. Elle ne s'arrêtera que lorsque la douleur au crane sera plus importante que celle quelle dissimule en soit.

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⏰ Last updated: Jul 21, 2019 ⏰

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Me and myselfWhere stories live. Discover now